lundi 7 novembre 2011

Un thème d’actualité mais indémodable : le besoin de cohérence.

De quelque côté qu’on se tourne aujourd’hui, autant du côté de ceux qui ne maîtrisent pas leur problématique avec l’alcool que des autres citoyens, l’idéologie de crise accentue les incohérences mais aussi les cohérences confortées par le déni et l’individualisme.

Exemples de cohérence défavorable ?

→ Le choix des pouvoirs publics de privilégier une vision cartographique et toxicomaniaque du soin en alcoologie (illustrée par l’attitude du COTER addictions en Midi-Pyrénées). La cohérence opposable est de donner sans amertume ni colère notre point de vue pour ne pas occulter notre analyse et les réalités et de poursuivre notre travail.

→ Certaines attitudes de patients pourraient sembler incohérentes. Cela dépend du point de vue où l’on se place. Ainsi, une personnalité chez laquelle prédomine la transgression ne va pas tirer avantage d’un soin qui suppose un respect mutuel.

→ Une personne dominée par une position de vie de victime va se comporter pour avoir un destin de victime…

Plusieurs cohérences peuvent entrer en contradiction y compris chez une même personne concernée par l’ambivalence…

Le besoin de cohérence répond à quelques règles :

  • Savoir ce que l’on veut vraiment (La réponse demande parfois beaucoup de temps et de clarification)
  • Mettre ses actes et ses choix en accord avec ses intentions (ce qui demande un certain courage)
  • Accepter d’être dérangé par les réalités contrariantes, quitte à revoir ses objectifs de départ
  • Avoir le souci de préserver cependant sa cohérence interne, en dépit du décalage entre ce que l’on veut et ce que l’on peut, ce que l’on dit et ce que l’on fait, ce que l’on veut faire et ce qui nous en empêche.

Eprouvez-vous ce besoin de cohérence. Comment vous en approchez-vous ?