30-04-2025
C’est cette thématique qui a été retenue pour l’HBA. Elle fait mention des regards bienveillants de ceux qui savent – les aidants et, en principe des soignants qui ont pris la peine de découvrir la complexité et les aléas de la problématique alcoolique, qui se réjouissent de la chance des interactions que permet la problématique alcoolique et, significativement, le groupe intégratif.
Il va de soi que « le regard » inclut la voix, la posture, le toucher et le propos, car le regard est un raccourci de la relation.
Nous serons amenés à évoquer les regards qui tuent, bien avant le premier verre d’alcool, pendant la période variable des consommations et, par la suite, quand l’addiction est suspendue puis écartée.
Bien évidemment dans les regards qui tuent, il faut inclure les siens, ceux de la honte, de la culpabilité, des regrets, des justifications et des promesses, des regards attachés à sa propre image.
Nous rencontrons des regards inintelligents, distraits, absents, désaffectés. Ils font aussi partie des regards qui tuent.
Le cinéma offre des regards qui ne nous voient pas. Ils peuvent donner l’occasion d’incorporer de bons regards, ce qui nous relie également à la littérature et à notre mémoire.
Quand le regard manque, il reste la voix.
Brefs, chacun puisera dans sa réserve de souvenirs et de relations pour évoquer les regards qui aident et les regards qui tuent.