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Crise politique, réponses démocratiques

Édito d’Octobre

La crise politique ne cesse de durer dans notre pays. Nous pouvons essayer de la comprendre, tout en imaginant des réponses démocratiques.

La Boétie nous a appris, depuis fort longtemps, que les tyrans ne devaient leur pouvoir qu’à la soumission collective. Si un peuple se satisfait de contempler le théâtre des ombres qui vont et viennent, si, de son côté, il poursuit ses activités professionnelles et occupationnelles, sans se soucier de réfléchir, de dialoguer et de l’intérêt général, au-delà de ses intérêts légitimes, il y a réellement du souci à se faire.

De notre point de vue d’alcoologues et d’aidants de terrain, quelle analyse faisons-nous de la situation ?

La crise politique que vous vivons n’est que le symptôme pathétique de nos renoncements. Nous nous sommes coulés depuis longtemps dans l’indifférenciation européiste et mondialiste. Beaucoup d’entre nous se sont satisfaits de devenir un marché américain, absorbant la sous-culture de cette grande puissance en crise. Nous avons laissé une élite apatride aller chercher ailleurs ses profits et ses privilèges au détriment de nos forces productives, dans l’industrie, l’agriculture et les technologies. Nous avons effacé nos frontières. Nous avons laissé croire aux peuples maltraités du sud qu’ils pouvaient profiter des avantages sociaux d’une vieille Nation de culture multiséculaire, sans autre contrepartie que leurs insatisfactions et leur idéologie politico-religieuse. Nous avons ainsi donné prise à une seconde annexion. Les addictions ont prospéré, affectant toutes les classes d’âge, véhiculant l’anesthésie sociale, sans que l’Education Nationale et la Santé prennent la mesure de ces dangers.

Notre conviction est que notre peuple et notre jeunesse méritent beaucoup mieux que la bouillie médiatico-culturelle qui leur est proposée. Un changement de relation entre les forces associatives soucieuses de l’intérêt général et les représentants de l’Etat devient urgent. Ceux qui ont à proposer doivent être entendus. La sortie du marasme demande que s’articulent enfin des initiatives de terrain et l’action politique au sommet.

Où en est la psycho-sociologie ?

Nous avons connu la psychosociologie à l’époque des fondateurs de la Nouvelle Revue de psychosociologie, Enriquez et Dejours, notamment.

Où en est, aujourd’hui, la psychosociologie française ?

Nous avons pris sur nous de faire l’acquisition des cinq derniers ouvrages publiés par l’éditeur toulousain érès au titre de La nouvelle revue de psychosociologie.

En voici les intitulés. Nous organiserons la réflexion en conséquence.

N°35. Le consentement

(Il pose des questions cliniques, éthiques et politiques, selon le sous-titre du numéro. Il nous concerne sous ses différents aspects)

N°36 : Pratiques langagières entre domination et émancipation

(Nous sommes également directement concernés, comme citoyens et acteurs au sein de la société. Les discours pèsent sur les addictions.)

N°37 : Penser et intervenir face au désastre écologique

(Nous sommes concernés doublement, comme individus concernés par les réalités et les prises de position autour de cette grande question, parce que l’addiction participe à un climat sociétal, familial et personnel)

N°38 : De la horde à l’Etat : le lien social en question.  Ce numéro résume la réflexion d’Eugène Enriquez. La horde, l’État et quoi d’autre ?

N°39. Recherche-action participative, enjeux relationnels.

Enjeux de santé, enjeux politiques, aussi. La recherche-action ne nous est pas étrangère !

                                                                   Bel été !

Quelle médecine voulez-vous?

Vous n’êtes pas seulement un utilisateur de prestations de santé.

Vous êtes aussi, potentiellement, un citoyen. Vous avez donc à vous poser quelques questions en matière de Santé publique.

Trouvez-vous normal qu’une consultation de trente à quarante cinq minutes (durée moyenne d’une consultation incluant écoute, dialogue, information et psychothérapie, mobilisant de nombreuses sources de connaissance) soit payée à la même hauteur qu’une consultation/prescription stéréotypée de quinze minutes ?

Trouvez-vous normal qu’une séance de groupe rompant avec votre isolement, ouvrant à l’élaboration mentale et à l’esprit critique, ne soit pas reconnue comme un acte de psychothérapie ?

Trouvez-vous normal de vous acquitter d’une consultation longue et exigeante en proposant la carte vitale ou un substitut-papier en tiers-payant, pendant que le narcotrafic prospère sur des bases criminelles ?

Savez-vous que la Santé publique est désormais confiée à des gestionnaires liés à des groupes financiers - y compris notre Sécurité sociale ?

Prenez soin de vos praticiens et, à l’occasion, demandez des comptes à vos élus. La démocratie ne s’use que si on ne l’on en sert pas.

Docteur Henri Gomez

 

 

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