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Les fiches cinéma

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Le portrait de Dorian Gray

Réalisateur : Albert Lewin Gansel

 Inspiré de la nouvelle d’Oscar Wilde

  Pays - Date : USA - 1945  Durée : 109mn   Acteurs principaux :    

 Hurd Hatfield : Dorian Gray

 George Sanders :Lord Henry Wotton

 Angely LansburyLowell Gilmore : Basil, l : Sybil ’amiVane portraitiste                                                                 

 Donna Reed : Gladys Hallward

 Peter Lawford : David Stone

 Richard Fraser  : le frère de Sybil  

 SA

  

 Mots-clés : Narcissisme – Perversion –  Misogynie – Beauté – Amoralité

doriangray1945

Oscar Wilde, outre son talent de conteur, a eu le mérite de la franchise. Il dépeint la décadence morale d’une société parasitaire, celle des Lords, encombrés de leur désœuvrement, misogynie et indifférenciation de genre, sans autre motivation de vie que la quête de leurs plaisirs tristes. Le petit monde auquel ils appartiennent est d’une parfaite vacuité. Curieusement, il évoque celui de la plupart des gens aujourd’hui, indépendamment de leur appartenance sociale.

George Sanders campe de façon convaincante un de ces lords, cynique, rongé par l’ennui, misogyne, ambigu dans l’intérêt qu’il manifeste à Dorian Gray, un jeune homme au très beau visage. Il parvient sans difficulté à rendre celui pour lequel il a eu une sorte de coup de foudre suffisamment amoureux de sa propre image pour qu’il fasse sien le mythe de Faust. Dorian gardera son attrayant visage. C’est le portrait que fait un de ses amis, Basil, qui attestera de l’épreuve du temps et, ce qui n’est pas dit, du prodigieux vide intérieur dans lequel s’enferme celui qui a son apparence physique comme principale préoccupation.

Le refus du vieillissement, valeur de notre modernité, entraîne notre héros dans une solitude qui s’accentue au fil des années. Les autres sont marqués par la douce épreuve du temps, lui, non. Le réalisateur et l’acteur réussissent à figer cette beauté. Elle prend l’allure d’un masque d’indifférence pendant que le portrait, rangé dans un grenier, est de plus en plus repoussant. Combien d’hommes et de femmes en vue pourraient sans peine de reconnaître dans cette opposition entre les apparences préservées et la laideur intérieure ? Wilde n’est certes pas un ami du genre humain. Au vu des spécimens qu’il met en scène, on ne saurait le lui reprocher. Les femmes croisées par Dorian se laissent prendre aux apparences. La première, la pauvre, ne survivra pas à sa déception face au cynisme revendiqué de

Dorian. Elle se suicidera. L’autre, issue d’une bonne famille, sœur du peintre, est une amoureuse conventionnelle. Elle ne redeviendra lucide que face à l’évidence. Dans l’intervalle, Dorian sera devenu un meurtrier pour masquer son terrible secret. La fin est fantastique : Dorian se poignarde en voulant tuer son double hideux.

Ressemblez-vous, ressemblons-nous à Dorian Gray ?

Le portrait de Dorian Gray est une œuvre forte, sans complaisance, plutôt féroce. En 1945, le cinéma avait trouvé une forte de maturité. Il puisait dans les trésors littéraires pour faire réfléchir le spectateur. Il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec la masse d’insignifiance déversée chaque jour par l’intermédiaire des écrans. 

Plus largement et indirectement, le film peut faire réfléchir à l’insignifiance actuelle, aux apparences, aux bavardages convenus, au vide intérieur, toutes choses mises en scène par les addictions et notre Modernité tardive.

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BAC Nord

Réalisation : Cédric Jimenez

Scénario : Cédric Jimenez, Audrey Diwan

Date : 2020

Durée : 104 mn

Acteurs principaux :

François Civil : Le policier « contact »

Gilles Lellouche : Grégory, le brigadier-chef

Karim Leklou : Yassim, le second brigadier

Adèle Exarchopoulos : Nora, l’épouse de ce dernier

Kenza Fortas : Amel, l’indic

Cyril Lecomte : le chef de la BAC Nord

bacnord

Le propre d’une intrigue policière et d’un film d’action est d’être riche en péripéties. Nous copions la relation fidèle et parfaite de l’histoire proposée par Wikipédia. 

L’autre intérêt de cette fiche est de fournir une base de réflexion quant aux addictions qui font vivre les « Cités » et de fournir quelques pistes de réflexion.

