Dr Jean Stevens

J’accuse

Le président Macron

De Haute Trahison

Une analyse du délitement

de nos démocraties

au travers du prisme

de la crise sanitaire

12€, 138 pages

Autoédition L’hétérodoxe

 jean stevens jaccuse

 

Cet ouvrage m’a été donné par une personne souffrant d’une addiction à l’alcool. Mon opinion critique vis-à-vis de la période covid est connue et largement partagée par notre association. Celle-ci a pu vérifier, par l’expérience de chacun et par notre pratique collective les incohérences de la politique de soumission, de manipulation et de coercition du Pouvoir.

Ce travail rédactionnel – laborieux et très documenté – a été produit à compte d’auteur, vraisemblablement à prix coûtant. Il est digne d’intérêt par la diversité des preuves qu’il réunit. À moins d’un relais par les réseaux sociaux, à l’évidence étrangers à la culture relationnelle de ce médecin retraité, nous avons du mal à imaginer qu’il puisse avoir un écho susceptible de modifier les opinions établies. La censure la plus efficace est l'invisibilité et le silence imposé : nous en savons quelque chose !

Nous recommandons, même aujourd’hui, la lecture de cet ouvrage qui précise les méandres décisionnels et médiatiques qui ont validé la croyance selon laquelle l’épidémie virale du covid 19 justifiait la mise en place d’un état policier, fondé sur l’usage liberticide du principe de précaution.

À qui profite le crime ?

Ces dernières années ont donné lieu à la production de discours et de pratiques normatives et contraignantes, formelles et parfois ridicules, grâce à la généralisation de la numérisation de toute la vie relationnelle.

À un autre niveau, le rôle de certains personnages s’est peu à peu dégagé d’une très petite minorité d’individus qui se sont apparemment donné comme objectif de soumettre la planète aux intérêts du néolibéralisme, dans un contexte d’affrontement pour la possession des matières premières et des sources d’énergie.

L’auteur évoque la mainmise de Bill Gates sur l’Organisation Mondiale de la Santé, via un organisme philanthropique. L’OMS est une des rares institutions mondiales dont les décisions sont légalement contraignantes pour les 194 pays qui en sont membres. (p.93). Il distribue une manne financière à de nombreuses ONG, des universités et des médias. L’OMS a pu se faire le relais de la religion vaccinale, avant même que le covid devienne une question planétaire. Jacques Attali, dès 1976, évoquait l’éventualité d’un « totalitarisme sanitaire » par le biais de la vaccination (p.96). La Science-fiction d’origine nord-américaine a eu un effet de banalisation sinon de prescription. Souvenons-nous de Kingman. Colin Firth – en nouveau James Bond – affrontait un psychopathe mégalomane faisant incorporer des puces électroniques sous la peau de ceux dont il voulait prendre le contrôle cérébral pour qu’ils s’entretuent. Klaus Schwab, patron des forums de Davos depuis de nombreuses années, groupement annuel d’une élite « globaliste », n’a, lui, rien d’imaginaire. C’est un ami de Bill Gates et un propagandiste ardent du « tout numérique ». Sa formule « Nous n’avons pas le choix » signifie en clair « Vous n’aurez pas le choix ». Le père de Klaus était haut placé dans la hiérarchie nazie.

Nos médias sont devenus les supports d’une « guerre cognitive ». La désinformation prend habituellement la forme d’une information sélective et obsessionnelle. Les dénonciations croisées occupent le devant de la scène. Le narratif officiel serait comique si on négligeait ses conséquences. Ceux que les élites appellent avec mépris « le peuple » doivent s’habituer à subir les effets du nouvel ordre mondial en gestation.

Le covid a donné lieu à une accélération et à une généralisation d’autant plus impressionnantes de la distanciation, qu’elle a été adoptée par tous les organismes publics et privés. Elle est devenue la règle relationnelle.

Les entités à l’origine de l’information mondialisée se sont entendues avec la « Trusted News Initiative (TNI) pour faire la chasse aux fausses informations. Cette initiative louable sur le principe a, pour effet, d’écarter tout ce qui dérange ou contredit la doxa, tout en laissant proliférer aux USA plus de 40000 sites pédopornographiques !

L’autorité politique a trompé la population sur la gravité réelle de l’épidémie. Le Pr Ioannidis (Université de Stanford) a établi, avec d’autres références toutes aussi recevables, que la morbidité et la mortalité avaient été comparables à une grippe saisonnière banale (p.29)

Fait a priori incroyable, des faux malades ont assuré des prestations filmées (pour la bonne cause, ont-ils expliqué a posteriori) en faveur de la vaccination !

Surtout l’Autorité nous a trompés sur l’efficacité des « vaccins ». Il a été prouvé que la multiplication des injections rendait plus vulnérable aux variants. Certaines personnes « consciencieuses », plusieurs fois vaccinées, ont eu plusieurs fois le covid. D’autres ont eu le covid après le vaccin. D’autres « refusants » ne l’ont pas eu ou ont eu une forme bénigne. Le cas des jeunes enfants vaccinés, exempts de risque, fait partie des scandales, de même que les mesures de distanciation dont ils firent l’objet.

Diverses pathologies telles que les myocardites chez des sujets sains ont été relevées après les vaccinations. Des algies musculaires transitoires à distance des injections font partie des séquelles bénignes.

À un journaliste qui demandait à Olivier Véran combien de décès étaient imputables à la vaccination, ce ministre de la Santé répondit froidement « zéro », alors qu’à partir des quatre centres régionaux de pharmacovigilance officiels la bonne réponse était 1200, dont 900 pour le Pfizer.

