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Les fiches cinéma

La bête élégante

Réalisateur : Yūzō Kawashima

Date : 1962

Durée : 96 mn

Acteurs principaux : 

Ayako Wakao : Yukie Mitani, l’héroïne

Yünisuke Ito : Tokizo Maeda, le père  Hisano Yamaoka : l’épouse de Tokizo

Manamitsu Kawabata : Minoru, le fils

Yüko Hamada :Tomoko, la fille

Hidéo Takamatsu : Ichiro

Shoïchi Ozawa : le chanteur

Kyü Sazanka : l’écrivain

Eji Funakhoski : Eisaku, le comptable amoureux

A/SA/HA

Mots-clés : Famille – Magouille – Cynisme –

Paresse – manipulation

labeteelegante

Le réalisateur japonais Kawashima propose un huis clos dans l'appartement d'une famille peu recommandable mais très organisée. Minoru Maeda, un beau garçon, détourne de l'argent de la boite de production musicale qui l'emploie, tandis que sa sœur Tomoko, également attractive, est entretenue par un écrivain à succès. Cette famille solidaire occupe d’ailleurs agréablement l’appartement de ce protecteur. 

Le début du film est prometteur. L’assistant du Directeur est attendu. Il va demander des comptes, à la suite des absences de Minoru après la découverte d’une soustraction des recettes dont il est l’auteur désigné. Le père et la mère prennent soin de donner à l’appartement un aspect austère. Ils s’habillent en pauvres avant l’arrivée de l’assistant, accompagné par un rockeur assez spécial et la comptable. Ils se confondent en incrédulité devant l’accusation dont leur cher enfant est l’objet. Un malentendu, à coup sûr.

De fait, les parents orchestrent de main de maître ces prélèvements. L’épouse est exemplaire d’une aimable duplicité. La famille a connu la misère de l'immédiat après-guerre. Le père a décidé qu’il avait assez subi comme soldat mis au chômage, après la reddition atomiquement assistée. Il entend désormais profiter du bien-être de la société moderne, sans autre effort que celui-ci d’encourager ses enfants à ramener un maximum d’argent que, malheureusement, il gaspille aux courses. Minoru est de mèche avec Yukie, la douce, silencieuse et séduisante comptable de son entreprise de public-relations. Il entretient une relation avec elle. Celle-ci est une maman célibataire qui ne manque pas de projet. Elle rêve d'ouvrir une auberge. La famille Maeda va trouver plus fourbe qu'elle. Les différents soupirants vont découvrir, mais trop tard, les manipulations exercées par l’efficace Yuki pour parvenir à ses fins. Le patron abusé mais également éperdu d’amour choisit de se précipiter du haut de l’immeuble, non sans avoir remercié Yuki de lui avoir procuré des moments de bonheur exceptionnels.

La comédie des apparences

Il est possible de réfléchir à beaucoup de choses, à partir de ce film insolent : 

  • A la naïveté des hommes prêts à se laisser séduire, tout en étant persuadés qu’ils doivent leur succès à leurs apparences et autres avantages,
  • à l’emprise du sexe et de l’argent dans nombre d’entreprises humaines,
  • à la force de la douceur et du sang-froid,
  • au risque que des particuliers imitent la malhonnêteté foncière du fonctionnement social,
  • à une famille conçue comme une entreprise,
  • à la résilience dont font preuve maints personnages du film, tout spécialement Yuki, l’élégante, qui sait ce qu’elle veut et de quels moyens elle dispose,
  • aux valeurs de la société libérale actuelle,
  • à l’omniprésence de la bêtise et des apparences, - aux inconvénients de l’addiction aux paris.

 

 

Novembre

Réalisateur : Cédric Jimenez

Scénario : Olivier Demangel

Date : 2022

Durée : 100 mn

Acteurs principaux : 

Jean Dujardin : Fred

Anaïs Demoustier : Inès

Sandrine Kiberlain : Héloïse

Jérémie Renier : Marco

Lyna Khoudri : Samia Khelouf

Sami Outalbali : Kader

A/SA/HA

Mots-clés :

novembre

 

Novembre retrace pour le cinéma l'enquête policière pendant les cinq jours qui ont suivi les attentats du 13 novembre 2015 en France1.

En janvier 2015, Abdelhamid Abaaoud parvient à échapper à une opération de police internationale à Athènes où est présent Fred, commissaire de la sous-direction anti-terroriste française. Dix mois plus tard, le 13 novembre 2015, des attentats frappent l'Île-de-France et font 130 morts. Dès lors, l'anti-terrorisme va mener l'enquête pour retrouver les terroristes en fuite. Grâce à des écoutes, des filatures et des témoins, ils vont enquêter sans relâche pendant cinq jours, entre Paris et sa banlieue, Bruxelles et le Maroc, jusqu'à l'opération policière du 18 novembre 2015 à Saint-Denis.