Soulignons la qualité du film et celle du jeu de tous les acteurs.

En 2012 à Marseille, une des régions aux plus hauts taux de criminalité de France, Grégory (« Greg »), Yassine (« Yass ») et Antoine sont des agents de la BAC Nord. La compagne de Yassine, Nora, est enceinte. Le trio, notamment Greg, a perdu toute illusion sur l'utilité de son travail, et se sent peu soutenu par la hiérarchie.

Au cours d'une intervention, l'équipage pourchasse un suspect qui se réfugie dans une cité, tenue par les caïds qui y font la loi. Ils se retrouvent forcés de reculer face à leurs provocations car la hiérarchie refuse tout incident. Humilié, Greg se plaint à son supérieur, le capitaine Jérôme Bodin, qui lui propose de démanteler un grand réseau de trafic de drogue dans ce même quartier, afin de satisfaire le préfet.

Dans ce but, Antoine fait appel à son indic, une très jeune femme prénommée Amel. Cette dernière accepte de lui communiquer des informations. Compte tenu des risques pour sa vie, elle réclame cinq kilos de résine de cannabis d'une autre provenance que celle du quartier, afin d'éviter de se faire repérer. Le trio pense à utiliser de la résine déjà saisie et destinée à la destruction, mais cela leur est refusé. Ils doivent se débrouiller seuls pour en obtenir, la hiérarchie, en la personne du capitaine Bodin, ne veut pas transiger. Elle ne veut rien savoir sur les conditions de l’information. Plusieurs nuits consécutives, les trois policiers se mettent alors à la récolte du cannabis auprès de clients d’un autre quartier pris sur le fait, ce qui provoque une altercation violente avec le dealer local.

Le trio est alors « grillé » dans ce quartier. Quand un autre groupe de la BAC Nord — dans lequel se trouve l’agent Jacques — a besoin de leur aide pour les dégager, ils ne peuvent participer à l’intervention. Après une remontrance, Greg confie à Jacques qu'il doit saisir du cannabis pour sa future opération. Le capitaine Jérôme leur ordonne de faire ces saisies ensemble dans le centre-ville.

Les cinq kilos sont récoltés et garantis à Amel qui donne l'information promise : un paquet livré par un véhicule jaune doit les mener à une « nourrice ». Il suffit de ne pas perdre la sacoche des yeux. L'opération est mise en place avec l'intégralité de la BAC Nord et approuvée par la hiérarchie. Yass parvient à localiser la planque, mais il est pris au piège dans les étages supérieurs d'un immeuble de la cité. Il trouve refuge dans un appartement habité par une mère maghrébine et son fils adolescent, qui veut alerter ses amis dealers du quartier ; l’adolescent, effrayé, blesse Yass au couteau. Dehors, la situation dégénère fortement : Greg, Antoine et les autres policiers de la BAC tiennent en joue une bande incontrôlable qui dispose de fusils d'assaut AKM (Kalachnikov).

La situation devient incontrôlable, de violents échanges de tirs se produisent. La BAC finit par prendre le dessus, sauver Yass, arrêter les dealers et récupérer le cannabis, et enfin s'extraire de la cité sans bavure. Les héros ont frôlé la mort, mais le démantèlement est un succès, fêté par l’ensemble de la BAC Nord. Antoine fournit, comme promis, les cinq kilos de cannabis à Amel, en lui promettant qu'elle ne risque rien. Tout semble devoir bien se terminer.

C’est alors que l'IGPN (la police des polices) arrête Greg, Antoine et Yass pour trafic en bande organisée : Yass se défend en affirmant avoir réalisé une simple « collecte » sans en tirer le moindre profit. 

Greg prend violemment à partie l'agent de l'IGPN, disant avoir agi sur ordre de son supérieur Jérôme, lequel va nier en bloc, face à la Juge. Il répète en vain que ce cannabis a uniquement servi à être échangé contre une information essentielle. Antoine, ayant promis à Amel qu'elle serait protégée, ne révèle pas son identité. Il reconnait une consommation personnelle. Greg, Yass et Antoine sont mis en détention provisoire à la prison des Baumettes.

Le sort du trio repose désormais sur Antoine : Nora informe Yass que personne à la BAC ne prendra un risque pour les aider, leur seule option de sortie est de révéler l'identité d'Amel pour prouver leurs déclarations. Au fil des semaines, la santé mentale de Greg vacille, aussi Yass finit par convaincre Antoine qui, à contre-cœur et sans aucun autre choix, finit par accepter et livre Amel à la police.

