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Le sentiment d’impuissance

14 juin 2021

 

Le sentiment d’impuissance suscite le découragement, la lassitude, la dépression. Il n’est pas étonnant qu’il suscite un phénomène de déni pour éviter d’en souffrir. L’alcool est réputé comme produit capable de procurer un sentiment de toute puissance. Cette qualité, qu’il partage avec d’autres substances psychoactives, se marie bien avec notre goût de la démesure. Hélas, plus grande est l’illusion plus pénible est le retour à la réalité, la gueule de bois en plus.

Quelle place accorder au sentiment d’impuissance en dehors du cadre addictif ? Il n’est pas très difficile de mesurer la petitesse de nos pouvoirs face aux autres, à la société, à la marche du monde ou encore face aux événements naturels. Une façon d’échapper à la douleur du sentiment d’impuissance est de faire preuve d’humilité. Cependant, avant d’admettre notre impuissance, il est bien venu d’essayer d’être tenace, de faire appel à des compétences dont nous sommes dépourvus. A force d’échouer, disaient les Shadocks, on réussit, donc nous pouvons continuer à échouer.

Pour contourner le sentiment d’impuissance, il convient de ne pas se décourager, d’essayer d’autres approches, de prendre le temps et les moyens de mieux connaitre la réalité sur laquelle nous voulons avoir prise. Il est sage de ne pas concentrer ses efforts sur un seul objectif, en cas de blocage. Lorsque on ne trouve pas de solution à un problème, nous pouvons nous orienter vers d’autres problèmes pour lesquels nous trouverons peut-être des solutions, qui contribueront à atténuer notre sentiment d’impuissance. Il arrive souvent qu’en dépit de notre incapacité à atteindre l’objectif principal, nous ayons le plaisir de satisfaire à des objectifs parallèles ou dérivés. Il n’est pas possible de tout réussir et presque aussi difficile de tout rater. La quête d’un objectif manqué véhicule sa part d’illusions et, après tout, l’illusion fait partie du sel de la vie ?

Le sentiment d’impuissance – face négative de l’acceptation - ne peut être l’alibi de la passivité ou du n’importe quoi. Si petits que nous soyons, nous avons un pouvoir d’influence sur notre environnement. Nous avons la possibilité de nous occuper intelligemment de nous, de prendre soin de nous et de notre environnement immédiat. Nous pouvons nous exprimer (hors réseaux sociaux !). Ce n’est pas rien.

 

Êtes-vous gêné(e) par le sentiment d’impuissance ? Comment l’atténuez-vous ?

 

Notre capacité à nous aveugler

7 juin 2021

 

La capacité à nous aveugler illustre la logique d’écriture de Anesthésie Générale. En effet, c’est parce que la population a une remarquable capacité à s’aveugler sur toute une série de problèmes-clé que les addictions ont pris une telle place dans la société. Un premier hors-sujet va nous aider à expliciter le thème. Il s’agit de l’article d’Evelyne Pieiller paru dans le monde diplomatique de mai 2021 : « Résilience partout, résistance nulle part ». Son texte concerne la fabrique du consentement (voir chapitre 3). Le concept de résilience est examiné. Cette notion mise à la mode par Boris Cyrulnik (le psychiatre préféré des Français) a été récupéré par l’élite mondiale. Le concept est mis à toute les sauce du management. Il convient d’être résilient pour s’adapter.

Nous avons proposé l’article tout entier à la lecture, en le déposant sur le site de l’association (area31.fr). Nous en retirons deux notions présentée par ailleurs au chapitre 18 de Anesthésie générale, plus particulièrement au paragraphe des dissonances cognitives. L’auteure fait référence au « biais de confirmation » : nous sélectionnons ce qui va dans le sens de nos croyances. Un autre biais a une grande importance pratique, le « biais de cadrage » : nous fixons notre attention sur un aspect du problème pour mieux négliger tous les autres. Par ces deux biais cognitifs, nous pouvons nous aveugler très confortablement.

Les spécialistes de la reconfiguration de notre vie mentale adoptent la position d’Ismaël Emelien : « On fait juste en sorte que la personne regarde dans la bonne direction ». Dans le même esprit, les urinoirs d’Amsterdam comportent une mouche dessinée pour fixer le centre de la cible, ce qui parait-il, a fortement diminué les frais de nettoyage. Nous n’avons pas attendu l’essor des sciences cognitives pour ne pas voir la réalité quand elle nous dérange. L’histoire humaine montre à quel point nous sommes manipulables et influençables. Il suffit de se rappeler de notre capacité à nous nuire ou à suivre des injonctions absurdes ou meurtrières.

Dans ce contexte, la levée d’une addiction peut amorcer une révolution vers une lucidité mieux maitrisée et, somme toute, plus heureuse que celle consécutive à nos aveuglements.

Quels aveuglements ont joué un rôle néfaste dans votre vie ?

Quel usage faites-vous de votre lucidité ?

Souvenirs d’enfance

Lundi 31 mai 2021

 

Une fois n’est pas coutume, nous évoquerons, chacun d’entre nous, un souvenir d’enfance heureux et malheureux, qui a influencé notre parcours de vie. Les plus amnésiques d’entre nous peuvent certainement se prévaloir, sous réserve d’y réfléchir, d’une multitude de souvenirs. Il faudra donc choisir.

Nous avons souvent remarqué, en écoutant les histoires, l’absence relative de souvenirs de la petite enfance. En remontant à la surface, certains ont révélé leur force traumatique. Se souvenir de ses traumatismes est une nécessité pour tenter de comprendre les soubassements des difficultés psychiques, prolongées par la survenue d’addictions. Le défaut de mentalisation aboutit, en effet, à ce que la souffrance ou le mal-être s’inscrivent dans un fonctionnement psychique, une représentation du monde, une addiction.

Pour autant, ce qui nous vient du passé peut être une source d’épanouissement, de confiance en soi et de résilience. Il existe ainsi des souvenirs heureux qui nous ont aidé à vivre et à grandir.

Vous pourrez donc choisir à votre guise, un souvenir joyeux et un souvenir triste dans la mesure où ils continuent à exercer une influence sur votre vie. Chacun pourra donc choisir et présenter un souvenir douloureux et un souvenir joyeux.

Vivre chaque jour au mieux est une façon actuelle de se créer de bons souvenirs.

Est-ce votre état d’esprit ?

 

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