AREA 31 AREA 31 AREA 31
  • Accueil
    • Actualités
  • Association
    • Qu’est-ce que l’AREA ?
    • De l'AREA au C3A
    • Henri Gomez
    • Pourquoi adhérer ?
    • Etudiants
  • Méthode de soin
    • L'offre de soin et le sevrage
    • L'aide aux familles
    • Les psychothérapies individuelles
    • L’hospitalisation brève
  • Réunions et ateliers
    • Thèmes du Lundi
    • Les groupes de parole
    • L'atelier cinéma
    • L'atelier de relations interpersonnelles
    • Recherche en alcoologie
    • Conférences
  • Librairie et cinéma
    • La librairie
    • Les fiches cinéma
    • Les fiches livres
  • Videos
  • Contact
    • Formulaire de contact
    • Plan d'accès AREA et C3A
  • Partenaires

Dix septembre

 

En tant que Collectif, nous ne fréquentons pas les réseaux sociaux. La problématique alcoolique et addictive rend compte de la diversité de la population. Une source d’unité profonde entre nous est la conscience que l’offre d’aide est inadaptée. Les Pouvoirs se moquent de cette réalité par ignorance coupable, par routine et, sans doute, cynisme. La façon de prendre en compte les addictions dans un pays dont le niveau de protection sociale et de soin reste enviable donne raison à Bernard Manville, l’auteur de la Fable des abeilles. Les failles humaines révélées par les addictions sont des sources indispensables pour le Pouvoir néolibéral d’un point de vue économique, mais aussi par les effets d’anesthésie et de disqualification sociale induits.

Nous nous abstiendrons de travailler à titre individuel, le 10 septembre.

Nous ne nous faisons aucune illusion sur les capacités des Pouvoirs à se remettre en question. Ils disposent de moyens médiatiques et coercitifs dont ils ont usé et abusé en des temps pas si lointains. Nous souhaiterions que ce premier jour chômé se déroule pacifiquement, sans manifestation ni éclat, en reprenant à notre compte l’arrêt du pays, comme les Pouvoirs surent l’imposer au temps du confinement. L’intérêt général est une question politique qui exige dialogue, réflexion et actes en concordance. La façon dont la situation politique évoluera sera lourde de conséquences pour l’avenir. Les essais de récupération ne manqueront pas. Tout sera fait pour réduire cette initiative à un nouveau sujet de conversation entre personnes confortablement assises, ou convenablement démobilisées. Mais peu importe. Nous verrons bien.

 

Afffiche 10 septembre

 

Où en est la psycho-sociologie ?

Nous avons connu la psychosociologie à l’époque des fondateurs de la Nouvelle Revue de psychosociologie, Enriquez et Dejours, notamment.

Où en est, aujourd’hui, la psychosociologie française ?

Nous avons pris sur nous de faire l’acquisition des cinq derniers ouvrages publiés par l’éditeur toulousain érès au titre de La nouvelle revue de psychosociologie.

En voici les intitulés. Nous organiserons la réflexion en conséquence.

N°35. Le consentement

(Il pose des questions cliniques, éthiques et politiques, selon le sous-titre du numéro. Il nous concerne sous ses différents aspects)

N°36 : Pratiques langagières entre domination et émancipation

(Nous sommes également directement concernés, comme citoyens et acteurs au sein de la société. Les discours pèsent sur les addictions.)

N°37 : Penser et intervenir face au désastre écologique

(Nous sommes concernés doublement, comme individus concernés par les réalités et les prises de position autour de cette grande question, parce que l’addiction participe à un climat sociétal, familial et personnel)

N°38 : De la horde à l’Etat : le lien social en question.  Ce numéro résume la réflexion d’Eugène Enriquez. La horde, l’État et quoi d’autre ?

N°39. Recherche-action participative, enjeux relationnels.

Enjeux de santé, enjeux politiques, aussi. La recherche-action ne nous est pas étrangère !

                                                                   Bel été !

Quelle médecine voulez-vous?

Vous n’êtes pas seulement un utilisateur de prestations de santé.

Vous êtes aussi, potentiellement, un citoyen. Vous avez donc à vous poser quelques questions en matière de Santé publique.

Trouvez-vous normal qu’une consultation de trente à quarante cinq minutes (durée moyenne d’une consultation incluant écoute, dialogue, information et psychothérapie, mobilisant de nombreuses sources de connaissance) soit payée à la même hauteur qu’une consultation/prescription stéréotypée de quinze minutes ?

Trouvez-vous normal qu’une séance de groupe rompant avec votre isolement, ouvrant à l’élaboration mentale et à l’esprit critique, ne soit pas reconnue comme un acte de psychothérapie ?

Trouvez-vous normal de vous acquitter d’une consultation longue et exigeante en proposant la carte vitale ou un substitut-papier en tiers-payant, pendant que le narcotrafic prospère sur des bases criminelles ?

Savez-vous que la Santé publique est désormais confiée à des gestionnaires liés à des groupes financiers - y compris notre Sécurité sociale ?

Prenez soin de vos praticiens et, à l’occasion, demandez des comptes à vos élus. La démocratie ne s’use que si on ne l’on en sert pas.

Docteur Henri Gomez

 

 

Plus d'articles...

  1. Face à l'addiction alcoolique
  2. Demandez le programme !
  3. Présentation dialoguée de Ce que nous apprennent les addictions
  4. Bonne année 2024!
  5. Le livre : Ce que nous apprennent les addictions
Page 1 sur 5
  • Début
  • Précédent
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • Suivant
  • Fin

Copyright © 2025 area31.fr - Tous droits réservés - Mentions légales
AREA 31 - Association de Recherche et d'Entraide en Alcoologie, en addictologie et en psychopathologie