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L’inconstance, l’inertie, la rigidité, l’aptitude à se raconter des histoires.

6 février 2023

 

L’inconstance a été attribuée au sexe masculin dans des chansons, « Un pied à la mer, un pied sur le rivage » chante Bénédicte – Emma Thompson – au commencement de Beaucoup de bruit pour rien de William Chat-qui-expire. Nous savons, qu’avec les progrès de notre modernité, il n’en n’est rien : l’inconstance accompagne nombre de relations ; spécialement, d’ailleurs, la relation en alcoologie.

De même, l’inertie a été rapprochée de l’Administration. Celle-ci peut encore l’illustrer avec brio, mais, sur ce point encore, il serait tout-à-fait injuste de se focaliser sur nos administrations publiques et privées.

La rigidité est une autre caractéristique rencontrée dans la vie quotidienne : rigidité des personnes, des marches à suivre, des sens uniques et des sens interdits.

L’aptitude à se raconter des histoires dépend du « logiciel », c’est-à-dire de la grille de lecture adoptée plus ou moins passivement sous l’influence des milieux d’appartenance et des productions médiatiques.

 

Une personne en démarche de liberté et d’équilibre, comme devrait l’être toute personne concernée par une dépendance mortifère, doit pouvoir se remettre en question et se positionner face à ce type de difficultés qui ont partie du quotidien. L’autocritique constructive doit s’associer à l’exercice de l’esprit critique quant aux environnements. Cette attitude est d’autant moins aisée qu’elle rencontre des freins affectifs : il est possible d’avoir de l’affection pour quelqu’un et de prendre acte de ce qui sépare.

Quelles attitudes adoptez-vous pour surmonter ces difficultés ?

Prenez-vous concrètement le temps d’exercer l’esprit critique ?

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Le pas de côté

30 janvier 2023

 

Il y a ceux qui suivent les mouvements, les modes, qui adoptent les discours et les comportements de leur groupe d’appartenance ou de leur génération. Et à un moment, certains d’entre eux ne suivent plus. Ils s’écartent. Ils font un pas de côté.

Une proportion croissante de jeunes ou de moins jeunes adoptent cette attitude et ce choix. Ils quittent le terrain faute de trouver la partie intéressante. Leur retrait semble faire le jeu des pouvoirs. Désormais, des jeunes peuvent dire qu’ils se contenteront d’un revenu social, de leur écran numérique et parfois d’alcool ou de substances psychoactives.

Les personnes développant un problème avec l’alcool sont amenées, à un moment, à s’interroger sur la suite. En continuant à boire, elles tendent à se dissocier de leur groupe d’appartenance. Elles sont plus ou moins rejetées par lui. Elles sont mises de côté. La plupart aspirent à revenir dans le groupe d’appartenance. Cela se révèle irréalisable.

Les personnes alcooliques n’ont pas le monopole de cette mise de côté subie ou recherchée, faute de mieux. Il est question de mise à l’index, de mise hors-jeu, de désilience

Cette mise de côté subie peut se transformer en pas de côté conscient et assumé. Puisque le groupe d’appartenance a mis sur la touche, la vie s’organisera en dehors du terrain de jeu. Cette situation se vérifie avec les retraités et avec des personnes n’ayant pas l’obligation de travailler pour disposer de moyens de vie.

L’accompagnement, selon les cas, vise à aider le sujet à se remettre en jeu ou à organiser sa mise hors-jeu. L’objectif est alors ce que nous avons appelé la désilience adaptative. Plutôt qu’un retour impossible à une normalité sociale, le sujet fait sa vie à côté de la vie. Ce choix est difficile. Souvent, il est le seul qui soit accessible. Parfois le sujet a une part de sa vie conforme aux attentes sociales et une autre part de sa vie qui lui correspond davantage.

Le pas de côté n’est pas exactement cela. Il a pour caractère principal d’être conscient et volontaire. Il s’agit d’abandonner le plus possible les contraintes et usages du groupe d’appartenance pour tracer sa propre route, en fonction de ses choix de vie, des objectifs qu’il croit bons. Le pas de côté est alors le préalable possible a une action de résistance.

La personne alcoolique qui écarte l’alcool effectue un pas de côté. C’est à elle de savoir ce qu’elle va faire de ce pas de côté.

