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Les non-vies

20 décembre 21

 

Le titre peut paraître provocateur et, pourtant, l’expression vient souvent à l’esprit. Une imprécation telle que « Chienne de vie !» signifie au moins une protestation à une existence dépourvue de satisfactions ou surchargée de tâches et de désagréments.

La non-vie, c’est autre chose.

Nous pourrions la définir comme une vie habitée par les routines, les contraintes, molles ou dures, la morne répétition, les changements de rythme injustifiés, les tracasseries administratives, l’absence de sens, l’impression d’inutilité et d’absurdité.

La non-vie est une vie machinale, sans joie ni grand malheur, une vie dominée par l’ennui. Certains aspirent à la retraite, comme d’autres croyaient à des lendemains qui chanteraient. Ils se retrouvent vieux, amoindris, avec du temps vide. La distraction organisée peut faire partie de la non-vie. L’alcool se propose pour estomper cette sensation de non-vie. En même temps, il crée les conditions d’une non-vie. Il garantit la répétition et les ennuis.

Essayons d’aller plus loin dans la délimitation d’une « non-vie ». La sensation d’une non-vie peut être rapprochée d’une aliénation par le travail (Le « plus court chemin » pour sortir de Manchester était le gin pour les premières générations d’ouvriers des manufactures). Des modes de vie ne laissent pas de place à ce qui pourrait donner le sentiment d’exister : aimer, être aimé, se sentir utile, avoir une place reconnue.

Le sentiment de n’avoir prise sur rien, de ne pas voir « le bout de ses actes », de vivre dans un environnement de faux-semblants, d’individualisme forcené, crée une impression analogue. Ce second volet se retrouve dans la modernité actuelle.

Comment se sentir vivre, aujourd’hui ?

 

Persister dans ses choix

13 décembre 2021

 

Le groupe est l’instrument idéal pour discuter ce qui peut ressembler à une affirmation volontariste.

Première observation, sur le possessif employé. Est-ce vraiment « nos » choix ? Ne s’agit pas plutôt de choix adoptés sans mise en jeu de notre esprit critique ? de choix déterminés par l’esprit de soumission, l’instinct grégaire, des informations fausses, la peur ? Quels sont les arguments qui font autorité à nos yeux ? Qu’est-ce qui fait que l’on puisse affirmer que c’est véritablement notre choix ?

Seconde observation : persister est-il toujours justifié ? Napoléon affirmait que si l’on avait commencé à se tromper, il fallait continuer, que cela donnait raison. Il a fini sur un îlot perdu dans l’océan.

Troisième observation : persister ne signifie pas continuer à l’identique. Les résistances et les changements observés dans la mise en œuvre d’un choix conduisent à des adaptations, des inflexions. C’est peut-être cela qui permet de faire la différence entre le fait de persister et le fait de s’obstiner.

Quatrième observation qui évoque la différence entre l’être et la raison d’être. Qu’est-ce qu’un être sans raisons d’être ?

Persister est une façon d’exister. Le contraire de persister c’est renoncer. On ne s’appuie bien que sur ce qui résiste. L’adversité affrontée à partir d’un choix pertinent est une façon d’exister.

Boire en dépendant, dans la compulsion, en perdant la « maitrise de ses vies », les unes après les autres, n’est pas un choix. La démarche de sobriété met en situation de choisir.

Choisir la sobriété consiste à prendre les risques de la liberté et de la lucidité.


Quels ont été vos choix, en laissant l’alcool ?

 

Déclinaison de l’amour

6 décembre 2021

 

Le hasard fait que j’assisterai, au moment de la réunion, à la discussion autour du livre de Pierre Bayard sur le destin d’Œdipe et des personnages des trois pièces de Sophocle : Œdipe Roi, Œdipe à Colone, Antigone. Georges a bien voulu assurer la séance AREA.

La thématique est certainement à considérer dans des cadres différents. Vous avez toute latitude pour aborder le sujet comme vous l’entendez.

Salieri avant de se confronter à Mozart (Amadeus) peut avouer, en souriant les mains sur la poitrine : « Je m’aimais bien » avant de découvrir la géniale « créature ».

Sur les sites, et dans Men, women and children, chacun fait son marché.

Dans Deux sœurs vivaient en paix, Cary Grant a été dans l’obligation de devenir le chevalier-servant d’une jeune fille dont il pourrait être le père. En réalité, c’est la grande sœur, la juge, qui l’intéresse. Quand le substitut du procureur, prétendant de la juge, comprend ce qui est en train de se jouer, il tente de mettre fin à une dangereuse promiscuité. Il s’entend répondre par Cary pour justifier son prétendu attachement à la gamine : ‘L’amour, mon cher, l’amour !», en français de surcroît.

L’amour est mis à toutes les sauces. Il a pu servir de couverture à toutes sortes de forfaits. L’amour d’un Dieu peut servir à massacrer les infidèles ; l’amour de la Liberté économique à envoyer des bombes sur des peuples, l’amour du prochain à oublier ses devoirs envers ceux qui dépendent directement de nous. Il est des formes d’amour qui ressemblent furieusement à la haine de soi.

L’amour évolue dans le temps, tout comme les passions peuvent changer d’objet.

On peut aimer l’argent, sa propre image, son corps, sa réussite, les bons vins, les bons plats, la nature, sauvage ou travaillée par l’homme, la musique, la création manuelle, se passionner pour…

 

Bref, comment déclinez-vous l’amour dans votre vie ?

 

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