lundi 16 janvier 2012

L’enfance est considérée comme déterminante dans la problématique alcoolique.

J’ai l’idée pour Bacchus d’un livre centré sur l’enfance qui réunirait trois volets différents :

  • l’impact du transgénérationnel, des ascendants et des secrets de famille,
  • l’impact de l’histoire parentale et de l’environnement générationnel,
  • la dynamique de développement propre à l’enfant avec ses propres impacts au sein de sa famille.

L’intérêt d’un tel livre serait de constituer une vision synthétique suffisamment précise, destinée à guider les soignants et les personnes concernées, tout en dégageant des pistes pour la prévention. Cette approche synthétique pluridisciplinaire aurait l’avantage d’échapper à des conceptions univoques de l’alcoolisme, réductrices à mes yeux.

Ma position a été à  ce jour conforme à l’expression même de problématique. Le mot suggère l’impact de causalités probables, incertaines ou inconnues, d’ordre différent, aléatoires si on retient les faits objectifs, dissociées dans le temps, où le réel se mélange avec le subjectif pour constituer ce qu’il est convenu d’appeler le trauma. J’ai été sensible à l’ambiance, comme élément de cadre plus ou moins contenant et structurant (ou nocif et destructeur). J’ai insisté sur l’influence des ambiances traumatiques molles, parallèlement aux épisodes dramatiques.

Notre journée de congrès de décembre donnera la parole à François Gonnet sur la question de la prévention de l’alcoolisme chez les enfants.

Vous aurez trois angles d’attaque pour vos interventions.