(Source Wikipedia)

Ça plait ou ça ne plaît pas

Cédric Jimenez avait à son actif le tonique BAC Nord qui mettait en scène le monde des policiers spécialisés dans la lutte anti-drogue. Ce film met en valeur le travail de la Police à l’occasion des attentats djihadistes et particulièrement celui du Bataclan. Pour la brigade des mœurs, c’est déjà fait, avec le Polisse de Maïwenn. 

On peut lui préférer la trilogie socio-politique de Stéphane Brizé avec La loi du marché, En guerre, Un autre monde, mais après tout pourquoi pas. Notre modernité tardive a ses cow-boys. Pour ceux qui aiment les films d’action, les émotions, les héros de l’ombre, c’est très bien. C’est mieux que les faits divers des quotidiens et que les débats de journalistes à la TV. 

Je ne suis pas certain que j’aurais aimé ce film si l’un de mes proches s’était fait massacrer par un des courageux combattants de la vraie Religion.

Je ne suis pas assuré que les policiers qui ont dû marcher dans le sang pour secourir les blessés et les survivants aient davantage apprécié.

Orwell a assimilé son socialisme à la décence ordinaire. Celle-ci n’est pas à la mode. Les intentions du réalisateur ne sont pas en cause pas plus que le jeu de Jean Dujardin, un de nos meilleurs acteurs actuels. Je m’interroge davantage sur les spectateurs qui adhèrent à ces films d’action.

Cela me fait penser, par déformation professionnelle, aux innombrables films sur l’alcoolisme, mettant en scène celui, ou plus rarement, celle qui boit dans un récit qui finit habituellement bien, par une scène de repentance dans les films américains riches en action et en sentiments, sans que le spectateur ne s’interroge une seconde sur les pourquoi.

Sportif par amour College

Réalisateur :  Kuster Keaton, 

James W. Horne

Date : 1927

Durée : 66 mn

Acteurs principaux : 

Buster Keaton : Ronald

Anne Cornwall : Mary Haines

Flora Bramley : son amie

Harold Goodwin : Le rival

Florence Turner : la mère de Ronald

Carl Harbaugh : l’entraîneur d’aviron

Sam Cramford : l’entraîneur de baseball

A/SA/HA

Mots-clés : sport – amour – ténacité – apprentissage - humour

sportifparamour

Ronald est un (trop) bon élève. Il est pauvre. Il assiste à la remise des récompenses de fin d’année dans son école, assisté de sa maman. Prié de faire une intervention, il dénonce le sport comme source de distraction des études, ce qui a pour effet de vider la salle de son public. Il est amoureux d’une jeune fille, Marie Haines, qui semble cependant attirée par les sportifs. Pour conquérir sa belle, il s'essaye, avec insuccès mais non sans persévérance, aux disciplines olympiques de l'athlétisme, ainsi qu'au baseball. Grâce à l'intervention du Principal de l’établissement supérieur, auquel il a confié sa détresse d’amoureux, il participe comme barreur à la course annuelle d'aviron, alors que son rival en amour tente de compromettre la jeune-fille pour qu’elle accepte de l’épouser. Ayant gagné la course, Ronald court à la rescousse de sa belle, grâce aux ressources des différents sports qu’il a expérimentés. 

Les amoureux pourront se marier et vivre unis jusqu’à la mort, la dernière image étant leur pierre tombale.

Du bon usage du comique pour atténuer le pessimisme d’observation

Il n’est pas indispensable de tout prendre au tragique. En ces temps lointains, les USA savaient faire rire. 

Ci-dessous quelques passages d’une séance du groupe intégratif sur le bon usage…du pessimisme.

« Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. » 

La vie apprend à privilégier le pessimisme d’observation. Ce pessimisme sert de tremplin à une sorte d’optimisme de l’action. Les adeptes de la pensée positive étaient d’ordinaire de parfaits égocentrés, des individus quelconques, ennuyeux à force d’être conformes et prévisibles.

Un humain peut porter en lui des caractéristiques contraires. Il existe deux catégories d’auteurs : les nombrilistes, à la mode, et ceux qui font vivre plusieurs personnages qu’ils ont en eux. Ainsi Molière qui peut juxtaposer sur une même scène, Alceste, Philinte et Elvire, ces deux derniers étant exemplaires du pessimisme d’observation, avec l’humour en plus pour Elvire.

Un pessimiste peut être actif et un optimiste passif. Un pessimiste actif saura se saisir d’une opportunité alors qu’un optimiste passif se dira qu’il a toujours le temps de saisir sa chance, par exemple, qu’il est toujours encore trop tôt pour s’arrêter de boire. La plupart du temps, une personne alcoolique réagit en mobilisant l’instinct de survie. Elle retrouve de la lucidité après Le pessimisme peut donner l’envie d’agir.

Un clou, par expérience, est plus pessimiste qu’un marteau. 

La rationalité a un côté pesant qui peut être atténué par l’humour, le rire, le paradoxe et l’analogie. Le rire permet d’échapper aux affects rattachés au pessimisme d’observation. 

Puisqu’il y a eu un commencement, il y aura une fin. Nous sommes dans l’entre deux. Pourquoi nous torturer ?

 

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