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Actualités

Editorial de Janvier 2017

L’optimisme de la volonté

Cet éditorial s’inscrit dans la continuité du précédent.

La mise en route du C3A est un processus en cours. Chaque jour ou presque, des mises au point interviennent, des détails sont pris en compte, le cadre se met plus précisément en place.

Pour faire du C3A une réalité, nous faisons collectivement preuve d’un incontestable optimisme. Effectivement, au moment de rédiger ces lignes, de nombreuses inconnues restent encore à clarifier :

− Quelles ressources financières attendre du statut d’association d’intérêt général ?

− Quel sera le degré d’adhésion des anciens et des nouveaux patients à la perspective de devenir concrètement acteurs de leur accompagnement, par l’effet d’une participation financière partiellement déductible ? Il s’agit là d’une décision innovante qui s’inscrit à contre-courant du « tiers payant généralisé » et de la politique des apparences. Autant l’automatisme de la gratuité dégrade la relation de soin, autant notre proposition va dans le sens de la responsabilité et d’un soin ouvert au plus grand nombre.

− Quel sera l’accueil de la Caisse d’Assurance Maladie et des Mutuelles à nos demandes de subvention permettant de couvrir le montant, à vrai dire dérisoire de l’adhésion à l’AREA (250€, la première année, 150 €, les suivantes), pour les patients exemptés d’impôt sur le revenu concernant la part ajoutée pour les patients exemptés d’impôts.

Il est facile de justifier le mot dérisoire, si…

− l’on se réfère au coût de la moindre bouteille de whisky, de la plus insignifiante ordonnance de médicaments psychotropes ou de « substitution », du coût moyen d’une séance de psychothérapie…

− on a en tête le coût d’un séjour en cure ou en postcure, alors que nous savons pertinemment qu’il représente au mieux un temps de récupération, une pause, suivis, la plupart du temps, d’une reprise de la consommation, faute d’un accompagnement de proximité adapté…

− on a conscience qu’en dehors de la consultation du clinicien alcoologue secteur I, elle-même anormalement sous-payée (durée, compétences mobilisées, disponibilité maintenue), la totalité des actes collectifs et individuels ne font l’objet d’aucune couverture sociale.

Cet accompagnement, à ajuster au cas par cas, combine diverses méthodes  qui se complètent :

− des techniques et des temps de psychothérapie individuelle tels que les entretiens non directifs ;

− des formes diverses de thérapie brève focalisée, sous réserve de soignants aux savoirs éclectiques, reliés au dispositif ;

− des temps collectifs, tels les groupes de parole, assortis de référentiels précis »)

− les ateliers-cinéma favorisant la pensée associative et la constitution d’un nouvel imaginaire ;

− ou encore des ateliers visant à améliorer la gestion des émotions, l’aptitude à la communication, et,

− d’une façon générale, tout ce qui peut améliorer la relation à soi et aux autres.

Ces temps psychothérapiques sont pourtant le plus souvent indispensables pour induire le passage du « sans alcool » au « hors alcool », réduire la sévérité des « rechutes », conforter la durée et la qualité des « bons résultats ».

Quasiment rien de ce qui pourrait constituer un soin efficace et économique ne bénéficie de la Couverture sociale. Tout ce qui ne sert à rien, sinon à gérer la marginalisation, est ouvert à un financement arbitraire, dispensé de toute évaluation clinique. La mise sous tutelle bureaucratique du soin, renforcée par la dépersonnalisation numérique, aboutit à des aberrations et des gaspillages difficiles à mesurer. Les Administrations Centrales imposent des contraintes auxquelles se conforment les établissements par de beaux organigrammes et « projets de soin », qui ont l’inconvénient d’escamoter la diversité et la complexité des problématiques en jeu, tout en faisant peu de cas des soignants destinés à la mise en œuvre des programmes thérapeutiques. Les décideurs refusent de s’interroger sur la montée croissante des épuisements professionnels chez les praticiens. De même, ils continuent de sous-estimer la gravité − d’un point de vue quantitatif et qualitatif − des addictions avec ou sans produit psycho-actif qui attestent, dès l’adolescence, de la désorganisation mentale, affective, identitaire, et fonctionnelle, opérée par nos sociétés hypermodernes.

Avec le C3A, nous entendons inscrire le soin psychique et addictologique dans la filière de la médecine de ville, généraliste et spécialisée. Nous refusons et refuserons, jusqu’au dernier jour de notre activité, de considérer les patients en souffrance psychique, notamment par le fait de l’addiction alcoolique, comme des sous-malades, et leurs praticiens, comme des sous-médecins.

Quelle sera l’attitude des Pouvoirs publics face à la conception du soin que nous essayons de concrétiser à notre minuscule échelle, par ce que fait vivre le C3A, et les hospitalisations brèves auxquelles il donne sens ?

