AREA 31 AREA 31 AREA 31
  • Accueil
    • Actualités
  • Association
    • Qu’est-ce que l’AREA ?
    • De l'AREA au C3A
    • Henri Gomez
    • Pourquoi adhérer ?
    • Etudiants
  • Méthode de soin
    • L'offre de soin et le sevrage
    • L'aide aux familles
    • Les psychothérapies individuelles
    • L’hospitalisation brève
  • Réunions et ateliers
    • Thèmes du Lundi
    • Les groupes de parole
    • L'atelier cinéma
    • L'atelier de relations interpersonnelles
    • Recherche en alcoologie
    • Conférences
  • Librairie et cinéma
    • La librairie
    • Les fiches cinéma
    • Les fiches livres
  • Videos
  • Contact
    • Formulaire de contact
    • Plan d'accès AREA et C3A
  • Partenaires

L’aide aux proches

06 Mars 2023

Un des participants de l’HBA pose la question de l’aide à apporter aux proches bienveillants.

Dans le passé et pendant des années, nous avons assuré des séances mensuelles pour les proches demandeurs d’aide, sous la responsabilité d’un soignant qui en assurait la modération. Faute de reconnaissance et de moyens financiers, nous avons mis fin à cette prestation en 2017. Nous avions organisé, quelques années plus tôt, une conférence sur la thématique des familiers et nous pouvons mettre à disposition pour expliquer le phénomène de la codépendance affective un livret du Dr François Gonnet, un ami lyonnais.

Que pouvons nous proposer aujourd’hui, alors que l’attitude des pouvoirs publics est inchangée ? Notre principale préoccupation est de transmettre ce que nous pensons utile par le livre à paraitre et, plus encore, par le projet de livre numérique. Nous allons achever le premier bloc de séquence tournées. Une fois montées, nous avons l’intention de demander une aide financière adéquate aux différents partenaires publics et privés qui peuvent manifester un intérêt concret pour cette dernière initiative. Il est évident de toutes les rubriques concernant les proches feraient l’objet de séquences filmées.

Pour le temps qui reste, je propose, après la tenue de cette séance, de fixer une date de réunion pour les proches intéressés, par exemple, le jeudi. À charge pour eux de s’autogérer, en acceptant, si le concept leur convient, de payer une participation collective par séance.

Avez-vous dans votre entourage immédiat des personnes susceptibles de tirer avantage de ces séances de groupe qui auraient une valeur pédagogique et psychothérapique ? 

Quelles sont les principales contre-attitudes que vous avez relevé depuis le commencement de votre démarche de sobriété ?

Qu’avez-vous dit et fait pour prendre en compte les difficultés de vos proches ?

Les dénominateurs communs

27 février 2023

Cet intitulé, « Les dénominateurs communs », m’est venu en considérant l’équipe des 5 stagiaires constituée.

Deux des cinq personnes sont d’origine polonaise mais leur problématique respective n’a absolument rien à voir. L’une n’a jamais cessé depuis de nombreuses années, après un stade de poly-consommation, l’autre boit à partir d’une souffrance qui a une de ses sources actuelles dans sa relation de couple. Une troisième a été mis en retraite anticipée, à la suite d’un remaniement d’encadrement. Elle buvait déjà et, là, elle s’enfonçait dans la dépression. elle se naufrageait. La quatrième identifie en elle des comportements évitants qui lui font évoquer la catégorie autistique, ce qui semble vrai et, en même temps, très réducteur. La dernière est une prolétaire du social qui s’occupe de sous-prolétaires venus d’ailleurs. Elle a trouvé, d’emblée, au sein du groupe et de l’association un lieu de recentrage participatif. Ajoutons que leurs options culturelles et politiques semblent très opposées.

Dès lors, comment faire surgir les dénominateurs communs qui permettent, face aux addictions, de faire éprouver la force de convergences solidaires et respectueuses des différences ?

L’alcool de la dépendance a une logique totalitaire. Il ne fait aucune distinction entre ceux qui lui ont fait confiance, indépendamment du statut social et familial. Il soumet. Il disqualifie. Il rabaisse. Il envoie dans des camps sans barbelés, avec des psychotropes et des cellules d’isolement. C’est le premier dénominateur commun. Il pose, à l’inverse, la question de la liberté retrouvée, avec tout ce qu’elle suppose de bon et de difficile.

Le second dénominateur commun est d’apprendre la solidarité par le partage des expériences, des parcours et des connaissances. Il y a toujours à apprendre des autres. L’alcool incite à un « pas de côté ». Il ne s’agit de revenir à « comme avant » mais à devenir un peu différent, plus ouvert, plus critique, moins soumis aux conditions et déterminations de son milieu d’appartenance.

Examinons ensemble les composantes de ce qui nous constitue en groupe singulier.

L’anonymat

20 février 2023

L’anonymat est recherché dans plusieurs contextes. Il a la signification d’un désir de discrétion. Cette préoccupation peut faire écho à une incompréhension sociale. Pour ce qui est de l’addiction à l’alcool, le besoin de se réunir de façon anonyme est constitutif de la conscience d’une identité négative. La honte, les idées reçues tel que le manque de volonté, les représentations sociales rattachées au buveur, mais également l’absence de soin accessible et attractif, contribuent à des formes de rapprochement protégées par l’anonymat.

Le mouvement des Alcooliques anonymes a démontré la faisabilité d’une élaboration mentale commune et d’une entraide sans qu’il soit nécessaire d’en savoir plus que le prénom du participant. C’est à chacun, dans la diversité des thématiques abordées collectivement de livrer ce qu’il croit bon de son expérience de vie et de l’état de ses connaissances. La personnalité de chacun peut s’affirmer sans qu’il soit besoin de faire part de son pédigrée social.

L’expérience montre qu’il est possible de partager des responsabilités au sein d’une organisation sans qu’il soit nécessaire de disposer de plus qu’un numéro de téléphone ou que d’une adresse de messagerie.

L’anonymat est le garant du respect de la vie privée. L’absence de connaissance des contextes de chacun permet d’éviter le piège des conseils. Les paroles entendues suscitent avant tout un dialogue intérieur. L’anonymat renforce l’idée de territoires distincts. Libre à chacun, selon ses affinités, de développer des relations plus amicales en dehors des moments de psychothérapie partagés.

Le risque d’enferment à l’intérieur du cercle de réflexion est inexistant. Chacun est libre de sa participation. Tout intervenant extérieur est ponctuellement ou temporairement le bienvenu qu’il soit étudiant, soignant ou proche, sous réserve d’être également participatif.

Vivez-vous l’anonymat comme une protection nécessaire ?

Vous a-t-il jamais gêné ?

Plus d'articles...

  1. Les petits accommodements (Entre soi et entre amis)
  2. L’inconstance, l’inertie, la rigidité, l’aptitude à se raconter des histoires.
  3. Le pas de côté
  4. Comment ne pas perdre ses moyens
  5. Semblable(s) et différent(s)
Page 35 sur 81
  • Début
  • Précédent
  • 30
  • 31
  • 32
  • 33
  • 34
  • 35
  • 36
  • 37
  • 38
  • 39
  • Suivant
  • Fin

Copyright © 2025 area31.fr - Tous droits réservés - Mentions légales
AREA 31 - Association de Recherche et d'Entraide en Alcoologie, en addictologie et en psychopathologie