6 décembre 2021

 

Le hasard fait que j’assisterai, au moment de la réunion, à la discussion autour du livre de Pierre Bayard sur le destin d’Œdipe et des personnages des trois pièces de Sophocle : Œdipe Roi, Œdipe à Colone, Antigone. Georges a bien voulu assurer la séance AREA.

La thématique est certainement à considérer dans des cadres différents. Vous avez toute latitude pour aborder le sujet comme vous l’entendez.

Salieri avant de se confronter à Mozart (Amadeus) peut avouer, en souriant les mains sur la poitrine : « Je m’aimais bien » avant de découvrir la géniale « créature ».

Sur les sites, et dans Men, women and children, chacun fait son marché.

Dans Deux sœurs vivaient en paix, Cary Grant a été dans l’obligation de devenir le chevalier-servant d’une jeune fille dont il pourrait être le père. En réalité, c’est la grande sœur, la juge, qui l’intéresse. Quand le substitut du procureur, prétendant de la juge, comprend ce qui est en train de se jouer, il tente de mettre fin à une dangereuse promiscuité. Il s’entend répondre par Cary pour justifier son prétendu attachement à la gamine : ‘L’amour, mon cher, l’amour !», en français de surcroît.

L’amour est mis à toutes les sauces. Il a pu servir de couverture à toutes sortes de forfaits. L’amour d’un Dieu peut servir à massacrer les infidèles ; l’amour de la Liberté économique à envoyer des bombes sur des peuples, l’amour du prochain à oublier ses devoirs envers ceux qui dépendent directement de nous. Il est des formes d’amour qui ressemblent furieusement à la haine de soi.

L’amour évolue dans le temps, tout comme les passions peuvent changer d’objet.

On peut aimer l’argent, sa propre image, son corps, sa réussite, les bons vins, les bons plats, la nature, sauvage ou travaillée par l’homme, la musique, la création manuelle, se passionner pour…

 

Bref, comment déclinez-vous l’amour dans votre vie ?