Lundi 23 07 2018

Depuis longtemps déjà, il est d’usage d’opposer la part masculine et la part féminine qui coexisteraient en chacun d’entre nous.

Nous avons bien compris qu’il existait des différences morphologiques et hormonales et que ces dernières intervenaient à la puberté. Le reste, c'est-à-dire la présentation masculine ou féminine ou nos options préférentielles sont une affaire d’interactions avec nos environnements : nos proches, la société dans laquelle nous vivons et l’idéologie qu’elle met en valeur.

Est-il donc légitime de distinguer entre part masculine et féminine, comme si nous évoquions des notions déterminées par nos différences innées et ou acquises ?

La lecture de nos journaux nous montre abondamment que les caractéristiques attribuées à l’un ou l’autre sexe n’ont rien de spécifique.  Ainsi une femme peut-elle être brutale et un homme très doux. Une femme peut être impatiente et un homme savoir laisser le temps opérer. Á l’évidence, le courage n’a pas de sexe et l’intelligence pas davantage. En dehors des différences physiques et physiologiques, existe-t-il réellement, du point de vue de la personnalité des différences significatives ? Des femmes peuvent être très agressives alors que leur taux de testostérone est négligeable en comparaison d’un homme que chacun s’accordera à trouver efféminé.

Il semble donc établi que la part masculine ou féminine des personnalités soit une affaire d’éducation et de culture.

Aujourd’hui, un courant est favorable à l’uniformité et l’interchangeabilité qui semblent être confondues avec l’égalité des droits et des devoirs.

N’est-il pas temps de « tordre le coup » aux caractères prétendument sexués des personnalités des hommes et des femmes ?

Quelles sont les valeurs que nous devons privilégier, les uns envers les autres, dans notre vie affective, professionnelle et sociale ?

Quelle éducation donner aux petits garçons et aux petites filles ?