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01-09-2025

Comme chacun peut le relever, nos thèmes s’inscrivent dans une continuité et s’efforcent de rendre compte d’une actualité (personnes en démarche d’accompagnement, contexte de notre association, contexte général). « Ce que nous apprennent les addictions » fait mention de la nécessaire articulation entre un mouvement d’en bas (issu des besoins de la société) et d’un mouvement d’en haut (relatif aux décisions et initiatives des pouvoirs, politiques et autres, car il existe bien des pouvoirs qui s’ajoutent ou instrumentalisent le pouvoir politique, lequel dispose de sa propre opacité). Cette notion, à peine évoquée, n’a rien de rhétorique. Nous vivons tous les jours les effets délétères d’une rupture entre le mouvement d’en haut et le mouvement d’en bas. Et, sans catastrophisme excessif, nous sommes en droit d’être alarmés. La difficulté, dans l’optique de « l’intérêt général » ou, du moins, de l’intérêt du plus grand nombre, ou encore du Collectif, est triple puisqu’elle met en jeu tout à la fois le mouvement d’en haut, le mouvement d’en bas et, point le plus décisif, leur articulation réciproque.

Notre groupe, les consultations et les liens de messagerie, permettent de réfléchir et de dialoguer, de ne pas nous murer dans nos solitudes, d’atténuer nos isolements.

Une modeste séance ne peut cependant appréhender utilement l’ensemble de la question soulevée. Le point qui mérite réflexion pourrait se situer dans l’articulation, c’est-à-dire dans nos capacités de dialogues et d’actions pour faire vivre précisément cette indispensable articulation.

Ce qui est en jeu est l’usage que l’on fait de la connaissance des réalités et des contraintes qui pèsent sur elles, dans la mesure où ces contraintes, justifiées ou non, nécessaires ou non, font partie de la réalité.

 

Comment contribuez-vous, à votre place, à faire vivre le « mouvement d’en bas » pour votre propre vie ?