Lundi 26 août 2019

La condition féminine a au moins deux volets : un registre propre aux caractéristiques sexuelles, un autre lié à sa place dans la société.
Il est à peine utile de relever que la femme a la capacité de porter et de faire naitre un enfant, situation impossible aux hommes. Les progrès de l’insémination rendent l’acte sexuel inutile. Des éprouvettes peuvent assurer une famille nombreuse y compris pour les couples de femmes homosexuelles, chacune pouvant engendrer à tour de rôle. Cette possibilité, n’en doutons pas, sera bientôt à la portée des couples homosexuels masculins. Cerise sur le gâteau, il sera banalement devenu possible de changer d’apparence et de sexe grâce à la chirurgie et à la chimie. Une parfaite interchangeabilité sera devenue la règle quand ce résultat sera obtenu. Bref nous serons libres et épanouis, avec la satisfaction supplémentaire de connaître une vieillesse interminable.
L’égalité sociale a énormément progressé quant aux études, aux professions et aux fonctions historiquement détenues par les hommes. Ces perspectives enthousiasmantes seront peut-être atténuées par la perspective d’un désastre écologique annoncé mais les générations à venir peuvent rester optimistes : avec les progrès de la conquête spatiale, elles pourront toujours survivre dans de lointaines galaxies.
Ces quelques lignes futuristes ne nous renseignent guère sur la condition féminine ou sa symétrique, la condition masculine. Elle ne nous renseigne pas davantage sur le plaisir de vivre ensemble, avec nos complémentarités et nos différences. Je compte sur chacun d’entre vous pour indiquer ce qu’il trouve de plaisant en soi et chez l’autre, ainsi que les plaisirs qu’il fait vivre dans les relations, indépendamment du caractère sexué des partenaires de l’échange.
Faites-vous des différences de condition entre l’homme et la femme qui boivent ?