AREA 31 AREA 31 AREA 31
  • Accueil
    • Actualités
  • Association
    • Qu’est-ce que l’AREA ?
    • De l'AREA au C3A
    • Henri Gomez
    • Pourquoi adhérer ?
    • Etudiants
  • Méthode de soin
    • L'offre de soin et le sevrage
    • L'aide aux familles
    • Les psychothérapies individuelles
    • L’hospitalisation brève
  • Réunions et ateliers
    • Thèmes du Lundi
    • Les groupes de parole
    • L'atelier cinéma
    • L'atelier de relations interpersonnelles
    • Recherche en alcoologie
    • Conférences
  • Librairie et cinéma
    • La librairie
    • Les fiches cinéma
    • Les fiches livres
  • Videos
  • Contact
    • Formulaire de contact
    • Plan d'accès AREA et C3A
  • Partenaires

Les fiches livres

La politique a-t-elle encore un sens ?

Hannah Arendt

L’herne 2021

22€90

hannaharendt

 

La quatrième de couverture de ce petit livre noir reproduit un questionnement déjà ancien d’Hannah Arendt, plus d’actualité sans doute que jamais : « La question aujourd’hui ne s’énonce pas tellement en ces termes : quel est le sens de la politique ? Au sentiment des peuples qui, un peu partout, se sentent menacés par le politique et parmi lesquels les meilleurs ont consciemment pris leur distance par rapport à la politique, on comprend que corresponde mieux la question qu’ils se posent et que d’autres se posent : la politique a-t-elle un sens ? » Cette même quatrième de couverture pose une question centrale : qu’en est-il des « espaces de délibération ? »

Au risque de surprendre, nous donnons ici nos réponses.

Tout d’abord, nous défendons l’idée que « tout n’est pas foutu ». Nous estimons, au contraire, qu’il existe un peu partout, parmi les « intellectuels organiques » - que nous pouvons être -, des personnes capables d’élaborer une réflexion critique en actes. Cette réflexion se distingue du baratin. 

Hannah évoque le caractère élitiste du dialogue politique des Grecs de la Cité antique. Nous n’avons pas à le déconsidérer mais à le comprendre pour le refonder. J’explique ! 

Nous devons prendre du temps pour élaborer notre réflexion. Celle-ci se nourrit très peu des événements rapportés pour la raison simple que les médias nous racontent ce que leurs maitres leur signifient de répandre. Tout événement justifie d’être analysé avec le recul nécessaire. 

Prendre le temps exige de ne pas accepter de s’agiter en tout sens, de se conformer aux diverses stimulations qui nous transforment en troupeau se précipitant vers la falaise. Nous avons besoin de temps pour lire des bouquins dignes de ce nom, découvrir des films par des réalisateurs et des acteurs ayant le souci de ne pas se complaire. Nous avons besoin de temps partagé pour dialoguer à deux, à plusieurs.

Une réflexion coupée de sa mise en œuvre perd rapidement de sa signification, même si elle peut trouver une possibilité d’expression différée, quand les conditions permettent qu’elle prenne consistance. C’est tout le sens dialectique du mot praxis : la réflexion nourrit l’action, l’action nourrit la réflexion. C’est ce qui nous différencie des baratineurs.

Réfléchir en termes de praxis est la forme de résistance la plus achevée. Il ne manque pas de figures du passé capables de susciter élan, enthousiasme, courage, refus de la bêtise, de la bassesse et de la flagornerie. Il existe, autour de nous, des personnes capables d’œuvrer utilement, d’exercer leur esprit critique, de faire preuve de solidarité et d’esprit d’entraide.

Quelques lignes d’Hannah pour mettre en appétit : « Le sens du politique, et non sa fin, consiste en ce que les hommes libres, par-delà la violence, la contrainte et la domination, ont entre eux des relations d’égaux. » « Le politique doit être compris comme centré sur la liberté, la liberté étant elle-même entendue de façon négative comme le fait de nepas-gouverner-ni-être-gouverné. Sans une pluralité d’autres hommes qui sont mes pairs, il n’y aurait pas de liberté » « La parole sous la forme du commandement et l’écoute sous la forme de l’obéissance n’étaient pas considérés comme une parole et une écoute » par les Grecs. » « La liberté ne requérait pas une démocratie égalitaire mais bien une sphère étroitement limitée par une aristocratie » où pouvait s’exercer une réflexion source de praxis, le premier pouvoir à exercer concernant la propre personne et sa zone d’influence, à partir de ses capacités propres.

