29-09-2025
Quelles significations donner au « festif » et à « la fête » ?
Les grecs avaient leurs fêtes dionysiaques, religieuses, puisque Dionysos était un demi-Dieu, issu d’une relation entre Zeus et une princesse mortelle, Sémélé. Ces fêtes survenaient une fois par an. Elles célébraient la vigne, la fertilité, le théâtre et la perte de contrôle dans l’ivresse.
Les romains ont repris cette tradition en pratiquant leurs bacchanales de façon rapprochée, les transformant en orgies débridées, au point que le sénat de Rome finit par les interdire. La « Grande bouffe », de Marco Ferreri, s’inscrit dans cette tradition.
À présent, il se pratique des rave-parties, de grands rassemblements en campagne, où l’alcool fait bon ménage avec les substances psychoactives. Le mot « festif » a pris une signification personnalisée : quelqu’un dit avoir « l’alcool festif » par opposition aux consommations solitaires. Quelquefois, des jeunes ont pu décider de rester groupés pour pouvoir revendiquer leurs statuts de buveurs festifs. La commande d’un pastis-au-mètre s’inscrit dans cette tradition.
L’un d’entre nous a repéré les meilleurs restaurants à partir des indications fournies par le biais d’une application numérique : « Raisin, le vin naturel ». Nous avons eu ainsi l’occasion d’effectuer un délicieux repas, à l’eau pétillante, en centre-ville. Ce fut un moment festif car nous avions de quoi nourrir la conversation, dans un cadre simple et agréable.
Que cache l’aspiration festive ? …le désir de faire la fête ?
Pouvons-nous aller plus loin, déconstruire ces notions afin de dégager des moments de fête, sans faire intervenir l’alcool ?
Existe-t-il des personnalités plus festives que d’autres ? Quelles sont les principaux profils « non festifs » ?
Quelles sont les situations où une personne peut éprouver des sensations de plaisir et/ou d’insouciance, sans avoir la gueule de bois le lendemain ?