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Les fiches livres

Audrey Hepburn - Une star pour tous

Pierre Charpilloz

Capricci Stories

100 pages, 11€50

 

audreyhepburn

 

Audrey Hepburn a prêté son visage et sa personnalité à des rôles de cinéma qu’aucun cinéphile ne peut oublier. Cet ouvrage se prête à une lecture de vacances. Il n’est pas exactement chronologique. Ce n’est pas le moindre de ses intérêts.

Nous apprenons que le visage d’Audrey Hepburn inspira Tom Oreb, le dessinateur d’Aurore, la princesse de La belle au bois dormant pour le film de Walt Disney. Il l’a vu auparavant, comme des millions de spectateurs dans « Vacances romaines ».

Audrey Kathleen Van Heemstra Hepburn-Ruston nait d’une mère belge et baronne, prénommée Ella, et d’un père banquier d’origine britannique et autrichienne, Joseph Ruston, à Ixelles, à la périphérie de Bruxelles. Hepburn est un ajout de patronyme de la propre initiative de son père pour se rattacher à une lignée aristocratique improbable. Il entendait ainsi être admis dans le gotha. Joseph fréquente, via son patron, le gouverneur de la banque de Londres, les milieux favorables au chancelier Hitler qui promet la Grande Europe. Il devient un propagandiste et un collecteur de fonds pour le parti fasciste britannique. Il fera de la prison de 1940 à 45, pour son investissement. Le couple s’est séparé. 

Audrey a 6 ans. Elle doit suivre son père en Angleterre. Nous sommes en 1937. Elle est mise en pension dans un établissement réservé aux enfants de la bonne société, à Elham. Elle apprend à parler anglais. Elle peut continuer à parler français et suivre des cours de danse classique, sa passion depuis ses cinq ans. Elle parlera 5 langues. Elle lit beaucoup. Son père ne vient jamais la voir. Sa mère la reprend avec elle pour lui éviter les bombardements promis à l’Angleterre. Audrey connaît la malnutrition. Elle s’en souviendra quand elle deviendra, à partir de 1967, la personnalité la plus connue de l’UNICEF, l’organisation mondiale de l’aide à l’enfance. Elle multipliera les déplacements en Afrique et en Amérique du Sud.

La guerre est, à présent, terminée depuis dix ans. Audrey est devenue célèbre. Pressentie pour incarner Anne Franck. Elle rencontre la famille et décline la proposition. Pourtant, en dépit de sa jeunesse, elle a aidé la Résistance pendant l’occupation allemande des Pays-Bas.

Il n’est pas utile de présenter sa filmographie. Son rôle dans Gigi de Colette, à Broadway la fait connaître au théâtre. Elle « crève l’écran » pour Vacances Romaines de William Wyler, en 1953. L’année suivante, elle incarne Sabrina. Elle sera la sœur Luke dans Au risque de se perdre, de Fred Zinnemann, en 1959, la Natacha de Guerre et Paix, en 1964, après avoir campé une jeune femme paumée dans Diamants sur canapé, en 1961. Dans La rumeur, également en 1961, elle campe une enseignante dont tombe amoureuse Shirley Mc Laine. Qui n’a pas en tête sa prestation dans My Fair Lady de 1964 ?

Elle a épousé l’acteur et réalisateur Mel Ferrer qui a déjà eu 4 enfants de deux mariages. Leur carrière professionnelle et leur vie personnelle s’en trouveront mélangées pendant plusieurs années. Elle aura un fils de cette union. Elle perd un enfant au cours du tournage du film de John Huston, Le vent dans la plaine avec Burt Lancaster, en 1960. Un second mariage avec un psychiatre italien, sensiblement plus jeune qu’elle, lui donnera un second garçon. Elle ne sera pas heureuse avec lui. Elle finira sa vie avec un acteur néerlandais. 

La souriante, douce et élégante Audrey, toujours habillée par le couturier Hubert de Givenchy, aura été dépressive toute sa vie. L’attitude et les choix de son père, le traumatisme de la guerre, la perte d’un enfant par l’effet d’un tournage imprudent, des amours finalement malheureuses…

Un cancer digestif a raison d’elle, le 20 janvier 1993. Elle est enterrée simplement à Tolochenaz, dans ce village suisse qui l’a adoptée.

Apprendre Au XXIème siècle

Révolutionner nos apprentissages 

Face aux défis de demain

François Taddei

Le livre de poche

390 pages, 8€20

 

francoistaddei

Mon manuscrit m’aura fait beaucoup lire jusqu’au bout : pour apprendre des autres et aussi dans le but d’ajuster mon « écriture pénitentiaire ». De ce point de but, l’ouvrage de François Taddéi s’imposait, d’autant qu’il a eu l’honneur de sa diffusion via la collection du Livre de poche, après avoir reçu le prix des lecteurs. Le commentaire d’un journaliste de Les échos le présente comme « un essai foisonnant, brillant, inspirant et toujours d’une grande clarté. » Puisse « Ce que nous apprennent les addictions » justifier la moitié d’un tel éloge.

La lecture des premières pages m’a d’emblée ravi par la référence à Aristote qui distingue trois formes de relation au monde : ce que nous savons de ce monde, ce que nous y faisons, quelles règles nous nous donnons pour y agir « sagement ». Aristote fixe trois plans de travail mental : l’acquisition des connaissances utiles, la mise en œuvre d’actions appropriées, la préoccupation éthique, soit, dans l’ordre, l’épistémè, la technè, la phronesis. Ce sont les trois parties du manuscrit. La première partie effectue un constat large de la situation dans laquelle se développent les addictions, la seconde décrit avec une précision reproductible le faire qui nous a réunis pendant trente ans, la troisième donne des pistes pour ancrer l’éthique sur l’esprit critique.