Elle n’est pas chouette, Hannah ?

Les douze mensonges Du Giec - La religion écologiste 2

Christian Gerondeau

L’Artilleur

2022

16€

gerondeau

 

L’Artilleur, titre évocateur pour une maison d’éditions. Est-ce la promesse d’ouvrages utilement dérangeants, pouvant contribuer à éclairer l’opinion ? Éclairer est le mot approprié puisqu’il s’agit d’électricité. Gérondeau est polytechnicien et bien décidé à en découdre avec la « religion écologiste ». Le résultat est qu’il est difficile de le trouver dans nos librairies habituelles, sensibles à l’air du temps. Il est encore possible chez elles de commander ce genre d’ouvrage dissonants. Que nous dit ce nouveau croisé décidé à pourfendre de ses arguments la nouvelle religion ? 

En gros, le polytechnicien nous explique que le charbon, le pétrole et le gaz nous ont permis d’accéder à la prospérité et au confort, qu’ils ont fait de nous des pays développés, et que de grands pays très peuplés comme l’Inde et la Chine n’entendent pas se plier aux considérations du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). 

Comme ces deux grandes nations ne jouent pas le jeu par souci légitime de leurs populations respectives, les directives affichées dans différents domaines ne servent à presque rien. Le rêve d’un pauvre est de se rapprocher de la consommation d’un riche. Nous sommes à un niveau de mathématique élémentaire : un citoyen américain consomme l’équivalent de 3 tonnes de pétrole par habitant et par an. Si les 8 milliards de la planète veulent imiter les Américains, 24 milliards de tonnes seraient nécessaires annuellement alors que la production annuelle est de 4,5 milliards. Un critère majeur de différence dans l’espérance de vie correspond aux besoins énergétiques. Ceux-ci sont appelés à augmenter de façon exponentielle avec l’accroissement du nombre d’humains et de leur espérance de vie. 

Cela étant, des sources d’énergie pourront être trouvées. On peut compter à la fois sur des ressources énergétiques potentielles et la capacité des humains à trouver des solutions. Certains ont créé des espoirs comme les éoliennes ou l’énergie solaire. Elles rencontrent des limites et des inconvénients qui n’ont pas à être minimisés, pas plus, bien évidemment, que l’énergie nucléaire. 

Un peu plus loin dans l’ouvrage, l’auteur explique que c’est l’inversion d’une croyance sur l’irrésistible montée des eaux, vieille peur déjà présente dans le récit du Déluge, qui a été son « chemin de Damas » pour l’écologie. La montée des eaux serait de 20cm par siècle, ce qui nous laisse un peu de temps pour nous détruire par d’autres moyens que le réchauffement climatique. La montée de la température serait de 0,4° pour les 20 ans à venir. A l’évidence, cela se rapporte à l’accroissement de la population et de sa consommation d’énergie. 

L’auteur rapporte que l’étude des glaces du Groenland ont montré la succession de phases de glaciation et de réchauffement successifs de 16° d’amplitude, ce qui relativise la part des humains dans le réchauffement climatique. Le CO2, dont le rôle dans la photosynthèse est indiscuté, favoriserait l’accroissement de la végétation et le recul des zones désertiques. Le diaboliser est des plus simplistes.

Une citation, au passage, sur la création d’emplois : il y a ce qui se voit et ce qui ne se voit pas. Il y a aussi ce que l’on s’interdit de voir et dont il n’est pas possible de parler. 

Plus d'articles...

  1. COVID 19 - Une autre vision de l’épidémie
  2. Une brève histoire de la philosophie
  3. Le vin et la psychiatrie
  4. Du Bonheur D’être réac
  5. Un été Avec Paul Valéry
Page 33 sur 52
  • Début
  • Précédent
  • 28
  • 29
  • 30
  • 31
  • 32
  • 33
  • 34
  • 35
  • 36
  • 37
  • Suivant
  • Fin

Copyright © 2025 area31.fr - Tous droits réservés - Mentions légales
AREA 31 - Association de Recherche et d'Entraide en Alcoologie, en addictologie et en psychopathologie