AREA 31 AREA 31 AREA 31
  • Accueil
    • Actualités
  • Association
    • Qu’est-ce que l’AREA ?
    • De l'AREA au C3A
    • Henri Gomez
    • Pourquoi adhérer ?
    • Etudiants
  • Méthode de soin
    • L'offre de soin et le sevrage
    • L'aide aux familles
    • Les psychothérapies individuelles
    • L’hospitalisation brève
  • Réunions et ateliers
    • Thèmes du Lundi
    • Les groupes de parole
    • L'atelier cinéma
    • L'atelier de relations interpersonnelles
    • Recherche en alcoologie
    • Conférences
  • Librairie et cinéma
    • La librairie
    • Les fiches cinéma
    • Les fiches livres
  • Videos
  • Contact
    • Formulaire de contact
    • Plan d'accès AREA et C3A
  • Partenaires

La saveur de la vie

Lundi 15 Février 2021

 

Le moins que l’on puisse dire est que la vie a une saveur variable selon les moments, les personnalités, les catégories sociales, les lieux et les époques.

Qu’en est-il pour le quotidien de chacun ?

Si nous considérons le champ des addictions, la saveur de la vie évolue avec le temps. Au moment de la démarche de soin, la vie a pris le gout de l’amertume. Les différentes addictions en ont changé la saveur. Quand le sujet en vient à écarter l’addiction, il n’est pas garanti qu’il retrouve le goût de la vie par l’effet d’arrêter.

Comment cela s’explique-t-il ? Il est logique de penser que ce qui a conduit à l’addiction réapparait quand celle-ci est suspendue. S’efforcer de connaitre une vie meilleure relève pour partie de la psychothérapie. Celle-ci doit aider à faire la part des choses. Il s’agit tout d’abord d’ouvrir et si possible de fermer les dossiers de souffrance.

Parallèlement, l’effort doit être fait pour organiser la meilleure vie possible, compte tenu du contexte. Les progrès souhaitables ne se présentent pas sur un plateau d’argent.

Il est nécessaire de faire preuve de discernement, de pragmatisme, en acceptant les données du réel. Ces perspectives sont loin d’être toujours exaltantes mais il en est ainsi. L’arrêt de l’addiction ne permet pas de remonter dans le temps.

La possibilité de devenir un « épicurien tempéré » reste ouverte. Cette étape correspond à une philosophie de vie. Il appartient à chacun de la décliner le plus intelligemment possible, si toutefois il n’est pas décidé à faire son propre malheur.

Comment parvenir à devenir un épicurien tempéré ?

La banalisation de la souffrance

08 Février 2021

La « banalisation de la souffrance » est le menu du jour.

Nous pouvons distinguer deux interprétations opposées pour cette expression. Au sens le plus exact, banaliser la souffrance signifie en réduire l’impact. La souffrance fait partie du quotidien. Elle devient une compagne familière. Elle est présente. Elle échappe à la conscience. Nous pouvons être conduits à banaliser la souffrance, alors même qu’elle reste active et nocive. Il suffit qu’elle ne soit pas nommée et reconnue comme telle.

Souvent, l’entourage interdit de l’exprimer et parfois la personne concernée, par la force de l’habitude, finit par ne plus y faire attention. Il est plus ou moins aisé de banaliser sa souffrance. Il est plus habituel de sous-estimer ou de méconnaître la souffrance des autres. L’absence d’empathie permet d’ignorer cette souffrance.

En revanche, la position de victime amplifie la souffrance éprouvée. À la limite, la souffrance prend la dimension d’une identité. Dans Orgueil et préjugés, madame Bennett ne manque pas de s’écrier « Si vous saviez comme je souffre ! » chaque fois qu’elle est contrariée, ce qui lui donne le droit d’empoisonner le quotidien de son entourage.

Face au vécu de victime, relativiser sa souffrance fait partie du « processus de guérison ». C’est, en effet, une souffrance gratuite que de revenir sans cesse sur la cause de nos souffrances. Chacune peut justifier une solution appropriée. Un acte simple peut y remédier, dans la plupart des cas, d’une façon ou d’une autre, en évitant de la rendre insupportable.

Nous pourrions voir notre quotidien comme une accumulation de désagréments, de contrariétés, de frustrations, ou de sentiments d’inachevé ou de ratage. Une telle façon de voir ne peut nous mener très loin. Mieux vaut adopter des dispositions simples et pratiques qui nous redonneront une forme de quiétude et de bonne humeur.

Savez-vous banaliser vos souffrances ?

Comment vous y prenez-vous ?

 

Comment dépasser l’échec ?

Lundi 1er Février  2021

Seuls ceux qui ne tentent rien ne connaissent pas l’échec. On peut parler d’échec quand un objectif n’est pas atteint. Le sentiment d’échec est plus subjectif et profond. Il porte généralement sur une période ou sur une relation : ma vie est un échec, mon couple est un échec... La perception de l’échec peut être vécue très différemment. Certains échecs sont vécus très douloureusement. Ils correspondent à un sentiment de perte qui semble définitive et irrémédiable. D’autres échecs ont un impact moins profond. Le sentiment d’échec s’estompe plus facilement.

La première opération mentale, face à un échec, consiste à être certain que l’échec en cause est irrémédiable. Un échec ne signifie pas nécessairement une impossibilité définitive à réussir.

Il peut être une source d’enseignements, rapporté à l’objectif, à soi, à la conjoncture et l’environnement.

Avec la réflexion, en laissant à l’amour-propre ou aux illusions le temps de s’estomper, il peut générer une autocritique constructive.

Il va, le plus souvent, pouvoir être dépassé par un supplément de travail, d’imagination, une adaptation de la stratégie, une modification de la méthode. Le plus souvent, c’est ainsi que l’on progresse. Les réussites les plus solides reposent sur l’expérience des différentes erreurs possibles.

L’échec procède généralement de l’absence d’adéquation entre la finalité et les moyens, qu’il s’agisse d’un objectif ponctuel ou de la qualité d’une relation.

Le sentiment d’échec fait intervenir l’image que l’on a de soi. Certaines personnes accordent plus d’importance à leur image qu’à ce qu’elles sont capables de réaliser. Elles ne seront pas regardantes sur les moyens d’atteindre leur objectif. L’essentiel pour elles sera de croire et de faire croire à leur supériorité. En cas d’échec, elles rejetteront systématiquement la faute sur les autres. Elles seront donc emmenées à répéter les mêmes erreurs, non sans occasionner des dommages collatéraux.

Le vécu d’un échec peut être facilement relativisé dès lors que la conviction d’avoir fait de son mieux intervient.

Une autre manière d’atténuer le sentiment d’échec est de prendre acte de tout ce qui a pu être construit à partir du chemin suivi.

Une fois admis l’échec, il reste à l’accepter et à tourner la page.

Le constat d’une dépendance alcoolique ne doit pas être considérée comme un échec. Il est de l’ordre du fait et un point de départ, une nouvelle chance.

Comment faire face à un sentiment d’échec ?

Comment le dépasser ?

 

Plus d'articles...

  1. Répétitions, Rechutes et Préventions
  2. L’expression de la conflictualité
  3. Comment éviter la dépression ?
  4. Les relations intra-familiales
  5. Statu quo et changements
Page 67 sur 81
  • Début
  • Précédent
  • 62
  • 63
  • 64
  • 65
  • 66
  • 67
  • 68
  • 69
  • 70
  • 71
  • Suivant
  • Fin

Copyright © 2025 area31.fr - Tous droits réservés - Mentions légales
AREA 31 - Association de Recherche et d'Entraide en Alcoologie, en addictologie et en psychopathologie