Je résume à présent ma propre opinion

Elle est du même ordre que celle du confrère.

Ma définition du complotisme. Ce terme polémique prend pour appui les constructions mentales de personnes qui passent beaucoup de temps sur Internet, à la recherche d’informations invérifiables. Cela étant, nous avons des yeux pour voir, des oreilles pour entendre et un cerveau pour réfléchir.

Comme le collègue, j’ai été atterré par la stupidité prétentieuse de la déclaration de « guerre » contre un virus.

Je pense qu’un président de la République a pour mission de préserver le sang-froid de ses concitoyens face à un danger et non de les paniquer.

Ce dernier a manifesté et fait partager de regrettables lacunes en termes de santé publique. Pourquoi faire obstacle à l’immunité naturelle pour la grande majorité des gens ? Pourquoi les enfermer, y compris dans les logements exigus, alors même que les retrouvailles de couple et de famille avaient forcément lieu ?

Comment ne pas avoir anticipé l’effet délétère du confinement sur les équilibres mentaux et affectifs ?

Au nom de quoi avoir écarté les médecins de famille des soins, comme si, du jour au lendemain, ils n’étaient pas capables d’apporter les réponses appropriées à la situation clinique de leurs patients ? La stratégie thérapeutique, en cas d’infection était des plus simples : rien ou du paracétamol, à un degré de plus un antibiotique de large spectre et une corticothérapie afin de prévenir, par l’effet anti-inflammatoire, les thrombophlébites pulmonaires, cause des hospitalisations.

A quoi rimaient les intimidations et les infantilisations grotesques de l’auto-permission pour faire ses courses et les déplacements utiles ? Au nom de quoi avoir pénalisé les personnes soucieuses d’exercice physique et de bon air en campagne ?

Comment a-t-on pu virer des soignants qui refusaient la « vaccination », alors qu’ils pouvaient rester contaminants, malgré l’injection ?

S’est-on soucié de la pandémie dans les agglomérations surpeuplées de certaines régions du monde ? A-t-on constaté que ces pays déploraient des milliers ou des millions de morts, à une époque où toute image bouleversante peut faire le tour de la planète ?

Comment ne pas comprendre que nous avons été soumis à la « stratégie du choc » décrite magistralement par Naomi Klein : Peur + incohérence pour paralyser les fonctions de discernement ?

Avec le recul de quelques années, nous pouvons apprécier les effets sociétaux de cette « guerre » inégalement suivie dans le Monde. La numérisation des existences a progressé de façon spectaculaire, alors que la distanciation permet les attitudes les plus problématiques.

Chacun semble devoir s’accommoder de vivre dans une forteresse et communiquer via un écran, alors même, parfois, qu’il n’a qu’à « traverser la rue » ou quitter son siège pour dialoguer avec son voisin.

La dictature sanitaire a pu se muer en dictature numérique avec mise en place de contraintes encore inimaginables il y a quelques années.

Il appartient à chacun de réfléchir à la logique politique sous-jacente à cette révolution de la relation humaine. La dictature numérique exprime un antihumanisme radical, la volonté d’une minorité de soumettre et d’abrutir le plus grand nombre. À la différence des addictions qui demandent des facteurs de vulnérabilité et de conditionnement pour s’installer, la dépendance numérique nous est imposée, sans recours, sans la moindre prise en compte de la comparaison des bénéfices et des risques, au premier rang desquels les guerres à venir et les désordres mentaux, inévitables quand l’autre devient une abstraction, un ensemble de codes et de chiffres. Le numérique, nouvelle mise-à-sac de la Planète, devient ainsi un moyen de conduire la guerre contre les vivants, de tous contre tous.

Il serait légitime de se demander pour quelles raisons les relations anciennes, en face à face, ont été aussi massivement remplacées par des relations virtuelles. Le covid a été l’occasion d’un basculement dans cet ordre nouveau où il faut se contenter d’une image parlante pour communiquer. Une des raisons est, à l’évidence, la globalisation de l’économie. Désormais, un patron peut signifier ses volontés à ses subordonnés à des milliers de kilomètres de distance. La mondialisation éparpille les familles, les couples et les amis. Ils ont la consolation d’échanger des sourires, des photographies et des banalités par les dispositifs virtuels adéquats. Les mégapoles de béton et d’acier incitent au télétravail, sans pour autant que le numérique en désencombre les accès. Jamais, au cours de l’histoire humaine, un objet – le smartphone (ou l’I-phone) – n’aura concentré autant de fonctions indispensables et de fonctions inutiles.

Autre question : quelles sont les catégories sociales qui ont le plus souffert de l’épisode du covid ? Les vieux et les pauvres qui devaient vivre le confinement dans quelques mètres carrés.

Il se trouve que les vieux, dont je fais partie avec le Dr Stevens, sont des porteurs de culture, des individus au sens critique convenablement développé.

Quant aux personnes socialement dominées, elles ont encore souvent, en dépit des opérations de décervelage dont elles sont les objets, des aptitudes au lien social et au bon sens dont la Hupper middle class transfrontière est désormais dépourvue.

Il serait aisé d’imaginer un usage du numérique qui respecte les libertés individuelles et collectives. Nous nous sommes un peu éloignés de la gestion d'une épidémie virale, qui a fini par disparaître comme les précédentes, en attendant la suivante, mais la pandémie numérique ne justifie-t-elle pas de partir en guerre contre elle ?