Lundi 5 novembre 2012

Pour sélectionner deux thèmes appropriés à une équipe féminine, j’ai regardé dans ma bibliothèque.

L’ouvrage de Jean Maisondieu « Les femmes, les hommes, l’alcool » (Petit bibliothèque Payot, 2008) m’a paru un bon ancrage. En le feuilletant, j’ai capté une phrase connue « Je t’ai donné les plus belles années de ma vie ». La phrase s’applique bien à l’alcool. Je me suis dit alors que les « plus belles années » pouvaient être différées par rapport à l’âge, à certaines conditions que nous pourrons discuter.

J’ai parcouru le 4è de couverture :

Pourquoi les femmes et les hommes se sentent-ils souvent obligés d’avoir un verre à la main lorsqu’ils se rencontrent ? La dépendance à l’alcool est-elle vraiment la cause de l’alcoolisme ? De plus en plus d’hommes et de femmes sont contraints de se brouiller artificiellement l’esprit pour aller vers l’autre, aimer l’autre. Ils y sont contraints parce que la peur de l’amour caractérise notre société, qui privilégie la maitrise de soi, la raison et le pouvoir sur l’autre. Bref, ces femmes et ces hommes boivent trop pour l’unique raison qu’ils auraient voulu aimer et qu’ils en ont eu peur ».

Ces questions et ses affirmations m’ont parus justifier notre réflexion. Quelles sont les relations entre la peur de l’autre et l’amour ? Comment ne pas opposer raison et sentiments ?

 J’ai maintenu proches ces deux questions car il me semble qu’il existe un lien fort entre l’amour (sous toutes ses formes, y compris du travail) et les « plus belles années ». Quels sont les ingrédients autres que l’amour nécessaires aux « plus belles années » ?