Ces points d’interrogation justifient le titre de cet éditorial. Nous avons besoin, quotidiennement, de l’optimisme de la volonté, sans négliger la force de la lucidité. Cet optimisme − et l’énergie qui va avec − se nourrit de la certitude que chaque personne rencontrée possède en elle des ressources insoupçonnées, car masquées par le conformisme, la pression sociale et les addictions, conditionnées par des difficultés mentales variables.

Plutôt que s’attarder sur des lamentations aigres-douces, nous préférons faire le choix de la volonté et de l’opiniâtreté, de la créativité et de l’innovation, de l’intelligence et de la culture, de la solidarité et du lien social, et, au final, de la bonne humeur !

Comme dirait le défunt et regretté Desproges : étonnant non ?

 

Bilan LES REPRÉSENTATIONS DE L’ALCOOLIQUE

Étonnant, non ?

En dépit du contexte extrêmement difficile, critique même, que l’activité connaît, la quatrième journée de l’AREA a été une réussite sur tous les plans, tant pour l’association que pour les conceptions de l’alcoologie que nous défendons bec et ongles, avec preuves livresques à l’appui, depuis tant d’années.  L’AREA a, une fois de plus, imposé le respect par un relationnel dont le caractère amical et collectif est évident. Elle a ainsi, concrètement, illustré d’autres représentations des personnes ayant un problème avec l’alcool. Nous avons également remporté une victoire politique en gardant notre sang-froid. Tous les acteurs utiles (CPAM, CRAM, représentants de députés étaient présents à l’exception remarquée de la Direction de Capio et de l’encadrement de la Polyclinique. Le Dr Laurence Lavigne (la consœur gastro-entérologue qui va assurer la logistique des admissions et du suivi résidentiel, dès Janvier 2013) et le Dr Céline Aquilina (Aufréry et DU d’alcoologie), d’autres établissements, des personnes connues au CRAA d’Ostermann, de nombreux étudiants et même de jeunes lycéennes étaient présents. L’AREA peut être satisfaite de la présence des citoyens actifs et « élaboratifs » des groupes mais aussi de celle de nombreux patients qui commencent leur parcours de soin. Les interventions en séance, celles de Gonnet, de Tsikounas, comme historienne, et les miennes, ont donné un éclairage décapant de la problématique alcoolique. Le niveau des interventions m’a semblé assez exceptionnel rapporté à la simplicité de leur formulation. Elles ont formé un démenti cinglant au parler-conforme, au parler-zapping qui sévit dans les grands medias.

Pour une fois, je n’ai pas oublié de citer les absents, en m’appuyant sur l’intervention préliminaire de notre président Yves Labrousse.

Nous avons eu une pensée pour ceux qui appréciaient notre ami Michel Naudy. Il a choisi de mettre un point final – comme il y a quelques mois, très certainement, Michèle Monjauze − à une vie brisée, certes par certains traits de sa personnalité mais aussi – ne l’oublions pas - par l’adversaire politique.

Nous allons devoir nous retrouver rapidement, dans les semaines à venir, pour réussir la petite révolution qui s’impose afin de sauvegarder notre activité et au-delà nos orientations.

edito décembre 2012

Dernière ligne droite

 J-13. Encore deux réunions pour préparer notre journée annuelle sur « Les représentations de l’alcoolique » :

 Au cours de la première semaine de décembre, nous aborderons les questionnements de fond sous-jacents à la thématique retenue : 

  •    Lundi 3 décembre : Comment faire évoluer les représentations de l’alcoolique sur lui-même?
  •    Jeudi 6 décembre : Comment faire évoluer les représentations de la Société sur les alcooliques ? 

La semaine suivante… 

  •      La réunion du lundi ne comportera ni thème ni compte rendu.
  •      Il n’y aura pas de réunion la veille de la journée d’alcoologie. 

En revanche…

  •     Chacun est sollicité pour répondre d’ici jeudi prochain, 6 décembre, dernier délai, par mail, à ces deux questions, en se contentant de faire ressortir un aspect déterminant à ses yeux
  •     Chacun peut indiquer, de la même façon, à quel animal, à quel objet et à quel personnage il s’identifie.
  •     Chacun peut illustrer et faire parvenir, en quatre ou cinq lignes, une des trois questions de notre journée 
  •     Comment l’entourage voit son alcoolique
  •     Comment un jeune voit les alcooliques
  •     Comment les alcooliques se voient à l’AREA. 

Chacun a la responsabilité personnelle de la réussite de cette journée en participant comme personne, en invitant un proche et un professionnel du médical ou du social. 

C’est en faisant face, en temps utile, à ses devoirs, qu’on défend au mieux ses droits. 

Après quoi, nous aurons tous bien mérité le repos auquel nous aspirons.

