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Comment ne pas perdre ses moyens

23 janvier 2023

 

Comment ne pas perdre ses moyens ? Vaste question justifiée, concrètement, par les difficultés récurrentes d’une patiente dans le cadre de l’entretien d’embauche. Nous examinerons brièvement cette situation avant d’élargir le questionnement.

Un film comme la loi du marché de Stéphane Brizé met en scène l’inégalité de positionnement entre un DRH et un postulant. L’échange se fait par le biais d’un écran. Vincent Lindon est dans la nécessité de retrouver rapidement un emploi. Le recruteur a un nombre d’entretiens à réaliser dans un temps défini.

Le déséquilibre de ce type de relation est inégalement appréhendé selon les interlocuteurs. L’expérience nous fait dire qu’il ne sert à rien de surjouer. De deux choses l’une : « Ou notre interlocuteur est ouvert à une solution ou sa présence est de pure forme. Dans les deux cas, le plus simple est d’être naturel, d’adopter une position respectueuse et égalitaire, d’être clair dans ses attentes et ses réponses. Le reste ne nous appartient pas.

Plusieurs éléments peuvent perturber celle ou celui qui est en posture de demandeur. L’expérience montre qu’il ne sert à rien d’anticiper la rencontre. Il est tout aussi inutile de se mettre à la place de l’autre. Il suffit de savoir ce que nous voulons, ce que nous ne voulons pas, en laissant la place à ce qui peut ressortir de l’entretien et que nous ne pouvions prévoir. Nous avons à sentir la situation. Notre démarche ne se limite pas à faire bonne figure. L’important est ce qui se passera après. Nous pouvons nous donner le temps de la réflexion. Le CDD et la période probatoire fonctionnent dans les deux sens.

Une chose est certaine : il est indispensable de stabiliser sa sobriété avant de s’engager dans le processus du retour à l’emploi. La recherche d’emploi ne doit pas servir de prétexte à différer la démarche de soin pour la sobriété.

Comment ne pas perdre ses moyens dans la vie de tous les jours ?

Une façon d’approcher la réponse est de se demander dans quelles circonstances nous ne perdons pas nos moyens. Généralement, nous sommes à l’aise lorsque nous pensons être dans notre zone de compétences et que nous avons la sensation d’être considéré(e). Dans la situation contraire, l’équilibre de la relation peut être préservé en précisant que nous ne savons pas et, selon les cas, que nous ne refusons pas d’apprendre ou d’être aidé(e).

Il convient ensuite d’examiner la nature des sentiments et des émotions qui nous font perdre nos moyens. Les sentiments négatifs sont à considérer en premier lieu. La colère, dit-on, n’est pas bonne conseillère. Selon les cas, il pourra s’agir d’un sentiment d’infériorité ou de la conviction de ne pas avoir les compétences pour assurer la fonction.

Il est à peine nécessaire de dire que l’alcool fait perdre ses moyens et notamment le contrôle de ses paroles et de ses actes.

Pour ne pas perdre ses moyens, une solution est d’aborder le problème avec suffisamment de calme et de détachement, en sachant également faire preuve de patience, en laissant faire le temps, en évitant d’être isolé. Il est enfin évident que la motivation intervient pour prendre la mesure du problème à résoudre. Quand la motivation fait défaut, le moindre problème devient insurmontable.

Dans quelle(s) situation(s) perdez-vous vos moyens ?

Quelles réponses avez-vous conçues pour ne pas les perdre et pour les conforter ?

 

Rappel : Assemblée générale, samedi 28 janvier, 10h, 55, rue de Cugnaux. Pour le repas, place Intérieure Saint-Cyprien, aux Chimères, 12h, dernière réservation (avec règlement) avant mardi matin (lors de cette séance, par exemple). Les moments de convivialité sont rares…

Semblable(s) et différent(s)

14 janvier 2023

 

Un des concepts, « semblables-différents », que nous employons est d’un psychanalyste lyonnais, Daniel Settelen. L’expression nous parait pertinente pour évoquer les personnes avec lesquelles nous faisons vivre une relation d’accompagnement. De part et d’autre du bureau et autour de la table, nous sommes semblables et différents.  La conviction d’être semblables, par nos caractéristiques communes, nous dispense d’un sentiment de supériorité (ou d’infériorité) qui pourrait parasiter la relation. Nos différences ont pour intérêt de susciter l’effort de connaitre l’autre pour ajuster la relation à l’objectif : aider l’autre dans son désir probable d’être accepté, reconnu, apprécié et aidé, et d’aider en retour.

A l’échelle individuelle, nous ne sommes pas d’une pièce, loin s’en fut, mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit.

Notre visage serait peu attirant s’il était parfaitement symétrique. Les différences nous enrichissent, les similitudes nous rapprochent.

