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Le besoin de reconnaissance

25-09-2023

 

Le besoin de reconnaissance n’est pas loin d’être un besoin vital.

Dès qu’il ouvre les yeux et commence à voir, le nourrisson a besoin de rencontrer le regard de sa mère qui le tient, pour se sentir exister. Il tête le sein ou le biberon, la main posée sur cette source de nourriture, comme pour la contrôler. Il entend la voix parlée, chantante ou murmurée, de sa mère (ou de son substitut) pendant qu’il se remplit et apaise sa faim.

Les manques précoces ou plus tardifs de regard auront des effets sur le développement de sa personnalité. Le besoin de reconnaissance connaîtra d’autres avatars au fil du temps. Les normes des milieux d’appartenance pèseront plus ou moins : origine ethnique, famille, territoire, religion, métier, génération, événements de vie à caractère historique, préférence sexuelle, compatibilité technologique …

Le besoin de reconnaissance se rattache à une identité vécue comme positive. Il est plus ou moins bien vécu d’être l’enfant d’un tueur en série, d’un génie musical ou d’individus quelconques.

Les perturbations et les empêchements du développement de ce besoin aboutissent à des problèmes de type narcissique. L’autre n’existe pas comme personne chez les grands pervers. Il existe comme faire valoir et objet chosifié chez les « pervers quelconques » (voir chapitre correspondant de « Ce que nous apprennent les addictions ». Un ego en souffrance est souvent un ego surdimensionné. Il laisse peu de place à l’autre. Certains egos en souffrance sont d’apparence altruistes. Ils se soucient exclusivement des « causes ». C’est le cas de certains personnages publics qui ont besoin de prendre fait et cause pour rester en vue.

Les addictions facilitent un besoin de reconnaissance par la grégarité, la fusion-confusion des soirées festives. Elles se posent en pansements quand les temps de la dévalorisation et du repli se font jour. Le manque en est une caricature.

Il se distingue un besoin de reconnaissance par l’image que l’on donne de soi et par l’usage que l’on fait de ses capacités. Dans tous les cas, il semble problématique d’espérer que le besoin de reconnaissance soit durablement satisfait. Il convient, stoïquement, de se réjouir de ce manque et de le considérer comme une source d’énergie possiblement utile.

Êtes-vous au clair avec votre besoin de reconnaissance ?

Que faire de la honte ?

18-09-2023

 

La honte est une thématique récurrente au sein de notre groupe. Il n’est pas inutile de réexaminer cette notion, alors que nous accueillons une équipe de stagiaires.

La honte se rattache au regard social. Elle est une émotion et plus encore un sentiment réactionnel au regard qui juge, en fonction des stéréotypes de conformité et de morale. Nous avons longtemps adhéré à l’idée que les pervers n’éprouvaient pas de sentiment de culpabilité. Ils ressentaient de la honte quand leurs actions étaient identifiées et dénoncées. Aujourd’hui, ce sont eux qui essaient de faire honte. Ils énoncent la norme.

Quand le poison de la honte s’installe dans un esprit, tout peut devenir source de honte : la pauvreté, l’absence de relation sociale, la situation professionnelle et familiale, les caractéristiques physiques et intellectuelles, l’âge et les échecs rencontrés. La personne touchée par la honte doit supporter, en supplément une avalanches de conseils. Une illustration de cette attitude se retrouve dans un ouvrage récent promettant d’arrêter de boire en cinq étapes. Le lecteur est confronté à une avalanche de conseils, souvent pertinents mais déprimants par leur nombre. À se demander si le livre n’est pas un produit de l’intelligence artificielle.

Faire honte est une arme de dévalorisation de l’autre. Elle peut laisser des traces indélébiles quand elle s’adresse à un individu trop jeune et trop isolé pour résister. Les réseaux sociaux n’ont fait qu’amplifier cette habitude de cours d’école et de famille narcissique.

La honte est portée par l’idéologie dominante. Elle peut obscurcir et entraver toute velléité d’esprit critique et de bon sens. Elle suppose l’absence d’empathie et un contentement agressif de soi. Un titre d’ouvrage comme celui de madame Despentes, Cher connard, célébré par les minorités actives et la Bibliothèque Nationale de France, laisse songeur.

Quoi qu’il en soit, apaiser le sentiment de honte, lui substituer l’esprit critique et la bienveillance font partie des objectifs thérapeutiques prioritaires face à toute les problématiques concernées par la dévalorisation sous toute ses formes.

Êtes-vous aujourd’hui concerné(e) par la honte ?

Pour quelles raisons ?

Le discernement : à quoi bon ?

11-09-2023

Le 30 novembre, nous examinerons avec Pierre Bayard à la salle Gascogne du Conseil de Région, la question du discernement. Compte tenu de l’esprit des œuvres de cet auteur, professeur de littérature et psychanalyste, qui publie ses livres à la collection paradoxe, aux éditions de Minuit, nous avons choisi cette présentation paradoxale… pour approfondir la notion.

Pour nous, le discernement associe deux fonctions différentes et équilibrées de notre cerveau : la raison et l’intuition, l’observation et la sensibilité, des connaissances suffisantes et du bon sens.

Vivre après l’alcool fait du discernement la 3è clé (p 59 à 82). Nous pouvons y renvoyer. Nous concevons aisément qu’il s’agit d’une clef d’un trousseau de 7.

Pourquoi le « à quoi bon » ?

Nous pouvons constater qu’une immense majorité ne se soucie nullement du discernement et, encore moins, de le prolonger par une mise en acte. Une attitude très répandue consiste à critiquer, à dénoncer, ou, au contraire, à suivre aveuglément les consignes. Après la démonstration d’école réalisé par le Covid, il est difficile de s’illusionner.

Certaines personnes semblent acquises, au contraire, à combattre le discernement sous toutes ses formes, par intérêt ou facilité. Entretenir une addiction, se positionner en victime, justifier une position d’abus ou de privilège par le déni et l’égocentrisme constituent des façons très efficaces de neutraliser ses capacités de discernement. Il y a l’art et la manière de rester à la surface des problèmes ou de les contourner. Les modes de prise en charge concernant les addictions et la conception même de l’addiction témoignent que le discernement n’est pas une préoccupation.

L’inertie sociale et politique, collective et individuelle, peut conduire à l’opinion qu’il est inutile de combattre là où il est certain d’échouer. Le discernement tend à devenir alors une affaire personnelle d’autodéfense, à faire vivre à l’écart des regards inquisiteurs.

Quelles sont les conditions et l’état d’esprit appropriés pour que le discernement donne des réponses concrètes au « à quoi bon » ?

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