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Les fiches cinéma

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Une parisienne

Réalisation : Michel Boisrond  

Scénario : Jean Aurel, Annette Wademant 

Date : 1957

Durée :  mn

Acteurs principaux : 

Brigitte Bardot

Henri Vidal

Charles Boyer

André Luguet

Nadia Gray

Fernand Sardou : le patron du cabanon Noël

Roquevert : le colonel d’Herblay Jacques

Marin : l’agent verbalisateur 

A/SA

Mots clés : 

uneparisienne

 

Découvrir ou revoir, des dizaines d’années plus tard, La Parisienne aide à mesurer les transformations d’une société de nouveau insouciante, sous l’impulsion d’une nouvelle prospérité économique et technologique. Ce qu’on appelait alors « les événements d’Algérie » prenaient forme depuis 1954, mais ils ne perturbaient pas encore excessivement le quotidien. Il était possible de s’extasier devant la plastique et l’élégance de Brigitte Bardot à la célèbre moue.

L’intrigue a la minceur de la taille de Brigitte et la subtilité du beau gosse dont elle s’est entichée, Henri Vidal, en chef de cabinet ministériel encombré par ses succès féminins. Seul Charles Boyer en prince Charles sexagénaire est à peu près crédible. Le public n’était pas exigeant. Les tics de Noël Roquevert le faisait sourire et les gendarmes de la route étaient encore bons enfants.

Retour vers l’insouciance

La Parisienne aide à prendre conscience que nous avons changé d’époque. L’évasion a pris la forme des addictions. Et nous avons peur.

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L’île mystérieuse

Réalisation : Cy Endfield

Effets spéciaux : Ray Harryhausen

Scénario : John Prebble et collaborateurs, d’après le roman éponyme de Jules Vernes

Date : 1961 USA Durée : 101 mn

Acteurs principaux : 

Michael Craig : le capitaine Harding

Herbet Lom : le capitaine Nemo

Joan Greenwood : Lady Fairchild

Beth Rogan : Elena Fairchild

Michael Callan : Herbert Brown

Gary Merrill : Spilett

Percy Herbert : le sergent Pencroft

Dan Jackson : le caporal Nugent

A/SA

Mots clés : – mystère – effets spéciaux – résilience – poésie – enfance 

lilemysterieuse

Qui n’a pas lu L’ïle mystérieuse et les romans de Jules Verne ? 

Les pré-adolescents d’il y a très longtemps dévoraient ces livres de science-fiction publiés à la Bibliothèque verte pendant les vacances d’été.

L’imagination de Jules Verne allait du centre de la Terre à la Lune. 

L’intrigue avait la vraisemblance d’un rêve.

Nous pourrions penser que les enfants d’aujourd’hui n’éprouvent rien face aux effets spéciaux pittoresques d’un film réalisé au début des années 60. Il n’en n’est rien. Il est assez intriguant pour que les petits enfants en soient captivés, rassurés par la présence des grands-parents. 

Après avoir vu ce film, ils considèreront autrement les animaux qui font nourriture : un crabe à fortes pinces, un poulet à cou dégarni, ou encore un poulpe au nuage noir de défense, sans parler des fourmis ou des corbeaux du jardin.

Le mythe de l’île, reprise explicite du roman de Daniel Defoë, fait partie des rêves. Le jeune dormeur peut devenir un Robinson Crusoë. Il peut s’entourer de partenaires de survie, affronter des dangers, échapper aux pires menaces. Il peut endosser l’habit du héros ou s’identifier aussi bien au capitaine-organisateur qu’aux autres personnages, vivre des solidarités et même des émois amoureux. Némo est le protecteur longtemps anonyme du groupe qui s’adapte pour survivre. Le volcan terrifiant n’autorise que la fuite face à l’iminence de l’anéantissement. 

Il n’est pas besoin d’alcool, de substances chimiques ou de smartphones pour changer de monde. Il suffit de s’endormir et laisser son inconscient dériver comme le ballon dirigeable des naufragés du ciel.

