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Savourer la vie sans alcool

13-11-2023

« Savourer la vie sans alcool » : l’expression émane d’une des stagiaires de cette HBA. Elle l’a dit au terme de la troisième consultation, avec une telle évidence souriante, qu’il m’a semblé intéressant de soumettre cet objectif à la réflexion du groupe.

Je ne peux, encore une fois, que renvoyer au contenu du livre bleu, pour répondre à ce double défi.

Pour la personne qui a atteint le point de rupture dans son alliance avec l’alcool, le premier défi est de se passer du produit, des fantasmes qu’il véhicule et des bons souvenirs de sa compagnie. Après l’heure, ce n’est plus l’heure. Il me vient à l’esprit une charmante chanson de Guy Béart « Ah, mon cher Frantz, encore une danse, je rejoindrai mon vieux mari (mourant) après ! » Il convient d’être impitoyablement réaliste ou parfaitement inconscient, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. Seul le pire, au stade de la dépendance, de la perte de contrôle et l’emprise, pourra survenir. Au mieux, une stagnation masochiste perdurera, accompagnant des souffrances indicibles.

Cela étant, savourer la vie sans alcool, sachant ce qu’est la vie, demande des aptitudes épicuriennes qui réclament l’usage de la froide raison.

Il est, certes, possible de savourer la vie en hédoniste, à la façon de la cigale usant de ses talents pour mener joyeuse et insouciante vie, durant l’été. Dans le monde tel qu’il est, avec nos contextes de vie respectifs, savourer la vie requiert de solides aptitudes philosophiques et une détermination toujours renouvelée. Je ne suis pas certain que ceux qui s’énivrent savourent la vie. J’ai plutôt l’impression qu’ils la traversent en aveugles, souvent en automates.

Je savoure chaque jour de ma vie, à partir de mes centres d’intérêt, dans le relationnel avec les êtres qui me sont chers, en affrontant l’adversité par un détachement et une ténacité appropriée, avec un mépris relatif pour les résultats. Je m’efforce de m’amuser de la médiocrité humaine, la mienne comprise. Et, chaque jour, je porte joyeusement mon fardeau de bûcheron.

Avez-vous la sensation de savourer la vie sans alcool ? De pouvoir réussir souvent ou habituellement, cette prouesse ? Sinon, pourquoi ?

Les secrets et les addictions

06 11-2023

Comme il se dit chez les truands, j’ai la charge d’exécuter ce contrat en votre compagnie : parler des secrets. Que pouvons-nous en dire ?

Premier tiroir : les secrets de famille. L’expression est difficile à définir. Dans un secret, il y a ceux qui savent et ceux qui ne savent pas et encore ceux qui s’en doutent sans en avoir la preuve. Il y a ceux que le secret protège et ceux qui en sont pénalisés. Il est question de secret de polichinelle quand le secret maintenu n’est que de pure forme. Ce qui permet de distinguer un secret est le moment où il cesse de l’être. Un fait devient secret, paradoxalement, par sa révélation. La levée d’un secret est assez souvent une boite de Pandore. Il faut savoir en apprécier l’impact, le faire assez tôt et de la manière la plus appropriée. C’est une affaire de cas par cas. D’une façon générale, en alcoologie, il serait nécessaire que les impunités cessent au plus vite, spécialement dans le domaine des abus sexuels, des violences intra-familiales et des harcèlements professionnels.

Second tiroir : les secrets propres à la personne. La levée du secret se pose quand le fait porte préjudice aux autres et/ou à l’intéressé(e). Les autres sont à respecter. Il faut nommer les choses pour être en situation de s’en occuper. Il en est ainsi des problèmes d’alcool. Un secret peut en cacher un ou plusieurs autres. La mise à plat doit être complète, sans pour autant être nécessairement publique. Un secret révélé ne peut constituer un leurre pour éviter d’affronter les questions qui relèvent de soi. Pire, un secret révélé peut essentiellement servir à faire de l’argent ou à porter préjudice au mépris de toute considération éthique. Un faux secret levé s’appelle calomnie. L’air du temps est favorable à la délation, à la victimisation et aux…secrets.

Troisième tiroir : les secrets relatifs à l’offre de soin en alcoologie et en addictologie. Ce secret-là est bien gardé et même cadenassé par nos responsables politiques, les institutions, les médias, les Sociétés savantes, les pouvoirs économiques, sur fond d’ignorance entretenue. Les personnes concernées se taisent par honte, par défaut d’esprit critique ou excès de prudence. Est taxée de Donquichottisme, toute personne qui s’avise concrètement de lever ce secret.

 

Quelle est votre position sur ces trois types de secret ?

Les raisons et les modalités de la réunion du 30-11 Au Conseil de Région – Salle Gascogne, 20h30/22h30

                                                                       30-10-2023

  1. Les raisons

L’idée de réaliser une réunion ouverte du groupe intégratif est consécutive au choix de nous faire entendre dans un cadre politique compatible : la Région, ainsi qu’à la découverte de la Salle Gascogne, toute en longueur, avec une longue table bien équipée permettant à chaque intervenant une prise de parole ordonnée et audible.

Le défi qui nous est posé est rendre compte de la dynamique d’une réunion et de ses apports, dans le cadre d’un échange de deux heures. Le défi est d’autant plus grand que la thématique du discernement est dense et océanique.

Nous avons à démontrer à nos invités ce que le groupe intégratif (ou groupe-orchestre) est capable d’élaborer, à distance des pensées émotionnelles ou algorithmiques.

 

  1. Les modalités

Il va de soi que les habitués du groupe du lundi sont participants de droit à cette réunion. Ils ont à me confirmer leur présence au plus vite. À charge pour chacun de m’indiquer le nom d’un accompagnant s’il le juge opportun, qu’il s’agisse de son médecin généraliste, ou de toute autre personne de sa convenance. Nous aurons besoin du prénom et du nom de l’invité pour constituer notre liste et répartir les places.

Nous avons à constituer une pondération donnant accès à des personnes concernées à un titre ou un autre par notre travail : des praticiens, des psys quelque chose, des étudiants, mais également des acteurs du social, des proches et des élus.

La densité du diaporama constitue un problème qui va trouver une solution pratique. Il ne sera pas lu. Chaque inscrit aura reçu préalablement l’intégralité du dossier par messagerie. Une version papier sera également consultable sur place, pour chaque participant. Il suffira lors d’une prise de parole que l’intervenant indique pour commencer à quel numéro de diapositive il se réfère pour intervenir. La diapositive sera alors mise sur les écrans.

Chaque intervenant sera placé devant la nécessité de faire court, d’une à trois minutes, quitte à reprendre la parole à une ou deux autres reprises, pour aborder un autre point ou pour ajouter une idée sur le principe de l’association d’idées.

Nous n’avons pas plus à préparer cette séance qu’une autre. Nous devons faire confiance à notre faculté d’improvisation, à la réassurance que constitue la présence de visages amis.

Nos invités respecteront les règles du jeu, en privilégiant le « Je ».

Notre scribe prendra des notes. J’assurerai librement la transcription des interventions. Notre correctrice effacera les coquilles propres à l’exercice.

Nous pourrons, après cette initiative, apprécier si nous pouvons renouveler l’expérience pour d’autres thèmes, comme celui des préventions. Le livre bleu constitue une base de références.

Nous ne limiterons certainement pas à ce type de séance. Le recours à un invité extérieur est souhaitable pour certaines thématiques. La question des moyens et, en conséquence, de l’implication des Pouvoirs publics, se posera.

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