Lundi 04 Février 2019

 Dans Terre des hommes, rappelle Michelle F, Saint-Exupéry parle d'un voyage en train où, coincé entre deux parents somnolents, résignés, pas beaux, désagréables, accablés, il y avait un magnifique petit garçon.... Il élargit la réflexion au plan social et à l'écrasement des hommes par la société, parlant des parents « qui ne paraissent guère souffrir de leur sort ». Mais ce qui me tourmente, ajoute-t-il, ce ne sont ni ces creux, ni ces bosses, ni cette laideur, c'est dans chacun de ces hommes, Mozart assassiné...". Et il précise " Un enfant qui ne réalise pas son potentiel, c'est Mozart, qu'on assassine... Tout enfant qui ne devient pas ce qu'il peut être, c'est Mozart qu'on assassine".

Il est possible de voir l’AREA comme une cour de re-création, avec de très nombreux petits Mozart endommagés, un peu perdus, mal à l’aise dans leur peau d’adultes. Alors que c’est si simple, au fond…

Je me demande si l’enfant intérieur que j’abrite a cessé un instant de pleurer silencieusement. J’observe que, souvent, vous le faites vivre sur des petits riens.

La présentation du thème sera courte avec deux questions :

  1. Avez-vous conscience d’abriter un enfant intérieur qui pleure ?
  2. Que faites-vous, quelles ressources mobilisez-vous pour le faire vivre ?