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Semblable(s) et différent(s)

14 janvier 2023

 

Un des concepts, « semblables-différents », que nous employons est d’un psychanalyste lyonnais, Daniel Settelen. L’expression nous parait pertinente pour évoquer les personnes avec lesquelles nous faisons vivre une relation d’accompagnement. De part et d’autre du bureau et autour de la table, nous sommes semblables et différents.  La conviction d’être semblables, par nos caractéristiques communes, nous dispense d’un sentiment de supériorité (ou d’infériorité) qui pourrait parasiter la relation. Nos différences ont pour intérêt de susciter l’effort de connaitre l’autre pour ajuster la relation à l’objectif : aider l’autre dans son désir probable d’être accepté, reconnu, apprécié et aidé, et d’aider en retour.

A l’échelle individuelle, nous ne sommes pas d’une pièce, loin s’en fut, mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit.

Notre visage serait peu attirant s’il était parfaitement symétrique. Les différences nous enrichissent, les similitudes nous rapprochent.

Il est cependant légitime de nous demander ce qui nous gêne dans les différences et dans les similitudes. Nous n’aimons pas retrouver chez l’autre des défauts que nous avons du mal à supporter en nous, à moins que les défauts perçus chez autrui nous rendent indulgents vis-à-vis de nous-mêmes et qu’ils contribuent à restaurer l’estime dans laquelle nous nous tenons. C’est le problème de la comparaison : elle peut être agréable si elle tourne à notre avantage. Nous accueillons les différences avec plaisir lorsqu’elles nous complètent et nous enrichissent. Une limite de la différence est lorsqu’elle nous fait éprouver un sentiment d’étrangeté ou d’exclusion.

Un auteur comme Dany Robert-Dufour a fait connaitre un concept propre à notre modernité : les égo-grégaires. Ces personnalités réussissent à négliger leurs similitudes ou leurs ressemblances avec autrui en se pensant uniques. Elles deviennent indistinctes en adoptant des comportements socialement prescrits.

En alcoologie, la démarche proposée consiste à affirmer sa singularité en sachant la relier aux autres, en associant esprit critique et ouverture d’esprit, bienveillance et bonne distance.

Vous sentez-vous plutôt semblable ou différent des autres ?

Considérez-vous cela comme un handicap ou une force ?

 

Inclusion journalistique

 

Le 04/01/2023 à 14:23, Elsa PEAULT a écrit :

Bonjour,

Journaliste à La Dépêche du Midi, je réalise un dossier sur les Français et l'alcool. Dans ce cadre, auriez-vous un peu de temps pour répondre à quelques questions, par téléphone ou par mail ?

Voici mes questions :

- Selon les chiffres, la consommation des Français baisse depuis 1964 (notamment de vin rouge). Comment l'expliquer ? Etes-vous satisfait ?

La prise en compte isolée de la consommation de vin, rouge notamment, traduit surtout une évolution des habitudes sociales. Les buveurs modérés boivent moins. Les buveurs festifs beaucoup trop, de façon irrégulière. Les personnes devenues dépendantes beaucoup et seules et les poly-consommateurs font des mélanges.

- Le Covid-19 a-t-il accéléré la consommation ?

Le confinement a accentué les difficultés mentales et conforté les addictions.

- Les jeunes boivent-ils plus ou moins qu'avant ? La pratique du binge-drinking est-elle inquiétante ?

Il y a ceux qui ne boivent presque pas et ceux qui boivent trop. C'est la montée et la diversité des addictions qui doit inquiéter le plus, y compris les addictions aux objets de communication numériques.

- Quelles sont les méfaits de l'alcool ?

L'alcool est un puissant agent de désocialisation, de ruptures affectives, de décompensation mentale.

- A partir de quand boit-on trop ?

Dès que l'on recherche l'effet systématiquement.

- Que penser du "Dry January" ?

Une confusion volontaire entre communication et prévention.

-  Que fait le gouvernement face à cette problématique ? Faut-il plus de sensibilisation ?

