Jeudi 4 Janvier 2018
Bénédicte S.
L’intégrité se définit comme « la motivation première à être conforme à ce que l’on est réellement ; le caractère d’une personne incorruptible dont la conduite et les actes sont irréprochables ; l’état de ce qui est intact et n’a subi aucune altération. » Nous pouvons décliner l’intégrité selon que l’on parle d’intégrité physique, psychique, ou morale. En ce sens, l’intégrité se rapproche des plusieurs notions comme l’honnêteté, le respect, la fierté, l’équité, les valeurs, les principes, les convictions, les idéaux, les croyances, la morale, l’éthique et la déontologie…
Une personne intègre aura donc tendance à agir selon des principes qui constituent un code de conduite à observer en toutes circonstances. Ces principes peuvent s’appliquer à soi-même, aux autres, et au monde, afin de permettre à l’individu de donner un sens global à son existence. Ils se forment généralement à partir de nos expériences personnelles, de nos apprentissages, de nos croyances et de nos interprétations.
Seulement, les croyances fondamentales et les principes qui sous-tendent l’intégrité peuvent parfois se rigidifier et rendre la personne inflexible, intransigeante, au point de devenir des représentations du monde partielles qui servent de filtre d’interprétation de la réalité influençant le jugement de l’individu. Dans d’autres cas, les valeurs et principes d’un sujet peuvent s’avérer fragiles lorsqu’ils sont des truismes, c’est-à-dire des croyances admises unanimement à tel point qu’elles ne sont jamais remises en cause.
Vous considérez-vous comme une personne intègre ? Quelles situations peuvent mettre à mal votre intégrité ? Jusqu’à quel point peut-on rester conforme à nos valeurs en toutes circonstances ? L’intégrité est-elle compatible avec la capacité d’adaptation aux situations ?