Lundi 12 mars 2018

La problématique alcoolique appelle à des remises en question. Celles-ci concernent l’ensemble des acteurs concernés, en tant que personnes ou institutions. C’est dire que la partie n’est pas gagnée d’avance.

Les personnes devenues dépendantes de l’alcool sont les premières à être mises à contribution. Leur résistance est remarquable. Souvent, ce sont des événements extérieurs qui vont créer des circonstances de remises en question : crise affective, familiale, conjugale, professionnelle, problème de santé ou obligation à caractère légal. Il serait présomptueux d’espérer que des remises en question profondes prolongent logiquement la mise en évidence du problème. Quelquefois, une remise en question se fera jour, sans événement notable.
A partir de quoi s’est fait jour la remise en question de votre mode de consommation ?
Comment cette remise en question est-elle apparue, a-t-elle évolué et pour quel résultat à ce jour ?

Pour ce qui est des proches, nous pourrions distinguer les remises en question à la période de l’alcool et les changement d’attitude à partir du moment où l’intéressé à effectuer une démarche de soin.
Estimez-vous que vos proches se soient remis en question, quand et quelles manières ?

Si votre parcours vous a conduit à essayer plusieurs solutions en termes de soin, avez-vous l’impression que les soignants et les structures d’accueil se soient remis en question ?
Pensez-vous, sur la foi des articles de presse et des émissions TV, que la société se remette en question dans le domaine des addictions ?
Avez-vous des idées pour en favoriser la survenue ?