lundi 16 avril 2012

J’avais noté sur mes tablettes deux thématiques : l’exploration des liens familiaux et l’autorité parentale. Je trouve qu’il s’agit d’intitulés trop précis et trop compliqués à la fois pour être abordés directement. Aussi, j’opte pour deux thématiques larges, en écho. Pour ce lundi, les consultations et les appels téléphoniques du vendredi m’ont donné l’envie de faire réfléchir aux lignes de conduite pour les distinguer des protocoles dans le cadre de la relation de soin.

Nous sommes à une époque de haute instabilité relationnelle où la notion de protocoles de soins codifiés, établis à l'avance et mis en œuvre comme à la parade, relève de l'illusion pure et simple. On serait tenté de dire ce que qui caractérise le soin alcoologique relève plus du n’importe quoi et du faux-semblant que de la rigueur et du sérieux nécessaire.

Que des esprits prétendument scientifiques puissent imaginer, sur la base d'études internationales, correspondant à des structures de santé différentes de celles de notre pays, des protocoles centrés sur les produits, indépendamment de la psychopathologie, des histoires et des contextes, évoquent plus une plaisanterie de mauvais goût qu'un souci de soigner réellement.

Dès lors, il ne reste de place, si l’on veut tant soit peu se rapprocher de la rigueur clinique, qu’à réfléchir aux lignes de conduite qui garantissent un soin de qualité.

C'est donc de ces lignes de conduite, celles que doivent se donner les soignants, les personnes en difficulté, les proches, les institutions, que nous discuterons.