C'est à lui qu'il faut poser la question. A force de sensibiliser, nous devenons insensibles.

Et enfin, s'il est possible de donner les 4/5  bons conseils pour réduire sa consommation.

- S'habituer à fonctionner à l'eau claire.

- Dissocier la relation festive ou affective de la prise d'alcool ou de "produits".

- Prendre soin de soi et se soucier des autres.

- Développer et exercer son esprit critique tout au long de l'année et pas seulement un mois par an.

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La discrétion

9 janvier 2023

 

La discrétion est inhérente à la pratique alcoologique. En effet la problématique alcoolique souffre des représentations mondaines qui la caricature. Les ateliers ou les groupes de parole, en dépit de leur caractère collectif, garantissent l’anonymat mieux qu’un site numérique sécurisé. S’il y a partage des entretiens individuels avec un thérapeute de l’équipe, la transmission se fera avec l’accord de l’intéressé pour éviter des redites. Le dossier médical partagé pose un problème quand l’opération s’effectue à l’insu du patient. Nous avons refusé d’en effectuer une transmission numérique pour les archives du lieu d’hospitalisation.

La discrétion est constitutive de la culture de la sobriété. Ainsi sont écartés les narcissisme satisfaits et les hiérarchies sociales avantageuses. Le développement de sa personnalité gagne à s’effectuer à distance des curieux. La pratique de l’entraide est également régie par la discrétion, aux antipodes de la générosité ostentatoire.

Les bonheurs accessibles ont nul besoin d’être étalés, mis en image. L’étalage des avantages et des réussites est une façon d’insulter les malchanceux et les infortunés.

La discrétion est une façon de respecter les opinions des autres. Les convictions ont nul besoin de s’exhiber, même si une marque de chaussures, découverte chez un passager du métro, a la « haine » comme non.

La discrétion se distingue de l’hypocrisie sociale, de la dissimulation, du camouflage des turpitudes ordinaires ou des secrets de famille.

 

Aimez-vous la discrétion ?

La pratiquez-vous ?

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Au commencement était le verbe

2 janvier 2023

 

« Au commencement était le verbe », cette phrase, débute l’évangile de Saint-Jean. Précisons que le texte est nettement postérieur aux trois autres évangiles, de Marc, Mathieu et Luc. Il aurait été élaboré par une communauté intellectuelle restreinte en Egypte. Il n’est pas éloigné de références du même type, écartées par la Papauté, qualifiées d’évangiles apocryphes. Le but de notre séance n’est évidemment pas de produire un commentaire de texte théologique. L’objectif est d’examiner la pertinence de la Parole dans la relation d’aide en alcoologie.

Au commencement de la démarche se situe bien une parole, celle qui nomme l’alcool comme fauteur de trouble. Notons que cette parole ne prend sens qu’à partir du moment où elle est entendue par le sujet. Pour autant, cette parole va tarder à devenir un instrument de libération. Il faudra écarter la honte, les représentations fausses, les illusions. La parole n’aura pas pour origine une figure d’autorité, sinon, indirectement, sous la forme d’expériences rapportées, celles de personnes alcooliques ayant ouvert le chemin par le dépassement de leurs déboires. La parole incorporée devra faire sens. Elle devra s’enrichir de connaissances, se nourrir de discernement et d’une nouvelle expérience : la vie sans alcool. Le clinicien se situe à ce carrefour. Il véhicule et adapte de l’expérience, celle des histoires entendues et de la sienne propre, puisqu’il est évident que l’alcool a la signification d’un symptôme multidimensionnel. L’alcoologue doit élaborer ses propres réponses. Il est à égalité avec ceux qui partent à la recherche des leurs, après avoir écarté l’addiction.

Le terme de Parole est justifié par la dimension singulière, éthique, relationnelle, spirituelle et philosophique qu’il suggère. Le groupe intégratif est l’exemple même d’un groupe de Parole.

Quelles ont été pour vous les paroles les plus significatives pour votre démarche de liberté ?

À quelles sources les trouvez-vous ?

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