29-01-2024

 

Les anticipations constituent un vaste sujet. Nous disposons, par exemple, des prévisions météo, plus ou moins approximatives. Les anticipations s’imposent aussi pour des dates ou des périodes immuables comme le Nouvel an ou, à présent, le Dry January. Les anticipations peuvent avoir une valeur de prescription : Qui a bu boira. L’anticipation est parfois synonyme d’une interception qui change le cours de la situation : une opportunité a été saisie.

L’anticipation suppose une forme d’expérience, une connaissance de la personne, du groupe, du problème considéré. Si l’on s’en tient aux résultats, on pourrait distinguer entre bonnes et mauvaises anticipations. La bonne anticipation, a priori, est celle qui correspond à une réalité identifiée. Elle se révèle utile. Elle ouvre à des possibilités. Les anticipations dites « mauvaises » sont celles qui se rattachent à une position de vie négative : il n’y a rien à faire, à espérer, à entreprendre. La capacité à appréhender le futur implique la santé mentale, le caractère.

Les anticipations peuvent concerner le court, le moyen ou le long terme. Elles se rapportent ou non à des objectifs : en quoi ce que j’imagine comme possible peut-il servir ou desservir les objectifs qui m’importent ? Il se distingue des anticipations qui ne servent à rien, sinon à entretenir l’inquiétude ou la dépression. Une autre distinction concerne l’origine extérieure de l’anticipation. Ce type de prévision invite au décodage.

Les anticipations peuvent correspondre à des intentions bien différentes. Associées au souci de liberté et de bien-être, elles permettent d’éviter les situations à risque et les personnes toxiques. L’anticipation peut être vectrice de changements bienvenus quand elle fait juste place à la connaissance, à la réflexion, à l’imagination, à la créativité.

Pour votre cheminement de mise à l’écart de l’addiction à l’alcool quelles ont été les anticipations les plus utiles ?

D’une manière générale, faites-vous un bon usage des anticipations ?