Épilogue : le trio est finalement jugé pour ses écarts mais sort de prison car le chef d'accusation le plus grave — le trafic de drogue en bande organisée — est abandonné. Yass reste dans la police en se syndiquant, Antoine se reconvertit en infirmier pénitentiaire et Greg, radié de la police, devient agent municipal.

Vive le néolibéralisme ! 

On peut éprouver un sentiment de compassion sincère pour ces policiers, ces dealers et les populations captives. A quels jeux dangereux les fait-on jouer ? Ces parodies en vrai des gendarmes et des voleurs a de quoi révolter. Sur quelles bases, la Police des polices intervient-elle ? Un préfet serait-t-il capable de donner un ordre d’expédition médiatique et faire condamner ensuite ceux qu’il a envoyés en mission ?

À un moment, le véhicule des policiers capture un jeune qui les abreuve d’injures. Une musique de rap agressive se fait entendre et tous, policiers compris, reprennent en cœur les insultes proférées, en rigolant de désespoir et de colère. La jeune indic est bien sympathique, autant qu’Antoine, mal placé pour s’opposer à elle, vu qu’il consomme comme elle.

Notons qu’il ne s’agit là, apparemment, que de cannabis. Pourquoi n’est-il pas légalisé, alors que le tabac et l’alcool le sont ? Pourquoi cet ostracisme de faux jeton ? N’est-ce pas pour obtenir la paix sociale des Cités. Quelles sont les possibilités pour les enfants et les familles qui y vivent et qui souffrent de ce climat de terreur. Comment ne pas voir que cette désespérance est la source de l’islamisme ?

Le néolibéralisme se sert depuis longtemps et de plus en plus visiblement de l’Etat contre les populations. Rien ne doit entraver le Marché, la libre circulation des biens et des personnes. L’Etat et ses médias sont là pour contrôler l’Opinion. Le néolibéralisme, dans sa grande prévoyance, a pris soin d’ajouter aux superstructures étatiques, des superstructures supra-étatiques, telles que la Commission européenne, la Chambre Internationale de Commerce et des structures imposant le Droit supranational au Droit national. Par définition, ces institutions sont hors de portée du vote démocratique. Quand, par hasard, un peuple parvient à exprimer son refus à un référendum d’acquiescement malencontreusement proposé  par le Pouvoir, il reste à celui la possibilité illégale de solliciter sa majorité parlementaire pour qu’elle corrige « l’erreur démocratique ».

L’immigration a pris une fonctionnalité politique. Elle sert à affaiblir et à épuiser l’Etat social, à casser toute résistance, à mettre à mal les EtatsNations. Le néolibéralisme actuel ne s’est pas aligné sur l’Ecole de Chicago et de son chantre Milton Friedman. Il a intégré les messages des penseurs de la société du Mont Pèlerin, d’Hayek et de ses distingués amis, dont l’éminent ex-nazi, Carl Schmitt. Ce groupe d’intellectuels illustre ce qui a été appelé l’école de Genève. Il faut lire l’ouvrage de Quinn Slobodian « Les globalistes » (Seuil, 2022). Il est édifiant. Pour l’auteur : « Les intellectuels de l’école de Chicago ont fait preuve de cette qualité si typiquement américaine d’ignorer le reste du monde, tout en supposant que l’Amérique en était le modèle ». Cette croyance nord-américaine est, hélas, partagée par nombre de nos représentants politiques et de nos concitoyens, particulièrement ceux des beaux-quartiers de la Capitale et des grandes villes, par ceux que l’on appelle vulgairement l’élite. Les néo-libéraux de l’école de Genève, à la différence de ceux de l’école de Chicago, ne sont pas opposés aux superstructures. Ils s’en servent pour servir les intérêts financiers apatrides. Ils s’en servent contre les populations. Leur principale préoccupation est d’en faire des consommateurs. 

C’est la raison pour laquelle, je n’aime pas, mais alors pas du tout, l’élite acquise au néolibéralisme. Je dois dire qu’à mon modeste échelon, elle me le rend bien. Vous pouvez compter sur eux pour entretenir le commerce de drogues illicites et encourager le commerce de drogues légales. C’est également pourquoi j’accueille gentiment les dealers qui sortent de taule et je ferai de même pour les policiers sortis de prison ayant les problèmes de BAC Nord. Je pense qu’ils ont des circuits différents du mien. J’accueille, j’écoute et j’explique.

