Lundi  28 Décembre 2020

Il n’est pas aisé de distinguer entre statu quo et changement. Deux slogans politiques avaient été opposés : la continuité dans le changement, le changement dans la continuité. Le vivant est source de changements continus.

Un buveur « inconsidéré » finit par récolter le fruit de sa persévérance. J’ai encore vu un très brave homme ce matin, qui n’a pas jugé utile de remettre en cause sa consommation excessive de vin blanc. Des nodules très suspects sont apparus dans le foie. Il devient, désormais, un malade à part entière, relevant de ce que l’Hôpital offre de plus sophistiqué d’un point de vue technologique et chimique.

Le statu quo perdure grâce au changement. Les Dominants se sont toujours arrangés pour soumettre les Dominés. La continuité est représentée par cet état de fait. La forme de la domination a fluctué selon les périodes, caractérisables principalement par les découvertes scientifiques et les innovations technologiques. Ce qui importe est d’être en mesure d’apprécier les conséquences des changements à court, moyen et long terme. Le débat politique se situe à ce niveau.

Aujourd’hui nous constatons que le court terme néglige les impératifs de liberté, de vie relationnelle et aussi de santé mentale, au nom d’un principe de précaution dont les applications manquent de crédibilité sinon d’effets toxiques. Il est significatif et en même temps désastreux, dans ce contexte, de voir la classe politique privilégier les effets d’annonce et les postures au détriment de la Politique.

Notre capacité d’action doit autant que possible se dégager des contraintes qui l’entravent et la dénaturent. Pour ce faire, certains principes se dégagent. Le premier, sans doute, est de se débarrasser des addictions et des obsessions les plus préjudiciables. Il appartient de se donner du pouvoir sur notre quotidien, en veillant que chaque jour apporte son lot de satisfactions et de résolutions des problèmes. Nous avons à regarder plus loin que notre horizon personnel, ne serait-ce que parce que les facteurs associés pèsent sur notre destin mais également parce que nous sommes des « animaux politiques » avec un rôle à jouer au service du Collectif.

Quelle est votre opinion sur le statu quo et les changements concernant votre vie personnelle, familiale et sociale ?