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Les petits accommodements (Entre soi et entre amis)

13 février 2023

Un des participants de l’HBA nous propose ce thème que je vais brièvement présenter.

La relation à l’alcool, dans son cas, n’est pas continue. Elle peut sauter des jours. Cependant, l’occasion fait le larron. Quand la contrainte du travail s’éloigne, quand la peur du gendarme s’efface, avant l’arrivée de l’amie, le moment propice nourrit le désir de boire et la satisfaction qui en résulte. La sensation d’être nul survient quand l’amie se manifeste. Les promesses ne fonctionnent plus et les prétextes ne tiennent plus. Nous savons que l’addiction alcoolique est une « maladie à prétextes ».

Mentir et se mentir peut devenir une activité éprouvante.

L’exemple des petits accommodements rattachés aux consommation d’alcool permet des échanges d’expérience.

 

Les petits accommodements créant des problèmes seront à l’ordre du jour. Nous essaierons d’en dresser un inventaire non exhaustif.

Au-delà des addictions, nous dégagerons également des accommodements préjudiciables pour nos vies et pour la société.

 

Tous les accommodements ne sont pas à écarter. Certains sont utiles, nécessaires et de bon sens. Il sera possible d’en donner des exemples.

 

À chacun d’y réfléchir pour la séance.

L’inconstance, l’inertie, la rigidité, l’aptitude à se raconter des histoires.

6 février 2023

 

L’inconstance a été attribuée au sexe masculin dans des chansons, « Un pied à la mer, un pied sur le rivage » chante Bénédicte – Emma Thompson – au commencement de Beaucoup de bruit pour rien de William Chat-qui-expire. Nous savons, qu’avec les progrès de notre modernité, il n’en n’est rien : l’inconstance accompagne nombre de relations ; spécialement, d’ailleurs, la relation en alcoologie.

De même, l’inertie a été rapprochée de l’Administration. Celle-ci peut encore l’illustrer avec brio, mais, sur ce point encore, il serait tout-à-fait injuste de se focaliser sur nos administrations publiques et privées.

La rigidité est une autre caractéristique rencontrée dans la vie quotidienne : rigidité des personnes, des marches à suivre, des sens uniques et des sens interdits.

L’aptitude à se raconter des histoires dépend du « logiciel », c’est-à-dire de la grille de lecture adoptée plus ou moins passivement sous l’influence des milieux d’appartenance et des productions médiatiques.

 

Une personne en démarche de liberté et d’équilibre, comme devrait l’être toute personne concernée par une dépendance mortifère, doit pouvoir se remettre en question et se positionner face à ce type de difficultés qui ont partie du quotidien. L’autocritique constructive doit s’associer à l’exercice de l’esprit critique quant aux environnements. Cette attitude est d’autant moins aisée qu’elle rencontre des freins affectifs : il est possible d’avoir de l’affection pour quelqu’un et de prendre acte de ce qui sépare.

Quelles attitudes adoptez-vous pour surmonter ces difficultés ?

Prenez-vous concrètement le temps d’exercer l’esprit critique ?

Le pas de côté

30 janvier 2023

 

Il y a ceux qui suivent les mouvements, les modes, qui adoptent les discours et les comportements de leur groupe d’appartenance ou de leur génération. Et à un moment, certains d’entre eux ne suivent plus. Ils s’écartent. Ils font un pas de côté.

Une proportion croissante de jeunes ou de moins jeunes adoptent cette attitude et ce choix. Ils quittent le terrain faute de trouver la partie intéressante. Leur retrait semble faire le jeu des pouvoirs. Désormais, des jeunes peuvent dire qu’ils se contenteront d’un revenu social, de leur écran numérique et parfois d’alcool ou de substances psychoactives.

Les personnes développant un problème avec l’alcool sont amenées, à un moment, à s’interroger sur la suite. En continuant à boire, elles tendent à se dissocier de leur groupe d’appartenance. Elles sont plus ou moins rejetées par lui. Elles sont mises de côté. La plupart aspirent à revenir dans le groupe d’appartenance. Cela se révèle irréalisable.

Les personnes alcooliques n’ont pas le monopole de cette mise de côté subie ou recherchée, faute de mieux. Il est question de mise à l’index, de mise hors-jeu, de désilience

Cette mise de côté subie peut se transformer en pas de côté conscient et assumé. Puisque le groupe d’appartenance a mis sur la touche, la vie s’organisera en dehors du terrain de jeu. Cette situation se vérifie avec les retraités et avec des personnes n’ayant pas l’obligation de travailler pour disposer de moyens de vie.

L’accompagnement, selon les cas, vise à aider le sujet à se remettre en jeu ou à organiser sa mise hors-jeu. L’objectif est alors ce que nous avons appelé la désilience adaptative. Plutôt qu’un retour impossible à une normalité sociale, le sujet fait sa vie à côté de la vie. Ce choix est difficile. Souvent, il est le seul qui soit accessible. Parfois le sujet a une part de sa vie conforme aux attentes sociales et une autre part de sa vie qui lui correspond davantage.

Le pas de côté n’est pas exactement cela. Il a pour caractère principal d’être conscient et volontaire. Il s’agit d’abandonner le plus possible les contraintes et usages du groupe d’appartenance pour tracer sa propre route, en fonction de ses choix de vie, des objectifs qu’il croit bons. Le pas de côté est alors le préalable possible a une action de résistance.

La personne alcoolique qui écarte l’alcool effectue un pas de côté. C’est à elle de savoir ce qu’elle va faire de ce pas de côté.

Ce pas de côté peut lui permettre de retrouver – ou non – sa place dans l’espace familial ou professionnel, de gagner en qualité de vie intime mais également d’adopter une attitude d’entraide et même de résistance.

 

Vivez-vous votre démarche pour écarter l’alcool comme un pas de côté ? Quelles en sont été les conséquences personnelles, familiales et sociales ?

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