Tous les livres, y compris celui sur L’hospitalisation brève en alcoologie (le petit dernier) et le cahier de l’AREA : « Lettre à la famille » seront mis à disposition à la journée du 14 décembre (14h/17h) sur « Les représentations de l’alcoolique ». Il suffit de donner l’inscription par mail. Vous êtes tous conviés à cette journée.

Les représentations de l’alcoolique

Espace Duranti, 14 décembre 2012

Le vendredi 14 décembre de 14h à 17h précises, l’AREA propose sa journée de réflexion annuelle, ouverte à tout public, à l’espace Duranti.

L’accueil et la visite de la librairie se feront à partir de 13h.

Nous espérons ainsi préserver la possibilité d’être ailleurs, le matin, et celle de jouir du week-end, dès le vendredi soir.

Myriam Tsikounas est une universitaire spécialisée dans l’étude des représentations sociales. Les images qui se font des personnes en difficulté avec l’alcool mobilisent une partie appréciable de ses travaux et de ses publications. Nous savons que les représentations de l’alcoolique pèsent sur :

  • la nature de l’offre de soin en alcoologie, le comportement des décideurs et des élus à cet égard,
  • les démarches de soin des personnes concernées,
  • les positionnements des proches, en famille, au travail, et dans la société,
  • la relation à l’alcool des jeunes.

Ce débat, nourri d’Histoire et d’histoires, est donc d’une brûlante actualité. Il est impératif que les représentations de l’alcoolique cadrent mieux avec les réalités actuelles de la problématique alcoolique. Il sera animé par deux alcoologues, François Gonnet, spécialiste de la dimension familiale, et Henri Gomez, praticien et responsable scientifique de l’AREA.

Mieux vaut s’inscrire dès à présent.

 

Plaquette   Affiche
   
Invitation  
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Baclofène : pour un consentement éclairé

baclofeneL’AFSSAPS (Agence Française de Sécurité SAnitaire des Produits de Santé) qui s’appelle maintenant ANSM (Agence Nationale de Sécurité du  Médicament) n’autorise pas les « praticiens expérimentés dans la prise en charge de l’alcoolo-dépendance » à prescrire le baclofène dans le but de réduire le besoin irrépressible de boire de l’alcool (ou craving).  Elle le tolère, sans pour autant préciser qui elle considère comme « praticiens expérimentés »  et sans faire mention des conditions de sa prescription ni des conséquences médicolégales pour les dits praticiens en cas de préjudice induit.

Nous ne disposons pas encore du recul nécessaire pour évaluer les bénéfices et les inconvénients, directs et indirects, de l’usage de cette molécule et des modalités de sa prescription : mise en place de la prescription « efficace », durée de son maintien, rythme de décroissance, utilité d’un traitement d’entretien, intérêt de lui associer d’autres molécules agissant sur l’appétence à l’alcool ou ayant un effet dissuasif. Une étude vient de débuter, une autre est prévue pour la fin de l’année.

Une des gros inconvénients du Baclofène est la fréquence de problèmes de somnolence et de concentration, si nécessaire à la conduite automobile et à l'activité intellectuelle, notamment pour le travail psychique demandé aux personnes en démarche d’abstinence. Cet inconvénient pose directement la question de la responsabilité légale du prescripteur en cas d’accident, d’autant que la prise de Baclofène est compatible avec une consommation persistante d’alcool. Avec la sensibilisation opérée par le « scandale du Médiator » et la facilité des procès intentés aux praticiens en ces temps de pénurie pécuniaire, c’est un point à considérer. 

Le second inconvénient est l’extraordinaire diversité et l’imprévisibilité des effets secondaires possibles, certes réversibles. La plupart sont gênants, spectaculaires, ou paradoxaux. Leur liste est longue : céphalées, acouphènes, vertiges, douleurs radiculaires ou musculaires, « étau respiratoire », insomnie… De façon anecdotique mais significative, certains patients expliquent qu’ils doivent se forcer à boire, sous Baclofène, pour obtenir l’effet recherché : détente, ivresse légère… D’autres se plaignent d’une agueusie.

Ces effets peuvent apparaître pour des posologies basses, de l’ordre de 30mg alors que l’effet anti-craving s’observe majoritairement de l’aveu même de l’association AUBES qui en défend l’usage extensif à des posologies nettement plus élevées que celle admise (120mg) pour des pathologies telles que la Sclérose En Plaques (SEP) ou les contractures douloureuses des paraplégies. Pour accroître la tolérance et éviter des abandons prématurés du Baclofène, il est conseillé de respecter la progression de l’AMM (Autorisation commerciale de Mise sur le Marché) par 5mg, en respectant des paliers de 3 à 5 jours, avec retour à la dose antérieure pendant quelques jours, en cas d’apparition d’un effet indésirable, pour faciliter l’accoutumance. Cette nécessité souligne que la prescription ne peut être dissociée du suivi.

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