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La force du rêve

3 janvier 2022

 

Je ne revendique aucune compétence dans l’interprétation des rêves. Je vois les rêves comme une sorte de délire. Des rêves angoissants, par exemple, peuvent être suscités par le poids des couvertures. Pour l’ordinaire, la fonction des rêves évoque l’activité d’une machine à laver la vaisselle. Des préoccupations, des peurs, des désirs plus ou moins refoulés peuvent, sur la base d’images de la journée, produire un scénario plus ou moins cohérent, parfois franchement absurde, rapidement dissipé par le réveil. La force de ces rêves est, à l’état physiologique, de délester le cerveau de ses affects le plus encombrants.

Qu’en est-il des rêves conscients ? Ces rêves-là sont ordonnés par nos désirs. Ils peuvent susciter des projets. Ces derniers peuvent donner sens à notre vie, canaliser nos énergies. Ces projets, autant que les contraintes, contribuent à façonner notre vie. Quelles sont les origines de nos rêves conscients ? Il convient d’admettre que la plupart de nos rêves est influencée par nos milieux d’appartenance, la société dans laquelle nous vivons, notre origine sociale, les modèles parentaux et, parfois les effets de mode. Les rêves qui méritent le plus le pronom possessif dépendent de notre imaginaire, de nos références culturelles, parfois également du hasard d’une rencontre.

La force des rêves dépend du désir initial mais également de notre capacité à les mettre en œuvre. Leur réalisation partielle donne l’énergie de poursuivre la concrétisation du rêve, d’en faire une réalité tangible. Un rêve ne s’épuise que s’il n’est pas alimenté par ce que nous pourrions appeler des « retours sur investissement. » Les retombées d’un rêve peuvent alimenter sa force, soit par les effets espérés, soit par des résultats inattendus qui se révèlent aussi agréables que ceux que l’on espérait. Ils débouchent aussi sur des désillusions, des résultats à l’inverse de ce qu’ils promettaient.

Que pouvez-vous dire des rêves du sommeil et des rêves éveillés ?

Ces derniers ont-ils été pour vous, principalement, une source de déception ou de satisfaction et pourquoi ?

 

L'espoir

27 décembre 2021

 

L’espoir fait vivre, dit-on ironiquement. L’ambiance créée autour du Covid et de quelques autres sujets médiatiques n’est pas de nature à le faire vivre. Nous devons, chaque jour, faire la part entre illusions et espoir.

Ce matin, le journal précisait que l’homme de l’année à Toulouse était un professeur qui était associé à la perspective d’un vaccin contre le cancer. Mon esprit critique n’a pu s’empêcher d’abord de décliner la phrase au pluriel : il n’y a pas un cancer mais des milliers de cancer ; et commenter la nouvelle en la rapprochant de la sinistre pandémie : il fallait souhaiter que les vaccins contre les cancers soient plus efficaces que les vaccins contre la covid-19.

L’espoir doit coller autant que possible aux réalités pour ne pas être synonyme d’illusion. Maintenir l’espoir revient à travailler, chaque jour, aux conditions de sa concrétisation.

À tout moment, l’espoir peut se briser sur une force qui l’anéantit ou se heurter au « mur de l’indifférence ». L’espoir se nourrit, inversement, de force morale, de soutiens objectifs, d’une volonté partagée. L’espoir se rattache à un projet. Tout projet apporte des changements du fait de sa mise en œuvre. Il suscite donc des résistances, des oppositions, des incompréhensions. Un projet d’intérêt général se heurte aux intérêts particuliers qu’il dérange, aux craintes qu’il suscite. Il doit être expliqué et compris. Sa nature collective rencontre les inerties individuelles. L’espoir suppose la persévérance, la prudence, la rigueur, face à l’adversité.

Le découragement laisse sans force, à la différence du désespoir qui met en jeu la survie ou le refus de l’inacceptable. Le désespoir donne du courage.

Avec un peu d’entrainement et d’organisation, il est possible de persévérer, de ne pas renoncer, de faire des actes utiles et plaisants, chaque jour.

Quel crédit faites-vous à l’espoir ? Comment parvenez-vous à le faire vivre ?

 

Les non-vies

20 décembre 21

 

Le titre peut paraître provocateur et, pourtant, l’expression vient souvent à l’esprit. Une imprécation telle que « Chienne de vie !» signifie au moins une protestation à une existence dépourvue de satisfactions ou surchargée de tâches et de désagréments.

La non-vie, c’est autre chose.

Nous pourrions la définir comme une vie habitée par les routines, les contraintes, molles ou dures, la morne répétition, les changements de rythme injustifiés, les tracasseries administratives, l’absence de sens, l’impression d’inutilité et d’absurdité.

La non-vie est une vie machinale, sans joie ni grand malheur, une vie dominée par l’ennui. Certains aspirent à la retraite, comme d’autres croyaient à des lendemains qui chanteraient. Ils se retrouvent vieux, amoindris, avec du temps vide. La distraction organisée peut faire partie de la non-vie. L’alcool se propose pour estomper cette sensation de non-vie. En même temps, il crée les conditions d’une non-vie. Il garantit la répétition et les ennuis.

Essayons d’aller plus loin dans la délimitation d’une « non-vie ». La sensation d’une non-vie peut être rapprochée d’une aliénation par le travail (Le « plus court chemin » pour sortir de Manchester était le gin pour les premières générations d’ouvriers des manufactures). Des modes de vie ne laissent pas de place à ce qui pourrait donner le sentiment d’exister : aimer, être aimé, se sentir utile, avoir une place reconnue.

Le sentiment de n’avoir prise sur rien, de ne pas voir « le bout de ses actes », de vivre dans un environnement de faux-semblants, d’individualisme forcené, crée une impression analogue. Ce second volet se retrouve dans la modernité actuelle.

Comment se sentir vivre, aujourd’hui ?

 

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