AREA 31 AREA 31 AREA 31
  • Accueil
    • Actualités
  • Association
    • Qu’est-ce que l’AREA ?
    • De l'AREA au C3A
    • Henri Gomez
    • Pourquoi adhérer ?
    • Etudiants
  • Méthode de soin
    • L'offre de soin et le sevrage
    • L'aide aux familles
    • Les psychothérapies individuelles
    • L’hospitalisation brève
  • Réunions et ateliers
    • Thèmes du Lundi
    • Les groupes de parole
    • L'atelier cinéma
    • L'atelier de relations interpersonnelles
    • Recherche en alcoologie
    • Conférences
  • Librairie et cinéma
    • La librairie
    • Les fiches cinéma
    • Les fiches livres
  • Videos
  • Contact
    • Formulaire de contact
    • Plan d'accès AREA et C3A
  • Partenaires

L’espoir

Print Friendly and PDF

26-05-2025

L’AREA s’est toujours appliquée à préserver son sens de l’humour. Cette caractéristique est propre aux dominés conscients de leur valeur propre et/ou de la valeur de ce qu’ils défendent.

Ainsi, pour l’affiche du film Train de vie de Radu Mihaleanu de 1998 (fiche incluse dans l’ouvrage sur le cinéma publié en 2015), le sous-titre ironique en est « L’humour de (Klaus Schwab*), c’est comme l’humour juif, l’humour en moins).

L’espoir est un intitulé ironique, par les temps qui courent, sauf s’il incite à en créer les conditions.

L’espoir, donc, n’a de sens que s’il prend sa source et ses raisons dans la volonté (désir/effort) d’atteindre son objectif.

Avant de se soucier d’espoir, il convient de préciser l’objectif. Ainsi, l’objectif de modérer son addiction diffère radicalement de l’objectif de la mettre hors-jeu. Libre à chacun, par exemple, l’espoir de modérer son addiction au jeu d’argent, aux jeux en ligne, à la cocaïne festive, à l’ivresse. L’épreuve des faits permet de distinguer entre espoir et illusion.

Il est recommandé de distinguer un objectif-moyen d’une objectif-fin-en-soi. Il ne viendrait à l’esprit de personne de considérer la mise hors jeu de l’addiction comme une fin en soi. Cet objectif a le statut d’un moyen et l’objectif de l’accompagnement est d’en faire une base pour gagner en discernement, en liberté et en plaisir de vivre.

Dans cette perspective, l’espoir devient une question d’envie, de détermination, de réflexion, d’action, d’alliance, de créativité. L’espoir est compatible avec le pessimisme stoïcien résumé par la formule « il n’est pas utile d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ».

Dans les prochains mois, l’AREA va devoir mettre en œuvre toutes ces caractéristiques pour tenter de concrétiser l’espoir.

Un point mérite une réflexion et des distinctions : la différence entre espoir et espérance.

 

Quelles sont vos raisons d’espérer ?

 

*Nous avons inscrit le nom de cet éminent organisateur du forum annuel de Davos, épicentre européen du néolibéralisme européen, et propagateur de la chape numérique, auteur de la formule « nous n’avons pas le choix », en remplacement du nom de son pays d’origine car il serait absurde de s’en prendre, aujourd’hui, au peuple allemand.

La force du déni

Print Friendly and PDF

19-05-2025

 

Nous poursuivons la réflexion sur des questions rattachées à la problématique alcoolique avec « la force du déni », qui aurait pu donner son titre à un (autre) opéra de Verdi.

Une partie de la « mauvaise réputation » des personnes affectées par une des nombreuses formes d’alcoolisme est le déni, cette incapacité à avoir conscience d’une réalité dérangeante : une relation à l’alcool préjudiciable et cependant persistante. La force du déni est d’autant plus évidente que les conséquences sont manifestes, répétées et, assez souvent, désastreuses.

La variante atténuée du déni est la dénégation (« pas tant que çà », « moins que mon voisin », « lui oui, bien sûr », « je m’arrête quand je veux »), avec une énergie appréciable dépensée à contrôler la consommation ou à reporter à plus tard la décision d’arrêt : « Je ne suis pas prêt », « d’abord retrouver un travail »...

