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Pourquoi se nuire ?

25 juillet 2022

La question diffère selon celle ou celui qui la pose. Qui est en question ? Celui qui observe quelqu’un qui se nuit ou celui qui se nuit ? A-t-il conscience de se nuire ? Connaît-t-il les raisons qui le poussent à se nuire ? A-t-il envie de continuer dans cette voie d’autodestruction ? Peut-il changer d’attitude ?

L’entretien d’histoire marque une halte dans un parcours dominé par l’agir et par l’addiction. Il permet de comprendre pourquoi nombre de personnes consultantes ne s’aiment pas. Souvent, elles n’ont pas été respectées, le plus souvent par des proches en position d’autorité, par des amis, des membres de leur famille ou des inconnus. Elles n’ont pas été aimées « suffisamment » par leurs propres parents. Le besoin d’être accepté(e), reconnu(e) et aimé(e) incite aux fréquentations imprudentes. Les substances psychoactives et l’alcool permettent des mises en danger. La drogue se règle souvent en payant de sa personne.

Une conduite objectivement préjudiciable peut ne pas être perçue comme telle. Avec l’aide de la banalisation et du déni, c’est possible. La moyenne des dépendances à l’alcool est en moyenne supérieure à 5 ans, avant la première consultation. Il faut des préjudices manifestes pour remettre en question la poursuite de l’addiction : problème de santé grave, accident, conséquence sur la vie de couple, la vie familiale pour consulter.

Il est possible de se nuire en raison de messages intégrés du type « sois fort », par peur de dire non, et pour des raisons altruistes. La nocivité se rattache aussi bien à une mauvaise appréciation des difficultés qu’à l’inaccessibilité des résultats. Il peut exister du Don Quichotte en nous.

Il existe enfin une nocivité liée aux adaptations demandées. Celles-ci peuvent s’attaquer à notre santé mentale ou corporelle. Le tout numérique peut dégrader la santé des salariés. Il peut déshabituer aux relations vraies, au simple respect des rendez-vous, au respect de l’autre. Les burn out se sont multipliés. Le principe de précaution peut également altérer les relations en empêchant les relations directes qui règlent les problèmes.

Quelles formes d’auto-nuisance avez-vous pratiqué(e) et dépassé(e) ?

La sensation de progrès

18 juillet  2022

 

La sensation de progrès a pour effet de donner du courage.

Elle peut être illusoire ou correspondre à la réalité. Elle peut faire défaut, alors que des progrès se poursuivent et/ou se consolident.

Le progrès n’est pas un phénomène naturel. Il réclame une attention et une implication soutenues. Il ne dépend pas que de nous. Il fait également intervenir l’aléatoire, ce que certains appellent chance ou opportunité.

Tout progrès peut être remis en question par l’effet d’un relâchement et d’un événement indésirable.

Il est difficile, sans doute, de lister la liste des progrès dans le cadre d’une problématique addictive.

Avant de s’occuper de simplifier l’équation en écartant l’alcool, il convient de mettre un terme à l’usage de cocaïne. Pour le cannabis, c’est une affaire de quantité et d’effets induits. Réduire, espacer sont des objectifs raisonnables dans certains cas. Il en est de même des anxiolytiques pris à fort dose. Logique de consommation addictive et logique de sobriété sont inconciliables.

Un meilleur fonctionnement mental, un retour d’énergie et d’envies attestent des progrès de la sobriété.

Des progrès se vérifient dans les capacités d’action, d’élaboration mentale et de mises en mots, dans la résistance nouvelle aux sollicitations et aux agressions du quotidien.

Les progrès se concrétisent dans les résultats tangibles obtenus dans le domaine affectif, spirituel mais également professionnel et social.

Le contraire du progrès, c’est la stagnation et le recul.

Éprouvez-vous-vous la sensation de progrès dans votre démarche de sobriété ? Comment pouvez-vous la caractériser ?

Comment dépasser ses addictions ?

Lundi 11 juillet 2022

 

Question fleuve, question stimulante.

Le point initial est de savoir quel niveau de dépendance est atteint pour chaque produit ou conduite de dépendance, et quelle est l’ordre des priorités choisi pour tenter de les dépasser, si toutefois la personne est prête à poser la question dans ces termes.

L’objectif n’est pas d’être débarrassé(e) de toute addiction. L’objectif est d’être « maître de ses vies » au point d’être satisfait de son quotidien, de sa vie et même de soi.

Comment établir la priorité ? Il est nécessaire de s’attaquer à ce qui est devenue la « contradiction principale » qui menace son fonctionnement mental, sa santé physique, sa vie affective, professionnelle et sociale.

Seul, cela ne marche pas. Il est donc utile de trouver les soutiens indispensables qui peuvent être spécifiques ou non spécifiques. Les soutiens spécifiques sont d’ordre psychothérapique individuel et collectif (pour nous, les groupes de parole, également les ateliers ciné et tarot). Nous disposons de notre littérature qui facilite, elle-même, le choix d’ouvrages complémentaires, en cas d’appétit de lecture. Associer le temps individuel et le temps collectif est une bonne précaution. Le dosage dépend des problèmes en suspens. Chacun dispose de soutiens non spécifiques : affectifs, relationnels, activités créatives, sportives, spirituelles. À lui de faire une choix pour disposer de l’équilibre le plus harmonieux possible, en fonction de ses affinités et de ses goûts.

Dans la quasi-totalité des cas, une révolution dans le rapport au temps et à l’activité est indispensable : bonne maitrise du temps disponible, accroissement qualitatif du niveau d’activité. Le temps pour soi doit intégrer le temps de réflexion.

Voici quelques pistes de dépassements des addictions. Comment vous y prenez-vous pour alléger le carcan des contraintes et des addictions ?

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