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Hasard et déterminisme

06-01-2025

Cette idée de thème est venue à propos d’un film récent, “Le tourbillon de la vie”, à propos duquel une fiche a été réalisée. Jeanne Moreau a rendu célèbre une chanson éponyme de ce titre. Des parcours individuels se modifient à partir d’un détail a priori anecdotique. Cette thématique se retrouve dans le “Le battement des ailes du papillon”, qui fit connaître Audrey Tautou. De son côté, Spinoza souligne l’impact des déterminations. Pour lui, - j’interprète - le hasard est une façon de nommer un enchaînement et une intrication de causalités que nous méconnaissons. Notre liberté est ainsi largement illusoire, mais elle existe cependant. Pour terminer ce petit tour de confrontations autour du prévisible, nous pouvons rappeler la forte parole de Churchill, que je cite très approximativement : La politique consiste à prévoir puis à expliquer pourquoi ce qui était prévu ne s’est pas produit ». Il est, certes, plus commode, de prévoir après coup. Et nous savons le peu de cas que les gens accordent aux Cassandre.

Si nous prenons, comme objet de réflexion, la problématique alcoolique, quelles sont les clarifications qu’elle permet d’opérer sur les questions des déterminations et du rôle de l’imprévu “qui change tout » ?

Pourquoi trancher entre ceux qui croient au hasard et qui n’y croit pas ? Peut-être en estimant que, selon les contextes, ils peuvent avoir tort et/ou raison. S’efforcer de prévoir, par la réflexion et la connaissance, ne discrédite nullement l’intérêt de saisir les opportunités. Nous pourrions même estimer que la capacité de prévoir fait le lit du sens des opportunités.

Les théories du hasard et celle du déterminisme ne véhiculent-elles pas quelque chose de profondément faux ? L’une et l’autre découragent l’idée de liberté et d’initiative. Le pire devient réalité si on ne fait rien. Le meilleur se concrétise parfois au terme d’efforts persistans.

Accueillons le hasard, ne laissons pas la chance passer mais donnons-nous la peine de réfléchir, de dire oui ou non, en connaissance de causes et d’effets, sans opposer raison et intuition.

 

Quelle place accordez-vous au hasard dans votre vie ?

Les sens de la fête

23-12-2024

Risquons-nous à un thème de circonstance : en réfléchissant aux sens de la fête. Nous pourrons nous demander si nous avons le sens de la fête, autrement dit si notre façon d’être crée aisément une ambiance joyeuse, conviviale et entraînante.

La fête a bien évidement des sens nombreux. Elle renvoie à des rituels très différents les uns des autres. L’alcool est le liquide de référence pour de nombreux rituels qu’il s’agisse des fins de journée, des fins de semaine ou encore – jadis – des petits matins sur le chemin de l’usine. Nous pourrions presque dire qu’avec l’alcool la vie équivaut à une discontinuité de rituels.

Les fêtes sont l’occasion, lors de repas familiaux élargis, de transactions de cadeaux autour du « roi de la forêt », scié pour la circonstance, ou plastifié par souci d’écologie. Il y a des fêtes pour les anniversaires et des fêtes pour les non-anniversaires, des fêtes pour les retrouvailles et des fêtes pour les séparations. Au Moyen-Age, des fêtes de plusieurs jours consécutifs accompagnaient les funérailles du seigneur/saigneur local. Chaque ville et village a sa fête, avec un saint-patron qui conduit la procession. Nous ne pouvons oublier la nôtre, célébrant la glorieuse prise de la prison de la Bastille, qui permis au marquis de Sade et à quelques détenus de droit commun de retrouver l’air libre. La rénovation de Notre-Dame, après son incendie, a donné l’occasion d’une célébration festive donnant à une fraction de l’élite internationale l’occasion d’occuper une première fois de plus les premiers rangs, face aux caméras de TV.

Je dois avouer que le mot « festif » fait partir du vocabulaire que j’exècre. Il est pour moi synonyme de défonce, de violences perpétrées ou subies, de vomissements et de débâcles intestinales, de rapprochements factices et de gueules de bois. Il manifeste un désintérêt pour ce que j’aime : le souci attentif de l’autre, la tranquillité, la subtilité, l’harmonie, le silence, l’humour, les relations vraies, le goût de l’effort, du « bel ouvrage », l’amour de la liberté, le souci du Politique. Ces ingrédients font partie de mon sens de la fête. En dépit d’un pessimisme de constat, je crois être infiniment plus joyeux, sourire et rire davantage que les festifs et les « esprits positifs » que je côtoie.

 

Comment refonder la fête dans le cadre de la sobriété ?

Les (choses) inutiles

16-12-2024

 

D’une façon récurrente, certains personnages politique et même certains de nos proches évoquent les « inutiles », sous-entendu les bons à rien (à ne pas confondre avec les bons aryens), les parasites et les déchets de notre belle société, libérale et libérée. Il n’est peut-être pas inutile de discuter cette opinion dévalorisante.

En tout premier lieu, la Société serait en devoir de manifester sa reconnaissance envers les citoyens exemplaires que sont les consommateurs d’alcool, de médicaments et de drogues illégales. En ces temps difficiles, ils font marcher l’économie. Ils donnent du travail à un très grand nombre de professions, des juges aux avocats, sans oublier les policiers, des médecins aux métiers apparentés ou dérivés, des éducateurs aux professionnels du social, sans négliger les administrations qui chapeautent les métiers du tertiaire. Qui plus est, en faisant vivre les narcotrafiquants, les consommateurs décriés contribuent à l’équilibre politique du pays : entre la coercition d’état, le matraquage médiatique et la violence sociale, les citoyens ne peuvent que bien se tenir. Qui plus est, en disparaissant en moyenne 10 ans avant le reste de la population, ces consommateurs participent plus efficacement à l’équilibre budgétaire qu’un Premier Ministre. Ils payent de leur personne pour combler la Dette.

En contrepoint, sur un mode artisanal, notre accompagnement vise à conforter ceux que la Société désigne comme inutiles. En essayant d’aider les personnes à se débarrasser des habitudes qui les réduisent à la condition de coupables honteux ou de malades, notre action a pour objectif de réduire autant que possible « l’utilité sociale » des inutiles décriés. L’addicté d’hier peut reprendre progressivement du pouvoir sur ses vies. Il peut gagner en tranquillité d’esprit, réunir ses ressources pour mieux vivre et ne pas se contenter de survivre, consommant ce que la Société met à sa disposition en fonction ou au-dessus de ses moyens.

Et si c’était les « inutiles désignés » qui rendaient notre monde vivable ? Quelle est l’utilité réelle de la plupart des personnages mis en valeur dans les médias ou encore de ceux qui acceptent de jouer le jeu du tout numérique ?

Voyons ensemble les choses et les personnes inutiles qui nous aident à vivre.

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