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Le rapport à la Loi, la Loi au rapport

11 octobre 2021

 

Le rapport à la loi définit la relation de l’individu ou d’un collectif à un ensemble faisant société défini par des lois, un cadre, des usages. Le rapport à la loi change selon les personnalités et la culture ambiante.

Les uns adhèrent aux lois sans les discuter, d’autres les contestent habituellement, d’autres encore en tiennent compte et y adhèrent plus ou moins, après en avoir vérifié la pertinence et mesuré les risques de non-observation.

La loi est parfois « au rapport », questionnée, quand elle semble injustifiée, ou qu’elle suscite des effets indésirables ou même nocifs. Une loi peut souffrir des exceptions. On peut s’interroger sur l’esprit et la finalité d’une loi. On peut se demander qui élabore les lois ? Toute loi n’est pas synonyme de « progrès ». Il existe et a existé des lois liberticides, discriminatives ou même « scélérates », des lois non écrites.

L’obéissance à la loi peut faire appel à l’acceptation raisonnée, à la soumission du groupe, mais aussi à la peur de la punition. Il arrive de constater de bons usages aux effets d’une sanction.

La problématique alcoolique interroge la relation à la loi de plusieurs façons. Il existe une échelle de sanctions, du PV à la prison, en fonction des délits déterminés par l’alcool. Il a été noté qu’il pouvait y avoir deux poids, deux mesures selon que la modification de l’état de conscience ait été provoquée par l’usage d’une drogue illicite ou d’alcool. Paradoxalement, des affaires ont débouché sur un non-lieu en cas d’actes graves commis sous l’influence d’une drogue alors que la présence d’alcool alourdit la peine.

Les usages sociaux d’alcool restent plus ou moins contraignants. Les groupes d’appartenance pèsent sur les usages.

En cas de dépendance, c’est l’alcool qui impose sa loi : il soumet, quelles qu’en soient les conséquences. La nécessité fait loi.

Quelles réponses apportez-vous à la loi de l’alcool, à la loi des addictions, aux usages sociaux de l’alcool, à la législation rattachée à l’alcool et même à la Loi en règle générale ?

 

L’effet muselière

Solitude et environnement

4 octobre 2021

 

L’effet Muselière, thème proposé par l’un d’entre vous est assurément passionnant, tant pour la problématique alcoolique que pour la vie en société.

Relevons qu’un chien qui aboie derrière une haie de protection ne dérange pas les promeneurs. Avec la muselière, il ne mord pas.

L’effet muselière n’est pas omniprésent pour l’alcool. Ainsi, une patiente me confiait que sa fillette de 5 ans lui avait récemment proposé de l’aider à mettre le couvert quand elle comprenait que sa mère n’était pas dans son état normal du matin.

D’autres patients me disent qu’ils ont été alertés de nombreuses années avant la consultation par un ou plusieurs proches sur leur consommation d’alcool et ses effets. De là à effectuer une démarche de soins… Le déficit d’information pertinente est criant. Ceux qui parlent le plus sont souvent ceux qui ont le moins à dire. Il n’aide pas à estomper l’effet muselière.

La honte a un effet muselière efficace. Quelquefois, parler d’alcool est le moyen de faire silence sur les autres problèmes et, réciproquement, parler des autres problèmes permet de faire silence sur l’alcool.

L’effet muselière est très pénible à supporter. Il peut devenir insupportable d’avoir comme seul droit celui de se taire, de faire semblant d’être d’accord et d’obéir.

Dans la vie sociale, l’effet muselière revient à empêcher l’expression des opinions qui dérangent ou à les caricaturer. L’effet muselière aboutit assez souvent à refuser d’entendre, de voir et de comprendre ce qui pourrait déranger son confort ou, plus généralement, le sens commun.

La consultation, le groupe de parole, les lectures, les films parfois, le choix de ses relations, l’écriture, le dessin aident à diminuer l’effet muselière. Rien de tel qu’une relation sincère et confiante pour contourner l’effet muselière. Pour le supprimer, il convient d’associer prudence, courage, habileté, ce qui peut se vérifier dans l’écriture pénitentiaire.

Avez-vous l’expérience de l’effet muselière ?

 

 

Les forces spirituelles

27 septembre 2021

 

Le thème de la spiritualité a été le plus gros ajout de la dernière version du manuscrit Anesthésie générale. J’ai ajouté un paragraphe nettement plus court sur les croyances qui allaient de soi. J’ai essayé également d’analyser la nature des phénomènes de « désilience », l’impact des logiques en cours, en termes d’idéologies et de pratiques dominantes, qui empêchent, dénaturent ou détruisent les « forces spirituelles ». La nouvelle et dernière version est disponible. Il sera possible de la découvrir. Elle ne clôture bien évidemment pas le débat. Au contraire, elle peut servir de point de départ pour réfléchir ensemble, explorer et remettre en cause des notions qui semblent aller de soi. La particularité de notre réflexion est de court-circuiter les références pour éviter d’en être prisonniers. L’objectif d’une réunion est, en effet, d’exercer son esprit critique à partir de son expérience.

Qu’entendre par « forces spirituelles » ? Par déduction, on peut distinguer les forces matérielles ou virtuelles. Les premières n’ont rien de spirituel : la force des armes, la force de l’oppression économique des dominants sur les dominés, la tyrannie des prix des matières premières définies par les pays riches sur les pays pauvres, les réductions arbitraires de liberté… Les secondes sont également dangereuses, avec les médias aux ordres des dominants, la cacophonie des messages virtuels et des affirmations mensongères, la manipulation de masse, d’où qu’elle vienne.

On peut distinguer des forces spirituelles la morale ambiante quand elle engendre la soumission, l’adhésion à des normes déstabilisantes ou destructrices. De nombreuses addictions prolongent des pratiques données comme normes et comme références.

Il reste à définir ce que l’on peut réunir sous le terme de forces spirituelles : l’esprit critique, le souci de justice sociale, le courage, la persévérance, la bienveillance, le refus de se plier à des pratiques inacceptables qui ne respectent pas la dignité des personnes ou l’intérêt général…

À vous de valider et de compléter cette liste, en l’illustrant.

 

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