AREA 31 AREA 31 AREA 31
  • Accueil
    • Actualités
  • Association
    • Qu’est-ce que l’AREA ?
    • De l'AREA au C3A
    • Henri Gomez
    • Pourquoi adhérer ?
    • Etudiants
  • Méthode de soin
    • L'offre de soin et le sevrage
    • L'aide aux familles
    • Les psychothérapies individuelles
    • L’hospitalisation brève
  • Réunions et ateliers
    • Thèmes du Lundi
    • Les groupes de parole
    • L'atelier cinéma
    • L'atelier de relations interpersonnelles
    • Recherche en alcoologie
    • Conférences
  • Librairie et cinéma
    • La librairie
    • Les fiches cinéma
    • Les fiches livres
  • Videos
  • Contact
    • Formulaire de contact
    • Plan d'accès AREA et C3A
  • Partenaires

Les relations intra-familiales

Lundi 4 janvier 2021

Les relations intrafamiliales sont tellement diverses et variées que la contribution de chacun ne peut qu’être individuelle.

Elle peut faire référence à l’histoire personnelle et familiale, pour faire la part des traumatismes de la nature des liens respectifs, des contentieux éventuels, des sources de repère et de résilience, des problèmes identitaires et culturels, sans parler des antécédents en termes d’addictions ou de difficultés d’ordre psychopathologique.

Les relations intrafamiliales se déclinent également au présent. Elles font intervenir ce qui a été schématisé sous la forme des « cercles de résilience » : le sujet, le partenaire affectif, les enfants éventuels, les parents, les autres personnes qui comptent. Il est nécessaire d’apprécier l’état des relations entre conjoints, parents et enfants.

Le schéma des cercles souligne bien le fait que c’est la personne qui est le « cœur de cible ». C’est à elle que revient l’organisation de sa vie relationnelle comme de son monde intérieur.

Qu’est ce qui vous fait aujourd’hui le plus problème dans vos relations intrafamiliales et, au-delà, sur votre vie relationnelle extérieure ?

Inversement, quel sont vos meilleurs appuis ?

 

Statu quo et changements

Lundi  28 Décembre 2020

Il n’est pas aisé de distinguer entre statu quo et changement. Deux slogans politiques avaient été opposés : la continuité dans le changement, le changement dans la continuité. Le vivant est source de changements continus.

Un buveur « inconsidéré » finit par récolter le fruit de sa persévérance. J’ai encore vu un très brave homme ce matin, qui n’a pas jugé utile de remettre en cause sa consommation excessive de vin blanc. Des nodules très suspects sont apparus dans le foie. Il devient, désormais, un malade à part entière, relevant de ce que l’Hôpital offre de plus sophistiqué d’un point de vue technologique et chimique.

Le statu quo perdure grâce au changement. Les Dominants se sont toujours arrangés pour soumettre les Dominés. La continuité est représentée par cet état de fait. La forme de la domination a fluctué selon les périodes, caractérisables principalement par les découvertes scientifiques et les innovations technologiques. Ce qui importe est d’être en mesure d’apprécier les conséquences des changements à court, moyen et long terme. Le débat politique se situe à ce niveau.

Aujourd’hui nous constatons que le court terme néglige les impératifs de liberté, de vie relationnelle et aussi de santé mentale, au nom d’un principe de précaution dont les applications manquent de crédibilité sinon d’effets toxiques. Il est significatif et en même temps désastreux, dans ce contexte, de voir la classe politique privilégier les effets d’annonce et les postures au détriment de la Politique.

Notre capacité d’action doit autant que possible se dégager des contraintes qui l’entravent et la dénaturent. Pour ce faire, certains principes se dégagent. Le premier, sans doute, est de se débarrasser des addictions et des obsessions les plus préjudiciables. Il appartient de se donner du pouvoir sur notre quotidien, en veillant que chaque jour apporte son lot de satisfactions et de résolutions des problèmes. Nous avons à regarder plus loin que notre horizon personnel, ne serait-ce que parce que les facteurs associés pèsent sur notre destin mais également parce que nous sommes des « animaux politiques » avec un rôle à jouer au service du Collectif.

Quelle est votre opinion sur le statu quo et les changements concernant votre vie personnelle, familiale et sociale ?  

 

 

L’entraide, l’autre loi de la jungle

Lundi 21 Décembre 2020

C’est le joli titre d’un ouvrage de Pablo Servigne, publié aux Liens qui libèrent, en 2017. L’auteur a fait connaître un concept « La collapsologie ». Je renvoie chacun aux informations numériques disponibles sur cette théorie de l’évolution. Je souhaite juste faire réfléchir à la façon dont nous pourrions comprendre à notre échelle cette autre loi de la Jungle qu’est l’entraide.