 

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De rouille et d’os

Réalisation : Jacques Audiard

Scénario : Craig Davidson, Thomas

Bidegain, Jacques Audiard d’après le livre éponyme de Craig Davidson

Date : 2021 / F

Durée : 122mn 

Acteurs principaux : 

Matthias Schoenaerts : Ali

Marion Cotillard : Stéphanie

Armand Verdure : Sam, le fils d’Ali

Corinne Masiero : la soeur d’Ali 

Bouli Lanners : Martial

SA

Mots clés : –  prothèses – paternité – caméras de surveillance – combats clandestins - résilience

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L’orque ou épaulard est un cétacé à dents, noir et blanc, bien plus volumineux qu’une otarie ; un bel animal. Stéphanie est dresseuse d’orques dans un parc aquatique de la Côte d’Azur, à Antibes. Ali arrive de Belgique, avec son petit garçon blond, Sam, dont il semble encombré. Il retrouve sa sœur Anna, une employée de grande surface, qui vit avec Richard, un conducteur de poids lourd. Le couple les héberge dans leur garage encombré. Leur frigo est rempli de denrées récupérées ayant dépassé la date d’utilisation. Ali est fauché, boxeur, frustre, prompt à sauter sur une fille, un peu n’importe où et n’importe quand. Il rencontre Stéphanie alors qu’il a trouvé un boulot de videur dans une boite de nuit. Elle a trop bu. Il la ramène chez elle. Il lui laisse son numéro de portable. Peu après, au cours d’une exhibition, une orque brise les membres inférieurs de Stéphanie qui se retrouve amputée au-dessus des genoux. Stéphanie est déprimée. Elle a des pensées suicidaires. Une infirmière l’empêche de passer à l’acte. Elle appelle Ali. Il a l’idée de l’amener à la plage puis de l’aider à se baigner. Il lui propose ensuite d’avoir une relation sexuelle pour qu’elle reprenne goût à l’existence. Cela se passe bien. Ali continue à sauter sur les filles qui passent à sa portée. Stéphanie est appareillée. Elle lui demande de la respecter. Ali a été embauché comme vigile dans la grande surface où travaille sa sœur. Son collègue, Martial, lui explique que leur rôle consiste à fliquer les salariés. Il organise des combats clandestins où tous les coups sont permis. Il y a de l’argent à gagner. Les amateurs de ces combats sont des dealers qui font des paris. Cette perspective plaît à Ali. Stéphanie les accompagne. Elle est fascinée par la violence bestiale des affrontements. Ali gagne ses combats. Ali n’aime pas être dérangé par son fils quand il regarde un combat sur un écran. Il le secoue devant sa sœur. Son travail de vigile conduit à démasquer les vols des produits périmés opérés par Anna. Elle perd sa place. Trop, c’est trop. Ali est prié de retourner en Belgique. Il y retrouve la salle de boxe et la perspective de compétitions régulières. Le beau-frère, pas rancunier, lui amène Sam. Ali entraine son fils dans une partie de glissade sur un lac gelé. Ali va pisser et, pendant ce temps, son gamin effondre la glace et se noie. Ali parvient à le sortir de l’eau glacée, inanimé, en brisant la glace avec ses poings, ce qui fracture ses os. Ce sauvetage miraculeux lui fait éprouver la force de son amour pour son fils et sa propre détresse. Il appelle au secours Stéphanie et tout est bien qui finit bien. 

De l’agir à la considération, de la résilience de survie à la résilience affective

Le spectateur peut être longtemps déconcerté par l’agir que manifeste Ali. Il peut se demander si le bonhomme sait faire autre chose que courir, boxer et être « opé » pour une relation sexuelle. Ali s’humanise cependant au contact de l’amputée, prouvant son absence de préjugés et de répulsion. Il s’apprivoise au contact de Stéphanie. En manquant de tuer son fils par négligence, il prend conscience qu’il aime ce dernier et que sans amour il n’est rien. 

L’autre thème est celui de la résilience. Stéphanie doit surmonter l’horreur de se retrouver femme-tronc. La présence d’Ali, la technologie et la rééducation l’aident à surmonter son handicap, à trouver sa place en aimant et en étant aimée.

Le troisième thème est la violence : violence des hommes entre eux, violence de l’argent, violence de la surveillance et de la répression des salariés qui se risque à récupérer des yaourts périmés. Les orques illustrent ce que Bergeret appelle la violence fondamentale, une force vitale, sans agressivité. Elles réalisent des figures nautiques en contrepartie de nourriture. Ali, dans ses pratiques sportives monnayées, est à l’image des orques. Il s’exhibe en échange de récompense. 

Le film met en scène un fonctionnement social : exhibition, récompense et une opposition : brutalité, sensibilité.

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