lundi 9 avril 2012

C’est le refrain d’un des succès d’Edith Piaf et une thématique qui concerne nos stagiaires de la semaine, à un titre ou à un autre.

  • L’amour représente une sécurité que l’on donne et que l’on attend.
  • L’amour suggère une capacité de séduire et d’être séduit.
  • L’amour suggère la connaissance de soi et de l’autre, mais aussi le respect de soi et de l’autre.
  • L’amour suggère un lien, donc la durée, une construction.

Partant de ces quelques idées, on peut déjà distinguer entre whisky et Canada dry.

  • S'attacher à quelqu'un uniquement parce que l'on a besoin d'une présence : ce n'est pas de l'amour.
  • Aller vers quelqu'un pour lequel on n'éprouve aucune attirance véritable ou accepter d'être approché en donnant une fausse image de soi ou en sachant pertinemment que l'on n'est pas attirant, du fait des dommages physiques et psychiques de l'alcool, par exemple, est allé à des déboires assurés.
  • Si on ne se connaît pas, c'est difficile de créer une relation durable et si on ne se respecte pas, c'est carrément impossible.
  • Le lien suppose rencontre, découverte, temps, partage, complicité, solidarité, résistance aux tensions, aux déconvenues. Le « vite fait » est rarement porteur.

Pour autant l’absence d’un partenaire ou d’une famille n’est pas un obstacle absolu : sans aller jusqu’à aimer le genre humain, on peut aimer ce que l’on fait, son travail, si on en a un, aimer des activités choisies ou tout simplement la vie telle qu’elle se présente.

Contrairement à ce que dit la chanson, avez-vous l’impression de pouvoir exister sans aimer ?

En quoi l’amour est-il constitutif de votre identité ?