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El Reino (Le royaume)

Réalisation  : Rodrigo Sorogoyen

Scénario   : Rodrigo Sorogoyen – Isabal Peña

Date :  2018

 

Durée  : 132 mn   

Acteurs principaux :           

Antonio de la Torre : Manuel, le héros

 

Monica Lopez : Inès, l’épouse

Josep Maria Pou  : le politicien malade

Barbara Lennie  : la journaliste

  

SA  

  

Mots clés : Corruption – politique – justification – journalisme – mensonge

elreino

Ciné españa 2022 vient de proposer El Reino, sorti au début du confinement, ce qui permet de disposer du DVD aujourd’hui. C’est un film sur la corruption politique au sein d’une démocratie, en l’occurrence l’espagnole toute proche. Le réalisateur prend le parti d’une mise en scène saccadée qui traduit l’affolement progressif de politiciens dont les pratiques éminemment malhonnêtes risquent forts d’être rendues publiques, ruinant leur réputation et les menaçant de sanctions judiciaires.

L’Espagne est un pays frontalier. Les Pyrénées nous protègent mal de ces mœurs inavouables, à moins que ce ne soit le contraire, si l’on imagine que la contagion puisse venir de notre démocratie exemplaire. Encore que les chaînes de montagnes soient sans effet de protection à l’heure du libéralisme mondialisé. 

Il n’y a aucun humour dans ce thriller politique, ce qui autorise celui du spectateur. La fin est très réussie. Le héros du film, une élégante et combative crapule, est décidé à ruiner le parti qui l’a abandonné comme bouc émissaire. Il choisit le scandale, comme défense, en faisant connaître des carnets informant des magouilles financières qui ont permis le rayonnement du Parti et la prospérité de ses dirigeants. Il n’était qu’un comparse qui n’a fait que reprendre des pratiques bien établies.

Le film a un côté très moral. Les parvenus festoient sur un yacht et notre héros encore à l’abri de la tempête se voit offrir une montre à faire pâlir d’envie les propriétaires de montres Rolex. Quel dommage de ne pas avoir plusieurs poignets pour connaître plus facilement l’heure et plusieurs tubes digestifs pour se gaver plus. Ce genre de clichés n’est pas encore démodé. Ils donnent à penser aux pauvres qu’ils sont plus vertueux.

On remarque que l’argument pour justifier ses forfaits ou ses crimes, comme dans La Loi de Téhéran, est l’amour de la famille, le confort des siens. Sans doute, cette fièvre du pouvoir et de l’argent a-t-elle quelques inconvénients comme celui de permettre à la fille du trésorier du Parti d’organiser une « fête » à la cocaïne et à l’alcool dans la luxueuse villa secondaire en Andorre. Elle est mineure mais déjà très adaptée aux mœurs. 

La plus belle scène du film est donc la dernière : le face à face entre notre héros et la journaliste de télé. Elle anime une émission à forte audience où il est de bon ton de dénoncer des scandales, excellents pour la bonne conscience et la digestion des spectateurs. Manuel, c’est le nom de notre magouilleur devenu justicier, a déposé les carnets dénonciateurs du trésorier du Parti sur le plateau télé, devant la journaliste. Le problème, c’est que le monde politique, les milieux médiatiques et le pouvoir financier sont solidaires et qu’un arrangement malhonnête en cache un autre et que cet autre en cache un autre… Éviter le scandale devient un impératif qui justifie des meurtres camouflés en accidents de voiture. Les malversations pour le Parti sont indissociables des détournements privés des instigateurs. La journaliste, bourrée de talent oratoire, donne dans la morale pour ne pas divulguer ce qui dérangerait les patrons de sa chaîne et mettrait fin à sa propre carrière. Elle se bat pour la morale publique, vent dans le dos. Les scènes savoureuses ne manquent pas lors des rencontres entre les amis de Parti. Le film donne une information : cacher l’argent malhonnête en Suisse, c’est ringard.

À noter un résumé détaillé de ce thriller haletant par Wikipédia.

Les addictions de notre modernité

Les personnes alcooliques doivent prendre conscience que l’addiction au pouvoir et à l’argent mène le monde, plus encore que leur addiction presque désuète face aux drogues de notre modernité triomphante. 

Le film rend un hommage particulier à la coke des milieux branchés.

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