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Les dénominateurs communs

27 février 2023

Cet intitulé, « Les dénominateurs communs », m’est venu en considérant l’équipe des 5 stagiaires constituée.

Deux des cinq personnes sont d’origine polonaise mais leur problématique respective n’a absolument rien à voir. L’une n’a jamais cessé depuis de nombreuses années, après un stade de poly-consommation, l’autre boit à partir d’une souffrance qui a une de ses sources actuelles dans sa relation de couple. Une troisième a été mis en retraite anticipée, à la suite d’un remaniement d’encadrement. Elle buvait déjà et, là, elle s’enfonçait dans la dépression. elle se naufrageait. La quatrième identifie en elle des comportements évitants qui lui font évoquer la catégorie autistique, ce qui semble vrai et, en même temps, très réducteur. La dernière est une prolétaire du social qui s’occupe de sous-prolétaires venus d’ailleurs. Elle a trouvé, d’emblée, au sein du groupe et de l’association un lieu de recentrage participatif. Ajoutons que leurs options culturelles et politiques semblent très opposées.

Dès lors, comment faire surgir les dénominateurs communs qui permettent, face aux addictions, de faire éprouver la force de convergences solidaires et respectueuses des différences ?

L’alcool de la dépendance a une logique totalitaire. Il ne fait aucune distinction entre ceux qui lui ont fait confiance, indépendamment du statut social et familial. Il soumet. Il disqualifie. Il rabaisse. Il envoie dans des camps sans barbelés, avec des psychotropes et des cellules d’isolement. C’est le premier dénominateur commun. Il pose, à l’inverse, la question de la liberté retrouvée, avec tout ce qu’elle suppose de bon et de difficile.

Le second dénominateur commun est d’apprendre la solidarité par le partage des expériences, des parcours et des connaissances. Il y a toujours à apprendre des autres. L’alcool incite à un « pas de côté ». Il ne s’agit de revenir à « comme avant » mais à devenir un peu différent, plus ouvert, plus critique, moins soumis aux conditions et déterminations de son milieu d’appartenance.

Examinons ensemble les composantes de ce qui nous constitue en groupe singulier.

L’anonymat

20 février 2023

L’anonymat est recherché dans plusieurs contextes. Il a la signification d’un désir de discrétion. Cette préoccupation peut faire écho à une incompréhension sociale. Pour ce qui est de l’addiction à l’alcool, le besoin de se réunir de façon anonyme est constitutif de la conscience d’une identité négative. La honte, les idées reçues tel que le manque de volonté, les représentations sociales rattachées au buveur, mais également l’absence de soin accessible et attractif, contribuent à des formes de rapprochement protégées par l’anonymat.

Le mouvement des Alcooliques anonymes a démontré la faisabilité d’une élaboration mentale commune et d’une entraide sans qu’il soit nécessaire d’en savoir plus que le prénom du participant. C’est à chacun, dans la diversité des thématiques abordées collectivement de livrer ce qu’il croit bon de son expérience de vie et de l’état de ses connaissances. La personnalité de chacun peut s’affirmer sans qu’il soit besoin de faire part de son pédigrée social.

L’expérience montre qu’il est possible de partager des responsabilités au sein d’une organisation sans qu’il soit nécessaire de disposer de plus qu’un numéro de téléphone ou que d’une adresse de messagerie.

L’anonymat est le garant du respect de la vie privée. L’absence de connaissance des contextes de chacun permet d’éviter le piège des conseils. Les paroles entendues suscitent avant tout un dialogue intérieur. L’anonymat renforce l’idée de territoires distincts. Libre à chacun, selon ses affinités, de développer des relations plus amicales en dehors des moments de psychothérapie partagés.

Le risque d’enferment à l’intérieur du cercle de réflexion est inexistant. Chacun est libre de sa participation. Tout intervenant extérieur est ponctuellement ou temporairement le bienvenu qu’il soit étudiant, soignant ou proche, sous réserve d’être également participatif.

Vivez-vous l’anonymat comme une protection nécessaire ?

Vous a-t-il jamais gêné ?

Les petits accommodements (Entre soi et entre amis)

13 février 2023

Un des participants de l’HBA nous propose ce thème que je vais brièvement présenter.

La relation à l’alcool, dans son cas, n’est pas continue. Elle peut sauter des jours. Cependant, l’occasion fait le larron. Quand la contrainte du travail s’éloigne, quand la peur du gendarme s’efface, avant l’arrivée de l’amie, le moment propice nourrit le désir de boire et la satisfaction qui en résulte. La sensation d’être nul survient quand l’amie se manifeste. Les promesses ne fonctionnent plus et les prétextes ne tiennent plus. Nous savons que l’addiction alcoolique est une « maladie à prétextes ».

Mentir et se mentir peut devenir une activité éprouvante.

L’exemple des petits accommodements rattachés aux consommation d’alcool permet des échanges d’expérience.

 

Les petits accommodements créant des problèmes seront à l’ordre du jour. Nous essaierons d’en dresser un inventaire non exhaustif.

Au-delà des addictions, nous dégagerons également des accommodements préjudiciables pour nos vies et pour la société.

 

Tous les accommodements ne sont pas à écarter. Certains sont utiles, nécessaires et de bon sens. Il sera possible d’en donner des exemples.

 

À chacun d’y réfléchir pour la séance.

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  3. Comment ne pas perdre ses moyens
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