Il est cependant légitime de nous demander ce qui nous gêne dans les différences et dans les similitudes. Nous n’aimons pas retrouver chez l’autre des défauts que nous avons du mal à supporter en nous, à moins que les défauts perçus chez autrui nous rendent indulgents vis-à-vis de nous-mêmes et qu’ils contribuent à restaurer l’estime dans laquelle nous nous tenons. C’est le problème de la comparaison : elle peut être agréable si elle tourne à notre avantage. Nous accueillons les différences avec plaisir lorsqu’elles nous complètent et nous enrichissent. Une limite de la différence est lorsqu’elle nous fait éprouver un sentiment d’étrangeté ou d’exclusion.

Un auteur comme Dany Robert-Dufour a fait connaitre un concept propre à notre modernité : les égo-grégaires. Ces personnalités réussissent à négliger leurs similitudes ou leurs ressemblances avec autrui en se pensant uniques. Elles deviennent indistinctes en adoptant des comportements socialement prescrits.

En alcoologie, la démarche proposée consiste à affirmer sa singularité en sachant la relier aux autres, en associant esprit critique et ouverture d’esprit, bienveillance et bonne distance.

Vous sentez-vous plutôt semblable ou différent des autres ?

Considérez-vous cela comme un handicap ou une force ?

 

Inclusion journalistique

 

Le 04/01/2023 à 14:23, Elsa PEAULT a écrit :

Bonjour,

Journaliste à La Dépêche du Midi, je réalise un dossier sur les Français et l'alcool. Dans ce cadre, auriez-vous un peu de temps pour répondre à quelques questions, par téléphone ou par mail ?

Voici mes questions :

- Selon les chiffres, la consommation des Français baisse depuis 1964 (notamment de vin rouge). Comment l'expliquer ? Etes-vous satisfait ?

La prise en compte isolée de la consommation de vin, rouge notamment, traduit surtout une évolution des habitudes sociales. Les buveurs modérés boivent moins. Les buveurs festifs beaucoup trop, de façon irrégulière. Les personnes devenues dépendantes beaucoup et seules et les poly-consommateurs font des mélanges.

- Le Covid-19 a-t-il accéléré la consommation ?

Le confinement a accentué les difficultés mentales et conforté les addictions.

- Les jeunes boivent-ils plus ou moins qu'avant ? La pratique du binge-drinking est-elle inquiétante ?

Il y a ceux qui ne boivent presque pas et ceux qui boivent trop. C'est la montée et la diversité des addictions qui doit inquiéter le plus, y compris les addictions aux objets de communication numériques.

- Quelles sont les méfaits de l'alcool ?

L'alcool est un puissant agent de désocialisation, de ruptures affectives, de décompensation mentale.

- A partir de quand boit-on trop ?

Dès que l'on recherche l'effet systématiquement.

- Que penser du "Dry January" ?

Une confusion volontaire entre communication et prévention.

-  Que fait le gouvernement face à cette problématique ? Faut-il plus de sensibilisation ?

C'est à lui qu'il faut poser la question. A force de sensibiliser, nous devenons insensibles.

Et enfin, s'il est possible de donner les 4/5  bons conseils pour réduire sa consommation.

- S'habituer à fonctionner à l'eau claire.

- Dissocier la relation festive ou affective de la prise d'alcool ou de "produits".

- Prendre soin de soi et se soucier des autres.

- Développer et exercer son esprit critique tout au long de l'année et pas seulement un mois par an.

La discrétion

9 janvier 2023

 

La discrétion est inhérente à la pratique alcoologique. En effet la problématique alcoolique souffre des représentations mondaines qui la caricature. Les ateliers ou les groupes de parole, en dépit de leur caractère collectif, garantissent l’anonymat mieux qu’un site numérique sécurisé. S’il y a partage des entretiens individuels avec un thérapeute de l’équipe, la transmission se fera avec l’accord de l’intéressé pour éviter des redites. Le dossier médical partagé pose un problème quand l’opération s’effectue à l’insu du patient. Nous avons refusé d’en effectuer une transmission numérique pour les archives du lieu d’hospitalisation.

La discrétion est constitutive de la culture de la sobriété. Ainsi sont écartés les narcissisme satisfaits et les hiérarchies sociales avantageuses. Le développement de sa personnalité gagne à s’effectuer à distance des curieux. La pratique de l’entraide est également régie par la discrétion, aux antipodes de la générosité ostentatoire.

Les bonheurs accessibles ont nul besoin d’être étalés, mis en image. L’étalage des avantages et des réussites est une façon d’insulter les malchanceux et les infortunés.

La discrétion est une façon de respecter les opinions des autres. Les convictions ont nul besoin de s’exhiber, même si une marque de chaussures, découverte chez un passager du métro, a la « haine » comme non.

La discrétion se distingue de l’hypocrisie sociale, de la dissimulation, du camouflage des turpitudes ordinaires ou des secrets de famille.

 

Aimez-vous la discrétion ?

La pratiquez-vous ?

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