lundi 26 décembre 2011

Le mot adaptation fait partie de notre vocabulaire usuel.

La prise d’alcool peut être utilisée dans le but de s’adapter, pour lever l’inhibition, calmer l’anxiété, trouver un sommeil qui fuit, apaiser une douleur…

Les autres phénomènes d’adaptation sont nombreux.

Le déni est une manière efficace de s’adapter en refusant de voir la réalité. On a pu se rendre compte qu’à côté du déni individuel qui a tous les aspects de la pathologie, un groupe social peut fonctionner au déni, en toute inconscience, ou privilégier une forme d’atténuée de déni : la dénégation, ne considérant qu’une part de la réalité ou la déformant pour la rendre acceptable.  

Certains troubles de la personnalité sont des phénomènes d’adaptation : l’autiste, l’enfant hyperactif ont des phénomènes de défenses qui équivalent à des phénomènes d’adaptation.

La violence, la terreur, les crises d’hystérie sont une façon de s’adapter en faussant la relation, en empêchant la contradiction se d’exprimer.

Le faux-self est un phénomène d’adaptation. Le sujet se donne l’apparence qu’il croit bonne pour se faire aimer, accepter… Il se confond avec une fonction.

L’évitement est un phénomène de contournement d’une situation perturbante.

On peut considérer aussi bien que la méthode Coué, le discours du « juste milieu », les rationalisations trouvant une explication à tout sont aussi des phénomènes d’adaptation.

Comment concevoir des phénomènes d’adaptation qui ne fassent pas l’économie de l’esprit critique et de l’épreuve du réel ?