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L’agir utile

27-11-2023

Réponse à un mail : « Je reformule ainsi votre thème : l'Agir utile.
Un très bon thème par ces temps de bavardage où les rencontres constructives sont rares et parfois impossibles.

Un courrier envoyé à l'instant à Pierre Bayard : «  Bonjour Pierre,

L’articulation des deux rencontres du 30 novembre a été mise au point pour les personnes de l’AREA. Au cours de la discussion, un de vos lecteurs habituels m’a signalé votre présence à une grande émission sur un média. Pour ma part, je n’ai pas le temps de regarder quoi que ce soit. Il n’en reste pas moins que le contenu de mon livre, « Ce que nous apprennent les addictions », a besoin de ce type de communication pour sortir de l’impensé collectif. Ma question est simple : êtes-vous en mesure de nous communiquer des adresses de messagerie ou des numéros de téléphone utiles pour quitter notre clandestinité contrainte ? Dans ce cas, pourrions-nous nous recommander de votre part ? Je vous dis au 30, amicalement.

Sa réponse en différé :

C’est son éditeur qui se charge de trouver des émissions (Les éditions de Minuit) et il veille à ce que son nom ne soit utilisé par personne (sauf sous forme de citations, bien évidemment). Je peux comprendre sa prudence. Naomi Klein avait vu son livre « La stratégie du choc » donné lieu à un document audiovisuel qui en altérait la portée. Je comprends aussi les luttes autour du capital intellectuel et des places respectives, si bien analysées par Pierre Bourdieu.

Je viens de découvrir « Second tour », le très intéressant film d’Albert DupontelI. Il est digne d’enrichir la palette de nos films pour les HBA. Par analogie, il nous donne des indications pour « l’Agir utile ».

Qu’est-ce que l’agir utile et quels sont les obstacles les plus habituels qui nous en empêchent ? Et pour commencer, sommes-nous animés par ce désir de l’agir utile et qu’entendons-nous par cette expression ? Je rappelle l’intitulé du thème de la réunion du 30 : Le discernement, à quoi bon ?

Je m’ennuie

20-11-2023

La sensation d’ennui s’exprime comme une souffrance, un constat ou une revendication : « Occupe-toi de moi ».

Le groupe peut se pencher sur cette question pour essayer de la comprendre, en évitant de formuler immédiatement des solutions contre ou en faveur de l’ennui.

Nous ne nous attarderons pas sur les gens ennuyeux. S’en protéger est une nécessité.

Plusieurs auteurs ont plaidé en faveur de l’ennui, entendu comme une disponibilité ouvrant à la pensée flottante, à la rêverie, au repos. Il peut constituer une forme d’évitement aux sollicitations de notre hypermodernité où la moindre pause est combattue, où il faut courir sans répit pour avoir la sensation d’exister.

Les enfants et les adolescents se plaignaient d’ennui, autrefois. À présent, ils ont l’ordiphone. Ils ont les jeux, les sms. À d’autres périodes de la vie, les personnes s’occupent à des jeux solitaires qui occupent du temps de cerveau. Ils regardent les écrans. Les addictions occupent énormément de temps de cerveau.

Chaque personnalité a un rapport différent à l’ennui. Certains enfants savent jouer seuls. Ils ont intégré un sentiment de sécurité intérieure. Il existe une correspondance entre activité et ennui. Il peut exister une activité contemplative. Ainsi La Fontaine, réputé passif, savait-il observer les animaux, les humains et les décrire en société par ses fables. Mozart, également identifié comme passif, avait une productivité musicale prodigieuse par l’effet de la sensibilité et de ses aptitudes créatives. Stakhanov ou Lulu, le héros de La classe ouvrière va au paradis, ne s’ennuyaient-t-ils, avec leur hyperactivité mécanique et leurs performances ? N’y-a-t-il pas une relation entre l’hyperactivité et le vide mental ? avec la dépression ? N’est-ce pas une explication possible des activités occupationnelles, des voyages intercontinentaux, de la recherche de performances sportives ?

Quid de la pensée paresseuse et de l’ennui ?

Comment l’ennui peut-il être compris chez une personne addictée ?

Savourer la vie sans alcool

13-11-2023

« Savourer la vie sans alcool » : l’expression émane d’une des stagiaires de cette HBA. Elle l’a dit au terme de la troisième consultation, avec une telle évidence souriante, qu’il m’a semblé intéressant de soumettre cet objectif à la réflexion du groupe.

Je ne peux, encore une fois, que renvoyer au contenu du livre bleu, pour répondre à ce double défi.

Pour la personne qui a atteint le point de rupture dans son alliance avec l’alcool, le premier défi est de se passer du produit, des fantasmes qu’il véhicule et des bons souvenirs de sa compagnie. Après l’heure, ce n’est plus l’heure. Il me vient à l’esprit une charmante chanson de Guy Béart « Ah, mon cher Frantz, encore une danse, je rejoindrai mon vieux mari (mourant) après ! » Il convient d’être impitoyablement réaliste ou parfaitement inconscient, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. Seul le pire, au stade de la dépendance, de la perte de contrôle et l’emprise, pourra survenir. Au mieux, une stagnation masochiste perdurera, accompagnant des souffrances indicibles.

Cela étant, savourer la vie sans alcool, sachant ce qu’est la vie, demande des aptitudes épicuriennes qui réclament l’usage de la froide raison.

Il est, certes, possible de savourer la vie en hédoniste, à la façon de la cigale usant de ses talents pour mener joyeuse et insouciante vie, durant l’été. Dans le monde tel qu’il est, avec nos contextes de vie respectifs, savourer la vie requiert de solides aptitudes philosophiques et une détermination toujours renouvelée. Je ne suis pas certain que ceux qui s’énivrent savourent la vie. J’ai plutôt l’impression qu’ils la traversent en aveugles, souvent en automates.

Je savoure chaque jour de ma vie, à partir de mes centres d’intérêt, dans le relationnel avec les êtres qui me sont chers, en affrontant l’adversité par un détachement et une ténacité appropriée, avec un mépris relatif pour les résultats. Je m’efforce de m’amuser de la médiocrité humaine, la mienne comprise. Et, chaque jour, je porte joyeusement mon fardeau de bûcheron.

Avez-vous la sensation de savourer la vie sans alcool ? De pouvoir réussir souvent ou habituellement, cette prouesse ? Sinon, pourquoi ?

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