Des raisons très diverses interviennent dans le déni du réel alcoolique, sans qu’elles lui soient imputables. Nous pouvons relever la force des usages et des normes opposables au choix de ne pas consommer de l’alcool, usages, aux normes qui expriment le déni d’une pathologie, du droit à la différence et de la liberté de chacun à disposer de lui-même.

La difficulté à dire non intervient pour ne pas signifier différence et choix. Il peut exister un déficit de mise en mots, d’habileté langagière, pour adapter le refus à l’interlocuteur.

Cela étant, la force du déni en alcoologie ne cède en rien à la banalité du déni dans les fonctionnements collectifs, au-delà même des effets de l’ignorance, de la désinformation, de la manipulation ou des conditionnements idéologiques.

À l’exemple de l’inversion du sens de l’observation à l’origine du livre « Ce que nous apprennent les addictions », la séance portera sur des dénis hors addictions portés par des proches, des ensembles familiaux, professionnels, sociétaux et culturels, mais plus précisément du système médical, éducatif et médiatique, qui participent activement à la négation des réalités dérangeantes.

Quels dénis vous posent le plus problème, aujourd’hui ?

Variations sur la récompense et les plaisirs

Print Friendly and PDF

12-05-2025

Toute personne alcoolique (ou addictée) a ou devrait avoir connaissance du système de récompense. Je crois même que cette notion devrait être enseignée sérieusement et politiquement, dès les années de collège. La stimulation répétée par des substances psychoactives de ce circuit, qui va du cortex à des zones plus profondes (dont l’aire tégumentaire et le fameux noyau accumbens, mis en évidence par une expérience sur un rat), aboutit à un conditionnement, simplificateur et contraignant. La relation au plaisir en est bouleversée. Elle est appauvrie, rendue machinale, stéréotypée. Elle aboutit à la nécessité de continuer la consommation pour apaiser le déplaisir, alors même que les effets collatéraux préjudiciables se multiplient. La personne perd ainsi la « liberté de s’abstenir de boire ». L’addiction n’a pas que cet effet cérébral. Elle induit de nombreuses détériorations sur d’autres fonctions, portant au minimum sur le discernement. La mémoire de l’addiction persistera et pourra être réactivée par le retour du produit. La Dopamine, les endorphines et d’autres substances véhiculent la sensation de plaisir. Leur production s’épuise par l’excès de sollicitation.

L’objet de la séance n’est pas de faire un cours. Il est de réfléchir à la notion de plaisir et de déplaisir.

La disponibilité aux plaisirs suggère l’absence de déplaisirs continus, de souffrance active, consciente et/ou inconsciente. La démarche clinique a l’ambition de mettre en évidence ces difficultés et de les soigner.

L’objet de la séance est plus précisément de comprendre les phénomènes attachés aux plaisirs, à la lumière des addictions.

J’ai pour habitude très régulièrement de m’interroger d’abord sur ces différentes sources de déplaisirs et de contrariétés. J’ai toujours besoin de les identifier pour essayer d’en prendre la mesure, de les contrôler, de les atténuer. En pratique, ce n’est pas une mince affaire.

Pour ce qui est des plaisirs, je privilégie logiquement ceux qui sont accessibles, sous réserve qu’ils ne suscitent pas d’inconvénients, de déboires ou de risques inconsidérés.

Cette approche me semble également pertinente pour aborder les problèmes d’addiction. Qu’en pensez-vous ?

Plus d'articles...

  1. Alcoologie et classifications
  2. L'heure de la retraite
  3. Analogies : Problématique alcoolique et géopolitique
  4. Gérer les temps faibles
  5. Peut-on définir la spiritualité ?
Page 3 sur 81
  • Début
  • Précédent
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • 10
  • Suivant
  • Fin

Copyright © 2025 area31.fr - Tous droits réservés - Mentions légales
AREA 31 - Association de Recherche et d'Entraide en Alcoologie, en addictologie et en psychopathologie