lundi 19 mars 2012

Cette superbe phrase a été prononcée par Rosa Luxemburg, la principale figure de la Ligue spartakiste. Comme elle m’a été communiquée par une psychologue du centre d’addictologie de Toulouse, j’ai pensé qu’elle pourrait servir de matériau à notre réflexion.

C’est une réflexion sur ce qui fait chaîne en nous et autour de nous et sur l’attitude à adopter par rapport aux dites chaînes.

Qu’est-ce qui fait chaîne en nous ?

Qu’est-ce qui fait chaîne autour de nous ?

Quelle attitude adopter ?

La première question sollicite fortement notre esprit critique. Elle s’inscrit dans le champ de la psychologie et de la psychopathologie. Qu’est-ce qui nous emprisonne, indûment ? Cela peut être la honte, la culpabilité, un sentiment de dévalorisation, un idéal de perfection, des sentiments négatifs tels que la rumination, le ressentiment, etc.

La seconde question fait intervenir les autres et notre contexte de vie. Pouvons et sommes-nous prêts à faire bouger ces chaînes ? 

La troisième question fait appel à notre façon de réagir face à la réalité, aux problèmes et aux priorités. Elle est donc en partie subjective, mais elle est aussi objective car susceptible d'évoluer voire de se résoudre par des actes posés.

La formule de Rosa Luxembourg qui fut, rappelons-le, assassinée par ses adversaires politiques, soulève la question de la sanction : une révolte d’esclaves est en règle matée, à moins de connaître un meilleur sort. La révolte peut déboucher aussi sur un sentiment d’impuissance.

Comment évaluons-nous les risques ? Savons-nous, nous prémunir contre les sanctions. Que faisons-nous du sentiment d’impuissance ?