Pour Servigne, l’entraide est un phénomène naturel. Effectivement, l’interdépendance est une règle sociale et la réciprocité fonde l’entraide. Il existe de nombreux exemples de coopération dans la nature et au sein du corps humain lui-même. Certains mots ont des sens précis : saprophytes, symbiose. Les saprophytes ont des rôles utiles dans la décomposition de matières organiques, au niveau intestinal en particulier. Dans certains cas, ils peuvent devenir pathogènes. On les qualifie alors « d’opportunistes ». Certains existent à l’extérieur du corps, certains ne peuvent exister qu’avec le corps. Ils sont alors appelés saprophytes commensaux. La symbiose définit un état de complémentarité, de fonctionnement harmonieux de deux êtres ou de deux entités, dont chacun retire un bénéfice qu’il n’aurait pas autrement.

Cela étant, l’entraide humaine est un phénomène actif et conscient. Elle n’est pas donc naturelle, au sens premier.

L’entraide en alcoologie suppose une convergence d’intérêts. Pour le soignant, il s’agit d’accroître l’efficacité de son action, en la comprenant mieux et en s’appuyant sur des complémentarités, apportées par des personnes ayant subi la dépendance alcoolique. Ces complémentarités sont de natures diverses : témoignages mais également aides techniques, permises par la mutualisation des ressources et des compétences.

L’entraide renforce et développe l’efficacité de l’action, tout en apportant à chacun le sentiment d’être utile et reconnu. Elle atténue le sentiment de solitude.

Pour les aidants, l’entraide est une forme d’investissement politique.

Le caractère politique de l’investissement devient encore plus manifeste lorsqu’on examine l’accueil des Institutions aux besoins de soin et d’accompagnement des personnes souffrant d’addictions. Seul le caractère collectif permet à l’action de se faire connaître auprès des Pouvoirs Publics alors que les relations avec les médias sont davantage un secteur d’intervention qui incombe aux soignants par la prise de parole publique ou par des documents médiatisés : livres, émissions médiatiques.

Nous ne saurions écarter le fait que l’entraide doit – devrait - être la loi dans un couple et, à un autre niveau, au sein d’une famille. Celle ou celui qui boit néglige par la force de la dépendance cet aspect de la relation.

Dire que l’entraide est une autre Loi de la Jungle signifie que notre Monde est une jungle gouvernée par d’autres lois, notamment celles du profit financier, du déni de ce que l’addiction masque ou entretient.

De ce fait, l’entraide en alcoologie et addictologie devient une position de résistance qui demande d’être entretenue par la réflexion, le lien, la pratique, des actes.

L’entraide se décline par les paroles authentiques échangées au sein des groupes de parole, par les responsabilités effectuées au service du Collectif, par les implications financières représentées par l’adhésion, par le temps donné.

L’entraide n’entraîne pas la confusion des genres et des fonctions. Chacun peut rester lui-même à deux niveaux, comme personne et comme « composante » de la problématique : soignants, aidants, proches, patients, étudiants.

L’entraide peut s’exercer avec des préoccupations de gentillesse, de service, de coopération, de respect de l’autre, de désintéressement.

L’entraide trouve ses limites dans les affects de pouvoir, d’image, de jalousie, de non-réciprocité (le parasitisme). C’est une qualité assez rare dans un monde qui privilégie l’Ego, l’Avoir, le rapport de force, l’agressivité, l’immédiateté, l’image, la consommation.

L’entraide demande une réflexion active qui la distingue du témoignage répétitif. Elle suppose de savoir écouter et de se rendre raisonnablement disponible.

L’entraide est une déclination heureuse de la « non-violence active ».

Votre expérience et votre vécu de l’entraide ?

 

 

Plus d'articles...

  1. Bonheurs, Bonheur
  2. Le cadre, les rites, l’improvisation
  3. L’insolence et le respect
  4. Tabous et prescriptions
  5. Comment réussir sa vie ?
Page 69 sur 81
  • Début
  • Précédent
  • 64
  • 65
  • 66
  • 67
  • 68
  • 69
  • 70
  • 71
  • 72
  • 73
  • Suivant
  • Fin

Copyright © 2025 area31.fr - Tous droits réservés - Mentions légales
AREA 31 - Association de Recherche et d'Entraide en Alcoologie, en addictologie et en psychopathologie