Taddéi précise qu’il s’agit de trois formes de connaissances. L’éthique ne se limite pas à « L’ici et maintenant ». Elle s’élargit à l’ailleurs et à demain. « Si nous voulons affronter les crises du siècle…il faut faire de la phronesis un pilier de la connaissance ». L’auteur regrette que l’éthique de l’action ne soit que marginalement et tardivement étudiée au niveau éducatif. 

Il insiste, un peu plus loin, sur ( ?) « la force de la croyance ». Ainsi, c’est parce que nous croyons à la valeur de la monnaie – y compris virtuelle – qu’une multitude de transactions est possible. « Cette capacité à croire en des choses qui n’ont de sens que si d’autres y croient semble être notre spécificité » (p37). « Nous avons besoin de religion, au sens étymologique, c’est-à-dire de connaissances qui nous permettent de relire notre histoire à la fois individuelle et collective et qui nous relient les uns aux autres » (p 61), fût-ce par la conflictualité.

Le chapitre n°2 est tout aussi intéressant. Il s’intitule « Ce que j’ai appris ».  Il est question « d’épisodes charnières » ce qui est vrai pour tout le monde. On peut adopter, au passage, sa profession de foi « « La quête de liberté pour penser et agir dans des cadres qui ne soient pas figés ». Une suggestion : « Rester concentré sur ses objectifs » sans se laisser distraire ou impressionner. « Ne pas se soumettre à une autorité arbitraire ». Préférer les bonnes questions aux réponses toutes faites.

Nous en arrivons à la difficile question de l’interdisciplinarité. Je tente un point de vue personnel. Il est souhaitable mais difficile de réunir toutes sortes de connaissances (l’épistè et la technè) autour d’une table. Cela ne sert à rien si ces connaissances se juxtaposent sans lien avec le réel et sans intervention de la phronesis. En conséquence, nous avons tous à associer du mieux possible dans nos cerveaux ces trois dimensions de la connaissance, toujours remise en cause à partir du principe socratique « Je ne sais rien » (dans le sens je ne crois à rien qui soit immuable). Nous pouvons nous exercer à examiner une question sous des angles différents, comme nous l’enseigne la problématique alcoolique.

Taddéi apprécie le cinéma et son film préféré est « Trois idiots », un film indien de 2009, qui souligne la créativité d’étudiants en rupture avec le système éducatif. Malheureusement, il n’est pas disponible en DVD et nous ne pourrons pas le proposer pour une HBA. 

Désapprendre et apprendre sont deux périodes indissociables de l’effort de connaissances, même si tout n’est pas à jeter de ce que nous avons déconstruit.

Il est également question des biais cognitifs. Ceux qui ont charge de nous donner matière à penser sont des maîtres en ce domaine.

L’auteur invite à sortir de sa propre idéologie. Il cite un psychologue américain, Jonathan Haidt, pour lequel les principes moraux sont identiques quelles que soient les sociétés. Il en cite 5 : le care (le souci de l’autre, en second lieu, le souci de réciprocité et d’équité qui alimente la fraternité. Le troisième est la fidélité au groupe, à l’origine des communautés. L’autorité (la bonne, celle qui fait grandir) est la quatrième et la cinquième est le besoin de sacré (religieux ou profane).

Il est rappelé, sans surprise, l’intérêt de dire « Je ne sais pas » quand on est réputé savoir.

Une interprétation de l’effet Pygmalion est donnée. Elle a toute sa valeur en alcoologie. Je le traduis ainsi. Si un soignant est suffisamment au fait de la problématique alcoolique (dans les trois aspects de la connaissance présentés au début de cette fiche), s’il est à l’aise et sans jugement de valeur face au patient, s’il a la mémoire de parcours réussis, s’il a l’expérience d’une collaboration intelligente, notamment au sein de son groupe de parole, alors il aura des chances d’être un soignant efficace et nombre de ses patients évolueront favorablement par leurs interactions.

Le rôle de l’intuition est valorisé, au point qu’il semblerait que les raisonnements succèdent et non précèdent la plupart des décisions.

Les personnes capables de douter sont celles qui apprennent le mieux des autres. Elles sont capables de mettre en jeu leur esprit critique, à la différence de ceux qui avancent bardés de certitudes.

Un film sur le handicap : Miracle en Alabama (1962) d’Arthur Penn qui relate la vie d’Helen Keller, sourde et aveugle. Il est question de Louis Braille, l’aveugle qui permit aux aveugles de lire et de s’exprimer.

Plus loin, il est fait mention du progrès dans la diffusion des connaissances apporté par Wikipédia qui a créé une encyclopédie participative, « avec un guide méthodologique et une supervision par la communauté ». J’aimerais bien savoir comment on fait pour fournir des connaissances utiles sur la problématique alcoolique, via Wikipédia.

Plus loin encore, au chapitre de la « Planète apprenante » (p 331 et suivantes), il est rappelé le rôle essentiel du jeu dans notre construction mentale, l’intérêt de former des « passeurs reliant terrain et recherche », l’intérêt de prendre des risques, calculés et orientés, la foi dans

l’intelligence collective, préférée à l’intelligence artificielle

 

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