Ce pas de côté peut lui permettre de retrouver – ou non – sa place dans l’espace familial ou professionnel, de gagner en qualité de vie intime mais également d’adopter une attitude d’entraide et même de résistance.

 

Vivez-vous votre démarche pour écarter l’alcool comme un pas de côté ? Quelles en sont été les conséquences personnelles, familiales et sociales ?

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Comment ne pas perdre ses moyens

23 janvier 2023

 

Comment ne pas perdre ses moyens ? Vaste question justifiée, concrètement, par les difficultés récurrentes d’une patiente dans le cadre de l’entretien d’embauche. Nous examinerons brièvement cette situation avant d’élargir le questionnement.

Un film comme la loi du marché de Stéphane Brizé met en scène l’inégalité de positionnement entre un DRH et un postulant. L’échange se fait par le biais d’un écran. Vincent Lindon est dans la nécessité de retrouver rapidement un emploi. Le recruteur a un nombre d’entretiens à réaliser dans un temps défini.

Le déséquilibre de ce type de relation est inégalement appréhendé selon les interlocuteurs. L’expérience nous fait dire qu’il ne sert à rien de surjouer. De deux choses l’une : « Ou notre interlocuteur est ouvert à une solution ou sa présence est de pure forme. Dans les deux cas, le plus simple est d’être naturel, d’adopter une position respectueuse et égalitaire, d’être clair dans ses attentes et ses réponses. Le reste ne nous appartient pas.

Plusieurs éléments peuvent perturber celle ou celui qui est en posture de demandeur. L’expérience montre qu’il ne sert à rien d’anticiper la rencontre. Il est tout aussi inutile de se mettre à la place de l’autre. Il suffit de savoir ce que nous voulons, ce que nous ne voulons pas, en laissant la place à ce qui peut ressortir de l’entretien et que nous ne pouvions prévoir. Nous avons à sentir la situation. Notre démarche ne se limite pas à faire bonne figure. L’important est ce qui se passera après. Nous pouvons nous donner le temps de la réflexion. Le CDD et la période probatoire fonctionnent dans les deux sens.

Une chose est certaine : il est indispensable de stabiliser sa sobriété avant de s’engager dans le processus du retour à l’emploi. La recherche d’emploi ne doit pas servir de prétexte à différer la démarche de soin pour la sobriété.

Comment ne pas perdre ses moyens dans la vie de tous les jours ?

Une façon d’approcher la réponse est de se demander dans quelles circonstances nous ne perdons pas nos moyens. Généralement, nous sommes à l’aise lorsque nous pensons être dans notre zone de compétences et que nous avons la sensation d’être considéré(e). Dans la situation contraire, l’équilibre de la relation peut être préservé en précisant que nous ne savons pas et, selon les cas, que nous ne refusons pas d’apprendre ou d’être aidé(e).

Il convient ensuite d’examiner la nature des sentiments et des émotions qui nous font perdre nos moyens. Les sentiments négatifs sont à considérer en premier lieu. La colère, dit-on, n’est pas bonne conseillère. Selon les cas, il pourra s’agir d’un sentiment d’infériorité ou de la conviction de ne pas avoir les compétences pour assurer la fonction.

Il est à peine nécessaire de dire que l’alcool fait perdre ses moyens et notamment le contrôle de ses paroles et de ses actes.

Pour ne pas perdre ses moyens, une solution est d’aborder le problème avec suffisamment de calme et de détachement, en sachant également faire preuve de patience, en laissant faire le temps, en évitant d’être isolé. Il est enfin évident que la motivation intervient pour prendre la mesure du problème à résoudre. Quand la motivation fait défaut, le moindre problème devient insurmontable.

Dans quelle(s) situation(s) perdez-vous vos moyens ?

Quelles réponses avez-vous conçues pour ne pas les perdre et pour les conforter ?

 

Rappel : Assemblée générale, samedi 28 janvier, 10h, 55, rue de Cugnaux. Pour le repas, place Intérieure Saint-Cyprien, aux Chimères, 12h, dernière réservation (avec règlement) avant mardi matin (lors de cette séance, par exemple). Les moments de convivialité sont rares…

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